Avis Bienprêter : peut-on faire confiance à cette plateforme de crowdfunding immobilier ?

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Article rédigé par Thibault Pastour (ex-banquier d'affaires et certifié AMF)

Une lectrice m’a récemment demandé mon avis sur la société Bienprêter. Ayant d’autres sujets à ce moment là, je me suis rendu sur leur indicateur de performance pour pouvoir lui donner un retour rapide. À première vue la plateforme semblait presque parfaite avec un ratio rendement/risque vraiment intéressant (12% de rendement moyen pour un taux de défaut parmi les plus bas du marché).

Cependant, en creusant un peu, j’ai découvert des pratiques plutôt inquiétantes que je vais vous décrire dans la suite de cet article. Je vous donnerai ensuite mon avis final sur Bienprêter. 

Avant ça, pour tous ceux qui souhaitent échanger sur les projets de crowdfunding en cours ou à venir je vous invite à rejoindre le Discord Immocompare où l’on analyse et on échange avec la communauté sur ces sujets !

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Table des matières

Présentation de Bienprêter

Première page site de Bienprêter

Avantages

  • Une offre différenciante (financement de factures, voitures de luxe, immobilier etc…)
  • Un des meilleurs track record du secteur 
  • Une vraie aide pour les entreprises 
  • Des sûretés solides 
  • Une structure de frais qui alignent mieux les intérêts avec les investisseurs 
  • Montant minimum d’investissement à 50€

Inconvénients

  • Des fiches de présentation qui manquent de détail
  • Pas accès au contrat de prêt dans sa globalité
  • Des conflits d’intérêts avec les sociétés du dirigeant

Mon avis en bref sur Bienprêter

C’est une plateforme qui propose une grande diversité d’investissements et qui a remboursé intégralement +2600 projets pour seulement 14 retards et 0 perte définitive ce qui est, sur le papier, très impressionnant et mieux que des sociétés comme Anaxago ou Homunity, les deux leaders du secteur.

Cependant, ces chiffres sont à relativiser car 50% environ des projets ont été réalisés par les sociétés du même groupe (qui est aussi intimement lié au président et actionnaire de Bienprêter) ce qui pose plusieurs problèmes :

  • Sélection des projets : les chiffres ne sont donc pas représentatifs de la capacité de Bienprêter à sélectionner des bons projets et de bonnes sociétés.
  • Conflit d’intérêts : Bienprêter ne peut pas défendre correctement les intérêts de ses investisseurs car elle est présidée par une personne qui a des intérêts très importants dans les sociétés qui empruntent auprès des investisseurs.
  • Présentation des projets : le manque de détails sur les comptes de ces sociétés et l’absence de preuves de factures ne permet pas de vérifier la façon dont sont utilisés les fonds levés et de nous rassurer quand à la solvabilité des sociétés emprunteuses.
  • Risque de contrepartie : le manque de diversification augmente votre risque et le risque de contrepartie (faillite de Bienprêter).

Je vais détailler un peu plus mon analyse dans la suite de cet article mais pour vous donner mon avis en bref, j’ai beaucoup de mal à me positionner sur le sujet . Les chiffres de la plateforme sont impressionnants et presque trop beaux pour être vrais. Ajouter à cela une vraie situation de conflit d’intérêts et des analyses de projets peu approfondies et ça donne un cocktail compliqué à analyser. Pourquoi pas mettre une petite partie de son capital (0-5%) mais je ne peux clairement pas la recommander chaudement malgré des statistiques qui sont les meilleures du marché. Il n’y a pas de débat là-dessus.

Et oui, c’est sûrement la première fois en +100 avis donnés sur Immocompare que je ne me positionne pas. Personnellement je n’utiliserai pas cette plateforme 🙁

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Le concept historique de Bienprêter, l'affacturage revisité

L'affacturage, c'est quoi ?

Pour le coup j’aime beaucoup le concept principal de la société qui était de faire de l’affacturage. C’est un sujet un peu technique donc il faut un peu vous accrocher. Pour expliquer l’affacturage on va imaginer que je suis un traiteur.

  • Situation initiale : Génial ! Je viens de décrocher un énorme contrat pour un mariage qui va me permettre de doubler le CA de mon entreprise. Mais il y a un hic le client veut payer à la fin de la prestation.
  • Problème : je n’ai pas assez d’argent pour avancer l’achat des matières premières ni pour embaucher de nouvelles personnes pour m’aider à réaliser la prestation.
  • Solution : je vends la facture signée par mon client à un tiers (une banque par exemple) qui va me l’acheter avec une décote (si ma facture est des 100k€ il va me donner 95k€) ce qui me permet d’acheter les matières premières, d’embaucher et de conserver une marge. À la fin de la prestation le client paiera sa facture directement au tiers (la banque) qui lui aura gagné 5k€.
Et voilà, l’affacturage ce n’est pas plus compliqué que ça ! 

La spécificité de Bienprêter

Avec Bienprêter c’est un peu différent, vous n’allez pas acheter la facture mais vous aller prêter de l’argent à la société pour qu’elle puisse financer ses achats. Si on reprend notre exemple, vous allez prêter de l’argent à notre traiteur qui vous remboursera une fois qu’il sera payé par le client. La prise de risque n’est donc pas la même :

  • Avec le factoring classique : le risque est principalement de tomber sur un mauvais payeur qui ne paye pas la facture, qui met beaucoup de temps à la payer ou qui fait faillite et qui ne peut donc pas la payer.
  • Avec Bienprêter : vous prenez en partie les mêmes risques que ci-dessus et vous prenez en plus le risque que le traiteur à qui vous avez prêté de l’argent fasse faillite. le risque est donc plus élevé ce qui est aussi compensé par un rendement plus important (10-12%)

Pourquoi les entreprises passent par Bienprêter ?

C’est une question légitime quand on sait qu’en général le factoring coûte entre 1% et 5% aux entreprises. De plus une fois la facture payée elles n’ont plus à s’en occuper (relance, procédure judiciaire en cas d’impayés) ce que ne propose pas Bienprêter. 

Voici la liste des raisons qui peuvent expliquer pourquoi une entreprise pourrait être intéressée à l’idée de payer beaucoup plus et avec “moins d’avantages” :

  • Difficulté à trouver un factor : si la facture est très risquée car le client est très peu solvable il peut être compliqué de trouver un tiers pour financer ses factures. Passer par Bienprêter peut alors être la solution
  • Contraintes liées au contrat de factoring : en général les contrats de factoring se signent sur plusieurs mois et regroupent plusieurs créances. Il y a donc une obligation de volume et de récurrence. Cependant, certaines sociétés ne veulent financer qu’une seule facture ou même qu’une seule partie de la facture.
  • Difficultés de mise en place : négocier un contrat de factoring peut être long et contraignant en termes de pièces et documents à transmettre. Au contraire, on peut voir que le process de Bienprêter est beaucoup plus léger (un des problèmes de la plateforme selon moi)
Je pense que Bienprêter répond à un réel besoin des entreprises et après le crowdfunding immobilier le Crowdfactoring n’est qu’une suite logique pour aider les entreprises à trouver des financements. Mon avis sur le concept est donc positif.

Pourquoi je trouve Bienprêter très léger sur les dossiers présentés aux investisseurs ?

Les dossiers présentés sont pour moi trop légers avec les manquements suivants :

  • Des comptes de la société trop rarement présentés : parfois on a des chiffres dans un tableau très succinct mais on n’a pas les comptes officiels (aucune garantie donc que les chiffres soient vrais). Dans d’autres cas on n’a même pas le chiffre d’affaires. C’est d’autant plus gênant que ce sont des entreprises très liées au président de Bienprêter. Il devrait donc avoir un accès privilégié à ces informations. Pourquoi ne pas les présenter ?
  • Pas de contrat de prêt détaillé : on n’a pas vraiment d’indication sur le contrat de prêt en détail contrairement à de nombreuses autres plateformes ce qui n’est pas très rassurant
  • Pas de trace de facture : c’est pourtant ce que vous financez ! Pourquoi la plateforme ne met pas à disposition les factures signées par les clients avec le détail ? Aussi pourquoi ne transmet-elle pas les devis contractés par la société pour honorer sa future prestation ? Mettre à disposition ces éléments serait rassurant car cela nous permettrait de savoir précisément comment les fonds prêtés sont utilisés. Actuellement je n’ai aucun élément permettant d’assurer que les entreprises qui empruntent n’utilisent pas les fonds pour rembourser une autre dette par exemple (pas de contrat le stipulant et pas de preuve de facture/devis)
Quand je vois les innombrables documentations proposées par les autres plateformes sérieuses de crowdfunding, j’émets quelques doutes quant à la qualité de sourcing des projets par Bienprêter. J’ai d’ailleurs réalisé un comparatif des plateformes de crowdfunding si vous souhaitez trouver des plateformes qui offrent plus de détails.

Analyse de la situation du conflit d'intérêt

Voici le premier mapping de l’environnement actionnarial de Bienprêter (Ulends dans le graphique). 

Bienprêter environnement

Quand on compare cette liste de sociétés à la liste des emprunteurs on se rend compte que +30m€ empruntés l’ont été par des sociétés qui ont (ou ont eu) un lien actionnarial avec Michael Martin. 

On est clairement dans une situation de conflit d’intérêts. Alors oui, certains vont vous dire qu’avec l’agrément PSFP les conflits d’intérêts ne sont plus d’actualité mais je ne peux être d’accord avec cette analyse :

Quand on creuse un peu sur les documents légaux, on peut observer les éléments suivants :

  • Toutes les parts de Michael Martin dans les sociétés qui empruntent sur Bienpêter ont été cédées à Ludivine Boilevin au moment où les plateformes de crowdfunding devaient obtenir le PSFP.
  • Ludivine Boilevin détient des parts dans des SCI qui appartiennent aussi à Michael Martin. On peut donc déjà constater qu’ils ont des intérêts communs 
  • Ludivine Boilevin et Michael Martin ont la même adresse d’habitation. Mr Martin explique cependant qu’il habite à Monaco et que cette adresse a été choisie pour des raisons réglementaires.

Selon M.Martin, il a vendu toutes ses parts dans le groupe Promup à son ancienne bras droit pour se concentrer à 100% sur Bienprêter. Les documents officiels confirment bien ses dires mais des questions restent en suspens (je les détaille plus bas).

Le PSFP c’est quoi  ?

C’est une nouvelle réglementation imposée par l’AMF pour les plateformes de crowdfunding qui vise notamment à réduire les potentiels conflits d’intérêts.

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Les surretés proposées par Bienprêter

Bienprêter en fonction des projets propose différentes sûretés plus ou moins intéressantes. Voici celles qui sont selon moi peu intéressantes :

  • La promesse d’affectation hypothécaire : les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! En réalité c’est une sûreté qui n’a que peu de valeur juridique. 
  • La délégation de paiement : ce n’est pas vraiment une garantie selon moi.

Ce qu’il est important de savoir, c’est que oui les garanties sont importantes mais elles n’effacent pas complètement le risque. Faire valoir ses droits peut être très compliqué et prendre beaucoup de temps surtout quand l’entité censée défendre vos intérêts est très liée avec les sociétés qui vous doivent de l’argent. 

Notre avis sur les frais de Bienprêter

Il y a principalement un type de frais avec Bienprêter qui prend entre 3 et 11% du montant levé (ce qui rend vraiment l’emprunt très cher pour l’entreprise). C’est un niveau de frais conventionnel pour le secteur du crowdfunding. 

Pour les prêteurs c’est “sans frais”.

Les équipes de Bienprêter

Ce que j’aime bien faire quand j’analyse une solution de crowdfunding immobilier, c’est aller voir les profils des employés sur Linkedin vérifier qu’ils ont bien des expériences préalables dans le secteur.

Pour Bienprêter j’ai donc regardé si les employés avaient déjà travaillé en banque (pour le factoring) ou dans des entreprises spécialisées en factoring. J’ai aussi regardé s’il y avait des experts immobiliers car la plateforme propose aussi des projets de promotion immobilière ou de marchand de biens. 

Résultat ?

Rien de concluant, je n’ai trouvé aucun employé avec des expériences cohérentes. Par exemple, leur chargée d’affaires était avant une commerciale itinérante. 

Mon avis sur les équipes de Bienprêter est donc plutôt négatif 

La fiscalité de vos investissement sur Bienprêter

Les revenus que vous allez percevoir sont des intérêts ou des coupons qui proviennent d’une créance. Pour ce type de revenus, l’état prévoit deux possibilités :

  • Imposition au prélèvement forfaitaire unique (le PFU) soit 30% (12,8% de CSG et 17,2% de prélèvements sociaux) des revenus qui sont directement prélevés 
  • Imposition à l’IR. Si vous choisissez ce cas vous serez remboursés des 12,8% de CSG. Ce cas n’est intéressant qui si votre TMI est à 11% ce qui vous ferait économiser 1,8% d’impôts.

Globalement, notre avis est positif sur la fiscalité de Bienprêter et du crowdfunding en général.

L'avis des internautes sur Bienprêter

Avis sur la société de crowdfunding Bienprêter
Avis positif sur Bienprêter
avis négatif sur la société Bienprêter

Les avis sur la plateforme sont globalement très positifs tant de la part des entreprises que des utilisateurs avec néanmoins un point négatif qui revient régulièrement :

  • Il est souvent difficile d’investir dans les projets qui partent très vite et avec des prêteurs tirés au sort 

Avec les statistiques présentées par Bienprêter, on peut tout à fait comprendre les avis positifs sur la solution. Ce qui ne veut pas dire néanmoins que c’est une bonne idée d’investir chez eux.

Est-ce que vous avez le profil pour investir sur Bienprêter ?

Selon moi, vous avez le profil pour investir sur Bienprêter si vus remplissez les conditions suivantes : 

  • Vos investissements prévus sur Bienprêter représentent moins de 10% de votre capital net total 
  • Vous êtes au courant du potentiel conflit d’intérêt entre Bienprêter et le plus gros emprunteur de la plateforme (le groupe Promup) 
  • Vous avez pris connaissance des résultats financiers du groupe Promup et des sociétés sur lesquelles vous désirez investir. 
  • Vous êtes un investisseur expérimenté déjà investi et diversifié sur des actifs plus traditionnels (Actions, immobilier, Or etc..)

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Pour conclure sur Bienprêter

La société Bienprêter n’a pour elle que ses statistiques et une ergonomie agréable. Je suis personnellement très partisan de l’idée que les hommes mentent et pas les chiffres.

Je préfère une société avec de très bonnes statistiques qu’une société avec des statistiques médiocres mais des projets très bien présentés. 

Malheureusement dans le cas de Bienprêter trop d’éléments ne sont pas rassurants et viennent selon moi drastiquement augmenter les risques pour les prêteurs. Personnellement, je ne prendrais pas le risque d’investir avec eux.

Mise à jour suite à mes échanges avec M.Martin, dirigeant de Bienprêter

J’ai décidé de ne pas recommander Bienprêter sur Immocompare pour deux raisons principales :

  • Un potentiel conflit d’intérêts entre M.Martin et les entreprises du groupe Promup (entre 40 et 50% de tous les fonds levés sur Bienprêter)
  • Un manque d’information sur l’état de santé financière du groupe Promup qui emprunte massivement sur Bienprêter (une faillite de Promup serait catastrophique pour Bienprêter et tous les investisseurs de la plateforme).

Suite à mes échanges téléphoniques avec M.Martin je tenais à mettre à jour mon avis et retranscrire son discours pour permettre à chacun de prendre une décision d’investissement en toute connaissance de cause. 

 

Sur le conflit d'intérêts

Mise en contexte : M.Martin était dirigeant du groupe Promup, un nouveau concept qui concurrence les agences immobilières. Connaissant une forte croissance il cherche une solution pour financer son BFR (la société n’est payée qu’une fois le bien vendu mais engage de nombreux frais avant la vente). N’en trouvant aucune, il décide de la créer lui-même (on ne peut qu’applaudir la démarche entrepreneuriale pour le coup) avec Bienprêter. Face au succès de Bienprêter et au nouveau statut PSFP qui limite les conflits d’intérêts, M.Martin décide de céder le groupe Promup à Ludivine Boilevin son ex-bras droit (confirmer par les documents juridiques sur Pappers). M.Martin ne détient donc plus de parts dans les entreprises du Groupe Promup. Voici les points qui m’avaient fait tilter

  • Sur l’adresse : il s’avère que dans les documents juridiques Mme Boilevin et M.Martin ont la même adresse de résidence. J’avais donc personnellement estimé que les deux personnes étaient proches et qu’un conflit d’intérêts était toujours présent entre M.Martin dirigeant de Bienprêter et le groupe Promup principal emprunteur sur la plateforme à cause du lien présumé entre leurs deux dirigeants.
  • La réponse de M.Martin : son adresse de résidence est en effet le même que Mme Boilevin pour des raisons réglementaires (il doit résider en France) mais il n’entretien que des relations professionnelles avec Mme Boilevin. Toujours selon ses dires, il existe un seul conflit d’intérêts entre lui et Promup : il détient à titre personnel les locaux de la société Promup à travers une SCI (si Promup fait faillite, il perd un locataire). 
  • Pour conclure sur le conflit d’intérêts : il est dans tous les cas impossible de vérifier la nature de la relation entre Mr Martin et Mme Boilevin mais le discours est cohérent. Mme Boilevin, aurait donc mis en place un LBO pour racheter les parts de M.Martin pour le sortir à 100% de Promup. M.Martin serait donc à 100% sur le projet Bienprêter. 
Suite à l’appel j’ai continué mon analyse et il reste selon moi des questions en suspend que je poserai à Mr Martin
  1. Si les relations sont professionnelles et que Promup fonctionne bien, la société aurait dû être vendue pour un beau montant à Mme Boilevin. Dans les contrats je vois que les sociétés ont été vendues à la valeur nominale des actions soit 18,2k€. 
  2. Autre point si les sociétés ont été vendues pour un gros montant et financées par des banques, je devrais voir des dettes long-terme dans les comptes de la société. Mais fin 2022 je ne vois rien.  
  3. Enfin, je vois que Mme Boilevin et Mr Martin détiennent ensemble et à parts égales plusieurs SCI. Ils détiennent donc des biens immobiliers ensemble. 
Mes questions sont donc les suivantes : Quel a été le montant d’acquisition de Promup ? Où est la dette qui a permis de financer cette acquisition ? Quels sont les biens détenus par ces SCI ?

Sur la santé du Groupe Promup

Mise en contexte : le groupe est une nébuleuse de plusieurs sociétés pour lesquelles je n’ai que très peu d’informations (quelques comptes pour 2022). J’ai donc demandé s’il était possible d’accéder aux comptes du groupe. 

La réponse de Mr Martin : le groupe Promup fonctionne très bien et est en hyper croissance. Parler des chiffres publiquement est en revanche très compliqué car de tels chiffres attirent les convoitises mais aussi les foudres des concurrents ce qui peut impacter négativement le business de Promup et de tout le groupe. 

J’ai aussi amené mon inquiétude quant à l’utilisation de la dette sur Bienprêter qui selon les comptes 2022 détruisent de la valeur. Je m’explique :

Fin 2022 la société à 12M€ de créances clients. Pour financer ces créances, les comptes indiquent 11M€ de dettes court termes. Le taux de rémunération de cette dette est de 11% sur Bienprêter. Quand les clients remboursent (s’ils le font) Promup va recevoir 12M€ mais va devoir rembourser 12,5M€. Normalement l’affacturage est intéressant quand on doit financer moins que ce qu’on nous doit. Je ne comprends donc pas ce point. Encore une fois, il me faudrait tous les comptes pour faire une analyse plus poussée mais je ne pense pas les obtenir. 

La réponse de Mr Martin : en effet la dette coûte cher mais elle est nécessaire pour financer l’hyper croissance du groupe. Il y a d’autres sociétés dans le Groupe qui fonctionnent très bien aussi.

 

Sur la dette bancaire : lever de la dette pour financer une opération de LBO dans une boite en forte croissance et avec un très gros BFR est financièrement assez dangereux pour la société. Car en plus de devoir financer son BFR elle doit rembourse la dette contractée. En tout cas ça ajoute une part de risque importante.

 

MAJ Ocotbre 2024 - Encore des questions !

Mise en contexte : les comptes de Promup ont été publiés publiquement sur Pappers. nous avons donc accès au compte de résultat et au bilan de la société…

Il y a beaucoup de points qui sont inquiétants et je vous laisse regarder le commentaire de GREG qui les résume très bien. Personnellement je vais m’attarder sur un seul point. Les créances clients. 

C’est quoi une créance client ? Si vous vendez un service à quelqu’un et que vous avez réalisé ce service, vous émettez une facture. Imaginons qu’elle est de 100€. Si les 100€ sont payés immédiatement, votre chiffre d’affaires fait + 100 et votre cash + 100. Si vous n’êtes pas payé directement, votre CA fait + 100 et vos créances clients font + 100. Une fois la créance client payée, les créances clients font -100 et le cash +100 

Ce qu’il faut comprendre c’est que le chiffre d’affaires ne veut pas dire que vous faites rentrer du cash. 

Comment évoluent des créances clients ? Il est logique de voir des créances clients augmenter avec un chiffre d’affaires qui augmente. En effet vous avez plus de clients et donc plus “d’impayés”. En revanche des créances clients qui augmentent et un CA qui stagne signifie que vos clients ne vous payent pas.

Quid de Promup ?

Selon Pappers :

Chiffre d’affaires

  • 2020 3,9m€ de CA 
  • 2021 : pas d’info 
  • 2022 : 4,0m€ de CA 
  • 2023 : 3,9€ de CA 
Première remarque, Mr Martin nous disait que Promup était en hyper croissance. Les chiffres n’ont pas l’air de lui donner raison. 

Créances clients :

  • 2020 : pas d’info
  • 2021 : 7,7m€
  • 2022 : 12,1m€
  • 2023 : 15,8m€ 
Donc le CA stagne mais les créances clients explosent ! +4,4m€ de 2021 à 2022 et +3,7m€ de 2022 à 2023. J’ai déjà une grosse incompréhension sur les chiffres. 

Les créances clients ne devraient pas pouvoir augmenter plus que le CA réalisé. SI je facture 100 à mes clients sur une année, mon CA fait +100.  Si aucun des clients ne paie, alors mes créances augmentent de +100.  Promup facture à ses clients 4m€ en 2022 mais ses clients lui doivent 4,4m€ de + qu’en 2021… J’ai demandé à un comptable et lui aussi ne comprend pas. 

Si on regardait juste ces chiffres, on pourrait en déduire que Promup ne se fait jamais payer et continue de vivre grâce au financement. Clairement ça sent pas bon.

Cependant, les voies de la comptabilité sont parfois impénétrables. Il y a peut-être quelque chose que je ne vois pas et une explication à ces drôles de chiffres. Si vous avez plus d’informations ou un avis merci de les donner en commentaires. J’aimerais beaucoup aussi avoir l’avis des défenseurs de Bienprêter.

Une chose est certaine, prêter à cette société sans explications détaillées est un immense risque pour les investisseurs. N’importe quel prêteur a le droit de demander des explications ! 

Petits bonus :

  • Une tréso à 200k€ pour 19m€ de dettes
  • Un mouvement assez bizarre sur le compte des dettes avec 7m€ d’euros arrivés en 2023 sur un compte qui pourrait être des comptes courants d’associés. 
  • Une très faible capitalisation 
De nombreux autres bonus en commentaire 😉

Mise à jour suite à mes échanges avec Damien dirigeant de Fenêtre & Style, emprunteur sur Bienprêter

  • Mise en contexte sur F&S : la société pose et remplace des fenêtres et des menuiseries chez les particuliers et des entreprises. Selon Damien l’entreprise est en forte croissance et les commandes affluent. La croissance est bon signe mais pose aussi de nombreux problèmes. Le principal étant le financement de cette croissance. Celle-ci est trop importante pour que Damien arrive à se faire financer par une Banque. Il est alors mis en relation avec Bienprêter pour lever de l’argent.
  • Mise en contexte de l’appel: Damien nous a d’abord contacté le 27 août 2024 souhaitant témoigner de son expérience d’emprunteur sur la plateforme Bienprêter. Il s’est rétracté dans un premier temps avant de revenir vers nous le 16 octobre 2024. Nous avons échangé 15 minutes au téléphone suivi de mail et sms.
  • Est-ce que Damien est bien le dirigeant de F&S comme il le prétend ? Entre son récit très précis et détaillé, sa connaissance des membres de Bienprêter et un screenshot de son compte sur ladite plateforme, je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être le cas. Mais je n’ai que ces éléments en ma possession (je n’ai pas demandé sa carte d’identité je vous avoue ahah 😊)

Chronologie de l'affaire entre F&S et Bienprêter

F&S commence par emprunter 25 282€ le 31/07/2022. Elle va ensuite enchaîner avec 24 000€ levés le lendemain puis 53k€ le 03/10/2022 et enfin 60k€ le 19/11/2022. 

En l’espace de 4 mois la société emprunte 162k€ sur Bienprêter. Son CA 2021 était à peine de 400k€ pour 33k€ de bénéfices (ces emprunts lui coûtent 15k€ d’intérêts environ).

Les précisions de Damien sur ces premiers emprunts : F&S avait réussi à décrocher un gros contrat à 200k€ (50% du CA n-1, c’est fort !) mais ne va pas pouvoir le financer tout seul et passe par Bienprêter pour se financer. Selon lui il demande 100k€ sur remboursables au bout 12 mois. Dans les faits, il emprunte en deux tranches. Une à 50k€ sur 12 mois et une à 60k€ sur 18 mois. Les informations sont plutôt concordantes. Il n’a en revanche pas mentionné ses deux premiers emprunts sur la plateforme.

6 mois plus tard, l’affaire se complique… 

Selon Damien : Le chantier prend plus de temps que prévu et F&S ne sera pas payé à temps par son client pour rembourser les prêteurs. Damien sollicite alors Bienprêter pour mettre en place une prorogation du délai de remboursement. Après quelques mois compliqués de négociation (je vous passe les détails) Bienprêter propose la solution suivante. F&S fera financer d’autres créances sur la plateforme pour rembourser ce premier emprunt.

Une grave accusation à l’encontre de Bienprêter : ce que Damien m’annonce tout simplement c’est que Bienprêter rembourse les prêteurs avec de nouveaux emprunts. Je tiens à préciser qu’à ce jour, je n’ai aucune preuve tangible qui me permettrait de vérifier la véracité de ces propos.

A partir du 30/06/2023  jusqu’au 31/07/2024 le rythme des emprunts de F&S va exploser. La société va alors emprunter 520k€ sur 24 factures (source plateforme Bienprêter) !

Au final la société ne peut plus suivre le rythme des remboursements et est placée et redressement judiciaire le 04/10/2023. La société déclare 370k€ de pertes pour son exercice clos le 31 décembre 2023 (source pappers).

 

Bienprêter en cause dans cette affaire ?

Sur un potentiel Ponzi : si ce que dit Damien est vrai c’est en effet très grave car Bienprêter tromperait ses investisseurs quant à l’utilisation de leur argent. Cependant, il m’est impossible pour le moment d’affirmer ou d’infirmer ces propos par des preuves. 

Autre point Damien a bien précisé que Bienprêter lui a demandé de nouvelles créances. Ils ne se sont donc pas mis d’accord pour financer du vent. Il y a bien quelque chose derrière. 

En bref sur le Ponzi je ne peux pas vraiment conclure et chacun se fera son opinion. Seul le temps nous donnera la réponse.

Sur la sélectivité de Bienprêter : bon sur ce point je vais être cash je suis choqué. Damien m’a régulièrement précisé que Bienprêter ne lui a demandé son bilan qu’une seule fois au début de leurs échanges puis plus rien. Force est de constater que ç’a l’air vrai.

Comme je l’ai déjà mentionné, F&S a clôturé son exercice 2023 avec 370k€ de pertes ! Malgré ce résultat, F&S a pu emprunter 365k€ sur la plateforme Bienprêter en 2024. Cerise sur la gâteau, les chiffres présentés sur les premiers projets de 2024 sont encore ceux de 2021 (puis 2022 à partir de mi-2024). (Petite incohérence sur ce point soit Damien a transmis son bilan soit Bienprêter a inventer les chiffres mais ça me semblerait étonnant => Damien si tu as transmis ton bilan 2022 merci de le mentionner en commentaire 🙂 )

Comment ne pas demander à une société ses résultats à chaque fois qu’elle emprunte auprès de particuliers ? Alors on pourrait entendre que Damien a fait traîner en ne transmettant pas ses comptes, mais un acte sur Pappers a été déposé en Juin 2024 stipulant mot pour mot les pertes de 370k€ de la société en 2023. Cependant, ça n’a pas empêché F&S d’emprunter 100k€ entre la date de parution de ce document publique et juillet 2024. La moindre des choses serait de refuser des entreprises qui soit ne souhaitent pas transmettre leurs comptes, soit ont 370k€ de pertes. 

En conclusion sur F&S

Damien a aussi porté d’autres accusations sur Bienprêter. Il n’aurait par exemple jamais été caution personnelle alors que Bienprêter le mentionne sur de nombreux projets. 

Il y a aussi un point intéressant qu’il a soulevé sur les frais (preuve screen à l’appui). Sur un financement de 35k€ sur 24 mois Bienprêter prendrait 7k€ de frais soit 20% du montant levé hors intérêts de remboursement. Si on prend les intérêts en plus à 10% annuel. Pour toucher 28k€ de tréso la société devrait payer 14k€ en frais et intérêts ! Selon Damien, seules des entreprises en difficulté pourraient accepter de telles conditions. Je suis un peu obligé de le rejoindre sur ce point.

Update sur les frais :  sur les 7k€ de frais de Bienprêter je n’ai que les preuves des frais de transaction et de la commission de Bienprêter. Le plus gros de ces frais seraient selon Damien mensuels à 182€/mois soit +4k€ sur 24 mois. Si on enlève cette partie on serait plus à 10k€ euros de frais pour 32k€ de trèso => une tarification plus raisonnable. J’attends de nouveaux documents de la part de Damien pour finaliser ce point. 

Alors oui, je comprends les commentaires qui disent que Damien n’est pas tout blanc non plus mais ce n’est pas vraiment le sujet. Chacun se fera encore son avis mais selon moi ça confirme mon refus d’investir. Hâte d’avoir vos retours en commentaire ! Si selon vous je fais une erreur de jugement, n’hésitez pas à le mentionner 😉

Alors j'investis ou pas ?

Suite à ces échanges je ne peux que saluer l’effort de Mr.Martin d’avoir pris le temps d’échanger avec moi. Mais au vu de la très forte exposition de Bienprêter à un seul emprunteur qui est sans doute encore plus à risque avec un endettement important pour financer le rachat, je continue à dire que je n’investirai pas. Il y a trop d’éléments que je ne maîtrise pas et qui ne me permette pas de bien gérer mon risque sur cette plateforme.

Personnellement, j’ai déjà fait l’erreur d’investir avec un risque non maîtrisé, poussé par l’appât du gain facile et je ne souhaite pas reproduire cette erreur. Libre à chacun ensuite de prendre ses propres décisions.

J’espère en tout cas vous avoir apporté plus d’éléments sur cette plateforme. Je le répète, mais je n’ai aucun intérêt à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. J’aurais même plus d’intérêts à dire que c’est super et de mettre un lien de parrainage, mais ce n’est pas ma philosophie. J’ai fait mon maximum pour avoir le moins de biais possible dans cette analyse et je reste ouvert aux critiques constructives.

Dernier point sur l’équipe. J’ai continué mes recherches, mais je n’ai pas pu trouver le parcours du gestionnaire de risque chez Bienprêter.

FAQ

Dire que Bienprêter une arnaque serait de la diffamation. Cependant on peut clairement remettre en cause le mauvais alignement des intérêts entre la société et les investisseurs qui prêtent de l’argent à des sociétés détenues par une personne intimement liée au président et actionnaire de Bienprêter.

Bienprêter et Publicimm ne sont pas les mêmes sociétés en revanche elles sont détenues par des actionnaires qui sont très liés ce qui pose un problème de conflit d’intérêts.

Bienprêter n’a pas une activité qui lui impose d’être enregistrée à l’Orias. En revanche, elle détient l’agrément PSFP délivré par l’AMF.

Photo du co-fondateur d'Immocompare

Thibault

Après un Master en Finance, Thibault travaille plus de 2 ans en financement bancaire puis en fusion acquisition avant de travailler dans l’investissement non-côté (Private Equity). Passionné d’investissement et d’immobilier depuis plusieurs années, il décide de partager ses analyses avec Immocompare. Il obtient aussi la certification AMF, preuve de ses connaissances approfondies en gestion financière.

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1 702 réflexions sur “Bienprêter avis : y a t’il anguille sous roche ?”

  1. Bonjour,
    Je confirme, je n’ai pas reçu la totalité non plus de mes remboursements ce mois-ci. Peut-être que cela pourrait être le signe que le système commence à montrer ses limites : jusqu’à présent Bienprêter semblait masquer les manques en avançant l’argent pour donner l’impression que tout roulait. Mais si certains emprunteurs en cavalerie pure ne suivent plus, on pourrait voir apparaître ce type d’écarts dans nos échéanciers.

    À suivre, car si cela devait s’étendre, la plateforme n’aurait sans doute plus la possibilité de camoufler tous les trous.

    1. Les remboursements ont eu lieu en totalité pour ma part, le 7 était un dimanche. Peut-être un disfonctionnement qui a demandé une intervention humaine et donc attendre le lundi !
      Mais bon un message explicatif pour s’excuser serait plus transparent !

      1. @JOHN-WOLFF

        Dire que c’est juste un “décalage d’un jour” parce que le 7 était un dimanche, c’est un peu court. Sur une plateforme censée automatiser les flux financiers, un simple jour férié ou un week-end ne devrait pas bloquer les remboursements.

        Quand ça coïncide avec d’autres signaux (projets remplis plus lentement, communication floue, précédents remboursements “pris en charge” par BienPrêter au lieu des emprunteurs…), ça ressemble davantage à un problème de trésorerie qu’à un bug isolé.

        Une explication claire et proactive de leur part serait la moindre des choses si tout était sain. Minimiser ou banaliser le retard sans transparence ne renforce pas la confiance des prêteurs.

  2. Tiens, demain petite commande de vins sur la société Private Win… dont le dirigeant , d’après le site Word, trading,a déjà été condamné pour escroquerie. (Voir sur ce forum la date où la société avait levé 1 million d’euros en août). Et on en remet une deuxième couche !

  3. On est clairement sorti du simple “retard technique”. Jusqu’à présent, BienPrêter compensait systématiquement les trous : peu importe si l’emprunteur payait ou non, l’argent tombait quand même.

    Le fait que, pour la première fois, certains voient une incohérence entre l’attendu et le payé prouve une chose :
    les soit la trésorerie de secours est à sec,
    soit ils n’ont plus le droit de l’utiliser (contrôle AMF en cours ?).

    Dans tous les cas, ça veut dire que le mécanisme de couverture des défauts n’est plus opérationnel.
    Autrement dit : le vernis craque, et ce n’est probablement que le début.

  4. De plus en plus lunaire sur A&S :
    – un intervenant, look quartiers nord de Marseille, se demande s’il pouvait apporter ses intérêts BP en tant que revenus réguliers pour obtenir un prêt immobilier. Comme si une banque pouvait prendre en compte des revenus mensuels qui vont décroître pour finir à 0 dans les 12-15 prochains mois, pour garantir le remboursement d’un prêt sur 15-20 ans. Sans parler du fait que les remboursements du capital sont tout sauf garantis.
    – un autre, @dariusphildar, qui écrit difficilement en français (à vrai dire on ne comprend rien à ce qu’il dit), écrit des pages et des pages pour s’étonner qu’on ne puisse pas savoir sur quel projet est investi un bonus reçu dans le cadre de leur jeu et pour raconter ses échanges avec le chat BP. Enfin si j’ai bien compris ce qu’il disait, parce que c’est assez difficile à lire.

  5. salut les blasés;les suspicieux, les sérial douteux, mauvaise nouvelle une nouvelle fois pour vous, le robot d’investissement revient. bah zut alors une fois de plus BP prouve que c’est sérieux puisque l’amf a validé. caramba je l’aurais un jour je l’aurais
    lol

  6. Caramba, encore raté !
    Faire croire que l’AMF aurait validé le retour du robot, alors qu’elle l’a interdit pour gestion sous mandat illégale, c’est gonflé…

    On est plutôt face à une annonce marketing à la con : un pseudo-robot qui n’a rien à voir avec l’ancien, juste pour rassurer les prêteurs.

    Pendant ce temps, 12 projets traînent sur le site, dont la moitié depuis plus de 15 jours… Si j’étais mauvaise langue, je dirais que la cavalerie a perdu son cheval, que la machine à recycler l’argent s’est enrayée, et que la pyramide commence à trembler.

    Caramba, je l’aurai un jour, je l’aurai… mais sûrement pas avec vos mails publicitaires mal ficelés. 😏

  7. Bonjour à tous ?
    Vous avez vu la société Imp construction vient de rembourser ses 7 projets par anticipation qui ont été élevés ces derniers et ensuite bienprêter à effacé toute trace de l’emprunteur
    Je trouve ça assez curieux…
    Un emprunteur qui lève 7 prêts en quelques mois à 15 %, et moins de 6 mois après, tout est remboursé par anticipation et effacé du site.
    Sur le plan économique, ça colle pas trop : pourquoi payer des taux si élevés pour rendre l’argent aussi vite ?
    En plus, l’entreprise est localisée à Brignoles, là où on retrouve souvent les mêmes cercles.
    Du coup, je me demande si on n’est pas face à un montage un peu spécial… avec des sociétés de complaisance, voire des prête-noms, qui serviraient juste à faire tourner les flux.
    Je dis pas que c’est ça, mais la coïncidence interroge.
    Et cela n’en déplaise aux mecs qui se mettent des œillères

        1. celui que j’ai mis c’est un projet dont j’ai reçu le remboursement justement donc oui ce qui est on était remboursé sont encore la.

          Sur d’autre plateforme j’ai recoit aussi des remboursement anticipé, il n’y a rien d’exceptionnel.

    1. C’est bizarre, en effet. Surtout que le projet consistait dans de la construction de gros oeuvre, projets qui prennent rarement de l’avance… Ou il a trouvé un refinancement, ou c’est un truc un peu moins clair. Comme d’habitude avec BP, aucune explication. La transparence n’est vraiment pas leur fort.

  8. Effectivement ,j’ai fais le même constat , ce n’est pas une première cette situation.
    On a déjà vu plusieurs remboursements anticipés, souvent groupés, sans la moindre communication officielle de Bienprêter.
    À chaque fois, les dossiers disparaissent du site aussitôt, comme si on voulait effacer les traces plutôt qu’expliquer.

    Sur un marché normal, on se réjouirait que les emprunteurs remboursent plus vite… mais quand ça devient récurrent, avec des taux à 14-15 % et zéro explication, ça ressemble plus à des flux qui tournent entre « amis » qu’à de la gestion saine.

    On a l’impression qu’à chaque trou de trésorerie, un projet sort, lève des fonds, rembourse en avance et s’évapore. Toujours sans info claire aux prêteurs…
    La coïncidence commence à faire beaucoup, et le manque de transparence devient franchement gênant

  9. BienPrêter nous rejoue le grand retour du « robot »…

    Sauf que ce n’est plus du tout le robot que l’AMF a interdit.
    Avant : l’Autopilot investissait à votre place, ce qui relevait d’une gestion sous mandat (interdite sans agrément).
    Aujourd’hui : le « robot » se contente de proposer des projets… et c’est vous qui devez cliquer.

    Donc non, l’AMF n’a rien “ré-autorisé”. La plateforme a simplement rebaptisé un système d’alerte en « robot » pour faire croire qu’ils ont retrouvé leur super-pouvoir.

    Aucune trace d’un communiqué AMF ou ACPR confirmant la conformité du nouveau dispositif.
    Conclusion : on est devant un tour de passe-passe marketing, pas un retour du vrai robot.

    Ce genre de communication entretient l’illusion d’une protection et pousse les gens à investir sans comprendre que le montage a juste changé de façade.

    ⚠️ Méfiez-vous : tant que l’AMF ne publie pas noir sur blanc que c’est conforme, c’est BienPrêter qui raconte l’histoire… et on a déjà vu ce que valaient leurs histoires quand il s’agit de rassurer les prêteurs.

    1. Je ne connais pas Debitum, je suis déjà sur Peeberry, Swaper et Maclear, en ce qui concerne les plateformes de P2P. J’ai atteint ma limite de 40 000 € sur Peerberry et je continue à monter sur les deux autres pour atteindre probablement le même montant. J’y mets entre autres l’argent de Bienprêter où je désinvestis tous les mois jusqu’à ce que mon capital restant dû soit inférieur à mes intérêts bruts touchés. Je serai alors sûr de n’avoir rien perdu sur cette plateforme.
      A&S est dépassé par ces plateformes, son animateur Patrick cherche à les dénigrer parce qu’elles font de l’ombre à son principal employeur Bienprêter. Et on le comprend facilement quand on voit par exemple la différence de description d’un projet Maclear par rapport à un projet Bienprêter.
      Ses arguments sont complètement fallacieux :
      – pas d’IFU : faux, elle délivrent toutes un relevé annuel des intérêts payés ; il suffit de reporter le montant dans sa déclaration d’impôts ; pas plus compliqué que pour Bienprêter qui ne déclare JAMAIS aux impôts les montants payés, il faut les reporter manuellement tous les ans ;
      – risque de double imposition : faux, aucun prélèvement dans le pays de la plateforme ; au contraire GROS AVANTAGE il n’y a pas de prélèvement à la source du PFU ce qui permet d’avoir un différé d’impôts de 6 à 18 mois ! Pendant ce temps les intérêts payés tous les jours produisent à leur tour des intérêts, ce qui augmente encore le TRI déjà généreux d’environ 0,5 point ;
      – obligation de déclarer les comptes à l’étranger : oui, ça prend 5 minutes et que la première année ;
      – pas d’agrément PSFP : vrai, elles opèrent selon d’autres normes et règlements ;
      – pas d’indicateurs de performance : faux, elles publient toutes des statistiques et notamment les taux de retard et de défaut.
      Bref, je ne vois que des avantages à ces plateformes : clarté et simplicité, taux élevés, durées courtes, système de garantie, pas de prélèvement à la source, système de bonus, 0 défaut. Seuls bémols : sur Peerberry il faut être présent tous les matins entre 7h30 et 8h30 pour investir, sur Swaper, si tout se fait en automatique (100% passif), le cash drag est assez élevé, de l’ordre de 10% à 15% (on perd donc 1,2 à 1,5 point de TRI sur 12% ou 14% avec bonus, ce qui reste confortable.

        1. La plupart de mes projets sont à 9%, donc 10% avec mon bonus de 1%. J’ai programmé mon filtre en manuel de cette façon. Mais parfois j’ai trop de cash et j’investis sur des projets plus longs (6 mois, voire un an) et à des taux plus faibles.
          Peerberry a baissé ses taux il y a quelques mois. Mon TRI brut est à 9,59% d’après mes calculs (au bout de deux ans), le site affiche 9,88% de son côté. A mon avis c’est plus élevé car ils ne doivent pas tenir compte du cash non investi.

  10. Depuis plus d’un an et demi, certains d’entre vous pointent des incohérences récurrentes dans plusieurs dossiers BienPrêter.
    Sur le forum Argent-et-Salaire, connu pour être historiquement très favorable à BienPrêter – certains parlaient même de la plateforme comme de “la poule aux œufs d’or” – ces critiques étaient longtemps minimisées ou censurées.
    Mais ces derniers jours, on voit apparaître un changement de ton net :
    – À propos du projet TEXTILE 88, un investisseur anciennement enthousiaste a écrit :
    « plus je creuse, plus je trouve des loups… je n’ai gardé qu’un seul prêt sur ce dossier », en s’interrogeant sur la capacité d’une entreprise radiée à livrer de grosses commandes.
    – D’autres soulignent que si certains projets sont remboursés par anticipation, d’autres restent opaques et soulèvent de vraies questions de crédibilité.
    – Même le modérateur habituellement protecteur de la plateforme a dû intervenir pour calmer le débat, signe que la confiance n’est plus totale.

    Cela montre que les alertes lancées depuis longtemps n’étaient pas sans fondement et que la communauté elle-même commence à ouvrir les yeux.
    Avec l’échéance des remboursements du 6 du mois, la réaction des investisseurs sera un vrai test pour la confiance restante.
    À suivre attentivement…

    1. Il y a encore de belles perles qu’on a, il me semble, encore jamais abordé.

      Exemple ; VERT AGRICOLE de son vrai nom VTR AGRICOLE.

      11 emprunts totalisant plus de 2 millions d’€, le premier datant de fin 2024, 9 des 11 emprunts se sont fait en 2025, le dernier ayant été finalisé le 19/06/2025.
      Aucun à ma connaissance n’étant à ce jour remboursé, que ce soit par anticipation ou parce qu’il est arrivé à échéance.

      Si je ne m’abuse, des informations publiques sont plus qu’alarmante à recouper avec ces faits.
      C’est (ou plutôt, c’était) une SASU au capital social de 1 000 €.
      Un PV signé et certifié électroniquement au 22/07/2025 actant que l’associé unique, lors d’une réunion le 31/12/2024, a décidé la dissolution anticipée de la société et sa liquidation amiable à cette date, l’associé unique et dirigeant se nommant liquidateur.

      De ce fait, la société a officiellement cessé son activité le 31 décembre 2024…
      À ma connaissance, Bienprêter n’a fait aucun communiqué sur le sujet.

      1. Merci pour la recherche, encore un cadavre si je comprends bien. Au lieu de distribuer 1 million pour leur concours à la noix, ils feraient mieux de le garder pour rembourser tous ces défauts.
        Pendant ce temps, les tocards de A&S se demandent pourquoi on communique ici et pas sur leur forum. Mais parce que là-bas on est déjà censuré depuis longtemps pour avoir dit la vérité sur BP ! Il n’y a qu’à voir à quelle vitesse l’incompétent mdo100 dégaine puis met à exécution la menace de censure dès qu’un propos soulève un petit problème sur BP. Voilà ce qu’il répond à lolodu95 qui s’est contenté de copier/coller un échange sur FB avec BP soulevant le problème textile88, sans aucune grossièreté ni insulte envers qui que ce soit :
        “@lolodu95,
        Je te mets en garde, la grossièreté n’a pas sa place sur ce forum et les insultes envers les membres seront sanctionnées sans avertissement supplémentaire.”
        Il ne se rend même pas compte que son attitude et celle de son boss, Patrick, blogueur à l’orthographe douteuse qui complète sa retraite avec des contrats de marketing avec BP et d’autres plateformes, va à l’encontre de son objectif de défendre coûte que coûte Bienprêter. Quand on a comme seuls arguments la censure et “BP a toujours remboursé les prêts”, on a une crédibilité proche de zéro.

    2. Etonnant que ces commentaires ne soient pas censurés, en effet. Il y a quelques temps, ces commentaires auraient été censurés immédiatement par Patrick, mdo100 et le troisième censeur qui a disparu. Aujourd’hui mdo100 se contente de dire que ces commentaires qui posent les bonnes questions sont agressifs. Lui ne s’en pose jamais.
      J’ai réussi à revendre mes prêts Textile88 sur BPFlex (merci aux gogos qui ont racheté), mais pas le dernier, BP m’a informé que ma demande de rachat avait été radiée. Ca ne sent vraiment pas très bon. Et BP qui dit, ne vous en faites pas on a une caution personnelle qui permettra de rembourser tout le monde, avec intérêts bien sûr (on se rappelle de Techni Gym, capital remboursé avec 2 ans de retard, sans aucun intérêt durant cette période). Quand on sait qu’une caution personnelle n’a absolument aucune valeur, cela laisse rêveur.
      Quant au 6 prochain, pour moi ce sera comme tous les 6 : je sors ! Mais plus grand chose à sortir, vu les nombreux remboursements anticipés. Novembre sera beaucoup plus important avec échéance de beaucoup de Promup de 30 mois, plus de 12 000€ à sortir.

  11. Franchement, on se moque de qui ?!

    J’ai lu la communication de BienPrêter sur Textile 88 et je tombe de ma chaise.
    On nous explique qu’ils vont « activer la caution personnelle » de la gérante dans 7 jours…

    Pour rappel, on a financé plus de 700 000 € à une boîte radiée depuis des mois, dirigée par une jeune de 25 ans en auto-entreprise dans la vie pour une activité d’Onglerie
    Et aujourd’hui on nous fait croire qu’une simple “mise en demeure” va régler le problème ?

    Pour ceux qui ne connaissent pas la réalité juridique :
    •Une caution personnelle n’est exécutable que si elle est valable et correctement rédigée (acte de caution solidaire, signé, conforme, etc.).
    •Même dans ce cas, il faut une décision de justice exécutoire pour pouvoir la faire jouer → procédure, jugement, titre exécutoire, huissier… Ça prend des mois, souvent des années.
    •Et encore faut-il que la personne soit solvable : s’il n’y a rien à saisir, on ne récupère rien.
    •Penser que l’argent sera récupéré et redistribué en 7 jours est un pur écran de fumée.

    Ce discours est une façon de gagner du temps et de calmer les prêteurs.
    On est en train de voir que derrière les beaux discours de “sécurisation”, il n’y a aucune anticipation réelle des risques, juste de la communication de crise.

    J’ai l’impression qu’on se fout ouvertement de nous.
    C’est exactement pour ça que je perds confiance : on nous vend des “garanties” qui sont du papier sans valeur dans les faits.

  12. Qui a vu la com bienprêter sur textile 88
    Franchement, ils osent, tout, on reprend une de leurs phrases à la virgule près :

    “Dans une mesure de prévention pour protéger les prêteurs…”

    Prévention ?!
    La boîte est radiée depuis août et ce sont des utilisateurs du forum A&S qui l’ont découvert, pas BienPrêter.
    Ils ont dormi tout l’été, et maintenant ils se pointent en expliquant qu’ils “anticipent” …

    Ensuite, le grand remède miracle : activer la caution personnelle sous 7 jours.

    Soyons sérieux deux secondes :
    – il faut déjà que la caution existe car ils ne fournissent jamais un papier de preuve officielle
    – puis si elle existe et est valable il faut passer par le tribunal, obtenir un jugement, un titre exécutoire,
    – ensuite seulement l’huissier peut saisir…
    Et encore faut-il qu’il y ait quelque chose à saisir.

    Autant dire que leur bouton magique de “caution activée sous 7 jours” vaut à peu près autant qu’un ticket de Monopoly.

    Mais le vrai révélateur, c’est qu’ils annoncent d’eux-mêmes un retard de paiement sur les intérêts du 6 octobre.

    L’an dernier, ils auraient payé rubis sur l’ongle et fanfaronné sur leur “solidité”. , leur «  fond de garantie « 
    Cette fois, ils préviennent à l’avance qu’ils ne paieront pas à temps.

    → Ça veut dire une seule chose : la caisse est vide.

    Tant qu’il y avait de la trésorerie pour boucher les trous, ils jouaient les chevaliers blancs.
    Dès qu’il n’y a plus de cash, on voit la vraie mécanique : des projets bancals et un montage qui ne tient plus debout.

    Alors leur discours de “prévention pour protéger les prêteurs”…
    C’est juste préparer le terrain pour que la pilule passe mieux.

    Comment vont-ils faire pour tous les sociétés en liquidation où ils payent à leur place ?

  13. À tous les aficionados d’Argent-et-Salaire qui commente mon intervention isur ce forum, et qui quoi qu’il arrive, trouvent toujours une excuse pour se remettre la tête dans le sac…

    On peut bien rigoler de la ponctuation ou inventer des histoires de “profil fantôme” parce que le message a des tirets ou un style un peu trop propre.

    La réalité, c’est que c’est bien un investisseur qui écrit, simplement avec l’aide d’un correcteur d’orthographe/assistant d’écriture (histoire d’éviter les fautes, c’est tout).

    Mais pendant qu’on perd du temps à discuter de la mise en page, TEXTILE 88 est radiée depuis août, certains remboursements continuent on ne sait pas avec quel argent, et le fameux “fonds de garantie” n’a jamais eu d’agrément AMF.

    Ces faits sont publics et vérifiables.

    La vraie question n’est pas qui écrit ni comment c’est écrit, mais qui rembourse réellement et combien de temps cela peut encore durer.

  14. Y’a un gars sur Argent & Salaire qui racontait qu’il s’était fait contrôler par sa banque à cause de ses virements liés à BienPrêter.

    J’en ai parlé à un ami banquier : sa réaction a été très claire “c’est franchement anormal pour une plateforme française”.

    Normalement, quand tu investis sur une plateforme régulée PSFP, ton argent passe par un compte ségrégué en France ou en UE (genre Lemonway, Treezor…).
    Donc la banque voit juste un virement SEPA classique et ne bouge pas.

    Là, avec BienPrêter, les dépôts passent par NIUM / ULENDS, un prestataire de paiement étranger.
    La banque du client voit ça comme un virement international et déclenche automatiquement un contrôle, car ça rentre dans les critères de suspicion LCB-FT (blanchiment).

    Mon ami banquier m’a dit que c’est exactement ce type de montage qui déclenche les alertes internes : pas parce que les gens soupçonnent d’office une fraude, mais parce que c’est un flux hors circuit SEPA normal et que ça colle aux scénarios de cavalerie ou de blanchiment.

    Pour une plateforme censée être régulée en France, c’est quand même très étrange.
    Et à mon avis, c’est typiquement le genre de truc que l’AMF ou l’ACPR devraient clarifier, parce qu’entre un circuit clair et un circuit offshore, la différence n’est pas juste technique.

  15. Demain, 6 octobre 2025, c’est jour de paie. Préparez votre virement pour l’envoyer juste après minuit, heure à laquelle il sera possible de le faire.

  16. Décidément, BienPrêter vient encore de réaliser un petit miracle financier :
    la “caution personnelle du dirigeant” de Textile 88 aurait été “activée”, permettant de rembourser quatre projets d’un coup.
    Sans jugement, sans huissier, sans délai, sans document… mais avec un grand communiqué triomphal !
    On nous explique que tout s’est déroulé comme prévu, que l’intégralité des créances est soldée et que cette issue confirme l’efficacité des mécanismes de protection.
    Bref, la plateforme la plus efficace du pays… du moins sur le papier.
    Parce que dans les faits, on n’a aucune trace d’acte de caution, aucun chiffre, aucune date.
    Juste un message qui ressemble davantage à une mise en scène comptable pour effacer un dossier gênant qu’à une vraie récupération judiciaire.
    Et comme d’habitude, sur Argent & Salaire, la secte des “tout va bien, ils sont trop forts chez BienPrêter” applaudit à deux mains.
    Entre les naïfs qui gobent tout et les complices qui défendent le système bec et ongles, la boucle est bouclée.
    Rien de nouveau :
    Les miracles continuent, les chiffres jamais.

    1. J’ai en effet reçu hier un message de BP disant que les quatre créances restantes ont été remboursées avec les intérêts, or aujourd’hui je n’ai toujours rien reçu pour mes deux projets en cours (j’en avais heureusement revendu deux autres). On ne peut que douter du succès de l’activation de cette caution personnelle. Dans la plupart des cas, il n’y a rien derrière parce que l’emprunteur n’a plus rien ou parce qu’il l’a donnée plusieurs fois. De toutes façons, il faut aller en justice pour l’exercer et ça prend des mois.
      La communication de BP est toujours aussi délirante.

  17. J’ai écouté l’interview de Michaël Martin sur la chaîne Liberté Financière de Laurent, et honnêtement, elle laisse une impression étrange. Sur la forme, c’est bien présenté, bienveillant, mais sur le fond, c’est très contrôlé. Les questions qui fâchent ne sont pas évitées, elles sont simplement policées : posées sans relance, avec des réponses longues, polies, souvent vagues. On a plus l’impression d’un discours préparé que d’un vrai échange.

    Dès le départ, Martin se présente comme un homme issu du monde de la finance. Pourtant, dans toutes ses anciennes interventions, il disait venir de l’immobilier, et rien dans son parcours public ne montre une carrière financière. Ce changement de profil tombe à pic : il sert à renforcer la crédibilité du discours, sans que personne ne puisse le vérifier. Il affirme ensuite que l’AMF aurait été “charmée par le concept”, y compris celui du robot d’investissement. Or ce même robot a été interdit par l’AMF pour gestion sous mandat non autorisée. Difficile de faire plus contradictoire.

    Il insiste sur la rigueur de sélection des projets, expliquant que BienPrêter ne retient que 6 % des dossiers soumis. Sur le papier, c’est censé prouver une exigence extrême. Mais quand on regarde la réalité des projets financés – sociétés sans bilan, montées depuis trois mois, parfois déjà en redressement – on se demande ce que valent les 94 % refusés. Si seulement 6 % passent et qu’il y a déjà autant de dossiers bancals, la sélection n’est pas rigoureuse, elle est incohérente.

    Autre passage étonnant : il affirme que de plus en plus de prêteurs viennent de l’étranger. Quel investisseur étranger irait prêter de l’argent en France, sur une plateforme fiscalisée, à des taux imposés, avec un risque juridique qu’il ne maîtrise pas ? Ce n’est pas rationnel. À part des prêteurs de façade ou des structures proches de la plateforme, cet argument ne tient pas.

    Sur la question des collectes qui s’enchaînent, sa réponse est tout aussi floue : “on attend la dernière facture avant de relancer.” Pourtant, on voit régulièrement des entreprises lever à nouveau dès le lendemain. Impossible de traiter une facture, la faire payer et remonter un nouveau dossier en vingt-quatre heures. Cela ressemble davantage à du recyclage de trésorerie qu’à une gestion prudente.

    Il insiste aussi longuement sur sa logique de financement : “on se fiche de l’emprunteur, ce qui compte c’est le client final.” Selon lui, tant que l’artisan “sait faire son métier”, le bilan importe peu. Cet argument revient pendant près de dix minutes, comme une justification philosophique du modèle. Mais dans les faits, si l’emprunteur dépose le bilan, le contrat devient caduc : les garanties liées au client final tombent avec lui. Peu importe que le client final soit solvable, le lien juridique disparaît. C’est exactement le problème des délégations de paiement : elles n’ont plus aucune valeur si la société signataire n’existe plus. Autrement dit, toute cette partie du raisonnement relève plus de la croyance que de la sécurité.

    Quand il parle des présentations de projets, il explique que “les chiffres, c’est du marketing” et qu’ils ne veulent pas faire comme les autres plateformes. Par contre, afficher un schéma “radar” rempli de pourcentages inventés, là, ce ne serait pas du marketing. Les fiches sont de plus en plus uniformes, aseptisées et pauvres en données. On demande aux prêteurs de faire confiance, sans leur donner les moyens de comprendre ce qu’ils financent.

    Concernant le financement des factures à hauteur de 40 %, il présente cela comme une preuve de prudence. Mais quand on regarde certains exemples, ça devient absurde. Le projet BNB Saumur impliquerait des mariages à plus de 200 000 €. Et dans le dossier sur les voitures de luxe, le montant financé dépasse parfois la valeur du bien. Ce n’est pas de la prudence, c’est de l’incohérence.

    Il critique aussi les banques, en disant qu’elles “ne font plus leur travail”. Pourtant, une banque prête son argent et assume ses pertes. BienPrêter prête celui des particuliers et prend sa commission. Ce n’est pas une alternative bancaire, c’est un transfert de risque.

    Il parle ensuite de “multinationales” qui viendraient chercher du fond de roulement sur la plateforme. Aucun nom, aucune preuve, aucune trace dans les projets. Si une multinationale doit venir emprunter 200 000 € à 15 %, c’est qu’elle n’a plus rien d’une multinationale.

    Vient enfin le fameux “fond de réserve”. À chaque fois qu’on l’évoque, la même scène : il remercie pour la question, parle de transparence et d’honnêteté, puis ne répond pas. Aucune donnée, aucun chiffre, aucun document. On ne sait pas combien contient ce fond, d’où vient l’argent, ni qui le contrôle. Pourtant, c’est ce mécanisme qui permet aujourd’hui de masquer les défauts en prenant les remboursements à leur charge. Jusqu’à quand pourront-ils tenir comme ça ?

    Il dit aussi avoir “plein de décisions de justice” en cours, tout en affirmant qu’il n’y a eu “que quatre ou cinq défauts” depuis le lancement. Rien que sur ce forum, on en a déjà recensé une bonne vingtaine en un an et demi. Les chiffres ne collent pas.

    Enfin, sur le rachat de Promup, il reste très vague : il dit ne plus être dans la boucle, mais affirme qu’un investisseur américain aurait “déjà mis de l’argent sur la table”. Aucune trace dans les registres légaux. Rien de concret, comme souvent.

    Ce qui frappe, c’est la posture : il passe son temps à répéter qu’il est “honnête” et “transparent”. Plus il le dit, plus on sent que le discours est préparé. À force d’insister sur sa probité, on finit par douter. L’ensemble sonne comme un message de campagne : beaucoup de communication, peu de faits.

    Cette interview, au final, était polie, contrôlée, presque sponsorisée. On n’a pas entendu un chef d’entreprise répondre franchement, mais un communicant qui cherche à maintenir la confiance. Et c’est bien ce qui inquiète : quand la parole remplace les preuves, c’est rarement bon signe.

    Personnellement, je ressors de cette vidéo plus inquiet qu’avant. Pas parce qu’il a dit quelque chose de choquant, mais parce qu’il n’a rien dit de vérifiable.

    1. t’es content de toi,t’es sur You Tube LOL
      pas le temps de voir ta vidéo,le résumé fait par ceux qui ont été de corvée,plus bas me suffit

  18. Interview de Michaël Martin…
    Il mentionne indirectement sa plateforme de marketing A&S. Ses explications sur comment BP évalue les emprunteurs étrangers sont assez fumeuses. Quant au rachat de Promup, crédibilité nulle. L’interviewer aurait dû creuser un peu (vu le bilan, la boîte ne vaut rien et il n’y a plus d’activité).
    https://www.youtube.com/watch?v=Qh0NN5kzUmI&t=20s

  19. Salut le forum ,
    je viens de regarder l’interview de Michaël Martin, le fondateur de Bienprêter, et franchement on n’est pas dans l’information, on est dans la mise en scène.
    Tout est calibré, chaque phrase semble apprise par cœur, aucune relance, aucune contradiction. On a plus l’impression d’un exercice de communication préparé que d’une vraie interview.

    Le ton est calme, le vocabulaire bien choisi : “valeurs”, “zéro perte”, “éthique”, “proximité”. Sauf qu’à aucun moment il ne donne un chiffre concret, un document, ou la moindre donnée vérifiable.
    C’est du storytelling pur. Il ne répond pas, il raconte.

    Quand il parle du “zéro perte”, c’est l’exemple parfait. Il dit que personne n’a jamais perdu d’argent. Mais s’il n’y a pas eu de pertes visibles, c’est parce que la plateforme a remboursé à la place des emprunteurs.
    Autrement dit, le risque n’a pas disparu, il a juste été déplacé sur la trésorerie interne.
    Et là, personne ne lui demande combien Bienprêter a déboursé pour couvrir ces défauts, quel est le montant du “fonds interne” censé protéger les investisseurs, ou encore qui contrôle ce fonds et s’il est audité.
    Rien. Juste des phrases rassurantes.

    Même chose sur la “délégation de paiement”. Il répète que 70 % du risque est porté par le client final, pas l’emprunteur. Très bien, mais combien de projets bénéficient d’une vraie délégation signée par le débiteur ? Et dans les pays étrangers, est-ce que ces délégations ont la moindre valeur juridique ?
    Aucune donnée. Aucun pourcentage. Juste une idée présentée comme une vérité absolue.

    Sur l’expansion européenne, c’est pareil. Il parle de bureaux en Italie, Espagne, Allemagne, Croatie, Portugal… mais aucune trace publique, aucune notification officielle de “passeport PSFP”.
    Pas un nom, pas une date, rien.
    Les questions à poser sont simples : quelles autorités ont validé ces implantations ? Qui sont les représentants locaux ? Quelle part des projets est réellement à l’étranger ?
    Là encore, silence complet.

    Et le cas Promup, c’est la cerise sur le gâteau.
    Il parle d’un rachat par un “fonds américain” qui mettrait déjà de l’argent pour rembourser les prêteurs. Sauf qu’il n’y a aucune trace de ça sur Pappers, Infogreffe ou ailleurs.
    S’il y avait eu un vrai rachat ou une prise de participation, il y aurait forcément eu un transfert de fonds visible, au moins sous forme d’augmentation de capital ou de cession de parts.
    Or, il n’y a rien. Pas la moindre modification statutaire, pas un euro de mouvement.
    Donc si un “fonds américain” rembourse vraiment des prêteurs, pourquoi n’y a-t-il aucune trace comptable ?
    La réponse est simple : parce que ce fonds n’existe probablement que dans son discours.

    Sur le robot d’investissement interdit par l’AMF, même méthode.
    Il reconnaît qu’il a été bloqué, mais il retourne ça comme une preuve d’innovation : “on était trop en avance”.
    Une sanction devient une médaille. Et maintenant il parle d’un nouveau robot “en deux temps”, soi-disant validé, mais sans jamais montrer le moindre document officiel.
    C’est du glissement permanent : chaque problème devient une victoire morale.

    Et ce qui est frappant, c’est qu’à chaque question un peu gênante, il part dans une pirouette.
    Il ne contredit jamais, il détourne. Il passe du concret à la morale, du risque à la “responsabilité”, du bilan à “l’humain”.
    Et comme l’intervieweur ne le relance pas une seule fois, il garde le contrôle total du récit.

    On n’est pas face à un entrepreneur qui rend des comptes, mais à un communicant politique.
    Chaque phrase est calculée, chaque silence aussi.
    On ne démontre rien, on séduit. On ne prouve rien, on raconte.
    Et au final, on ressort de la vidéo sans le moindre élément nouveau, mais avec l’impression d’avoir été “rassuré”.

    Sauf qu’en réalité, on n’a rien appris.
    Aucun chiffre, aucun audit, aucune trace de rachat, aucune preuve de délégation, aucune donnée vérifiable.
    Juste un discours bien huilé.

    C’est du storytelling, pas de la transparence.
    Et quand une entreprise financière en arrive à faire du marketing émotionnel à la place des chiffres, c’est rarement bon signe.
    Tout est dit sans jamais rien dire.
    Et ce qu’il ne dit pas, c’est justement ce qu’il faudrait entendre.

  20. Franchement, cette “interview” c’est un sketch. Martin ne répond à aucune question, il baratine du début à la fin avec son storytelling habituel.
    Ce qui fait encore plus peur, c’est que la vidéo est sponsorisée, donc forcément préparée : l’intervieweur ne relance jamais, tout est calibré pour dérouler son discours sans contradiction.
    Et quand tu vois le ton condescendant du mec en face, on sent bien que tout est joué d’avance, à 15 km c’est une opération marketing.
    Mais le plus flagrant, c’est la vague de commentaires juste derrière : “ah bah merci, maintenant on est rassurés”, “quelle transparence”, “quel courage”… tous avec la même sémantique.
    Honnêtement, si ça, c’est censé rassurer qui que ce soit, c’est que le vrai problème, il est dans la boîte elle-même.
    Et je ne comprends pas non plus tous ces gens qui l’encensent comme s’il s’agissait d’un génie visionnaire, alors qu’il ne dit rien de concret.
    Bref moi je n’ai pas changé d’avis, je continue à désinvestir.

  21. L’interview de Martin, c’est fascinant : il parle comme s’il imprimait de l’argent magique.
    En réalité, il ne prête rien du tout, il ne fait que jouer avec l’argent des autres, le fric des particuliers, et se prend pour un bienfaiteur.
    Le plus fort, c’est qu’il réussit à faire croire que la générosité vient de lui… alors que l’argent, ce n’est jamais le sien , c’est le nôtre .

  22. Tout ça n’a rien de spontané, c’est une opération marketing bien huilée pour maquiller les vrais soucis. L’interview est calibrée, sans contradiction, juste pour remettre un vernis de confiance.

    Et les commentaires… c’est encore plus parlant. Même champ lexical, mêmes phrases, postées quasiment à la même heure, par des comptes dormants ou fraîchement créés. Typique d’une campagne de réassurance : on inonde le fil de messages positifs pour créer un effet de masse et enterrer les critiques.

    Les vrais investisseurs, eux, ont compris depuis longtemps que quand tout le monde dit la même chose au mot près, c’est rarement naturel.

  23. Les commentaires sous la vidéo, c’est du grand art : tout le monde se dit “rassuré”, comme si c’était rédigé en copier-coller. Et quand une boîte doit faire parler son PDG juste pour calmer les esprits, c’est qu’il y a des loups et que tout n’est pas net. À ce rythme-là, il ne manque plus qu’ils offrent un Lexomil avec la vidéo pour finir le travail.😂

    1. Bah une interview sponsorisée vous vous attendiez à quoi franchement !
      Quand tu payes un mec pour t’interviewer forcément…
      C’est évident que tout est monté et il faut voir aussi la virulence du youtubeur qui répond aux gens qui critiquent ou se questionnent sous la vidéo
      Il pourrait être modo sur A&S
      Bref rien de neuf sous le soleil comme d’hab

    2. Ah si il y en a un pas mal de Fredperry :
      @laurent tu dis que la video n’est pas sponsorisée mais compte tenu du cash back que tu espères toucher avec ton code d’affiliation, ta parole n’est pas libre et on sent clairement que tu es guidée vers cet apat financier plus que par l’envie de mettre sur la table tous les vrais problèmes d’opacité ou de cavalerie de Bien Prêter. C’est vraiment dommage de servir la soupe à ce gars et à ce système à bout de souffle qui est probablement sur le point de s’effondrer.

      Réponse de Liberté Financière – Laurent
      ·

      1 réponse

      @LiberteFinanciere.
      il y a 10 heures (modifié)
      Cette vidéo n’est pas sponsorisée, je te le rappelle.

      Ma parole reste libre et sur le même ton que les dizaines d’interviews que j’ai déjà réalisés sur cette chaîne. Tu peux aller en voir d’autres, n’hésite pas. Si tu n’aimes pas, tu n’es pas obligé de rester sur cette chaîne.

      Tu dis que la plateforme est sur le point de s’effondrer et bien donne nous des éléments factuels. Facile de lancer un pavé dans la marre sans argumenter.

      Personnellement, j’ai toujours un doute sur toutes les plateformes sur lesquelles j’investis. LPB, Swaper, BP, et j’en passe. Et c’est sain. Mais il faut être objectif. Ton retour me semble alimenter par d’autres aspects plus personnels.

      Quoiqu’il en soit, M. Martin n’était jamais intervenu en vidéo. C’est le cas désormais avec de nombreuses réponses très intéressantes. Certains points manquent évidemment. Mais au vu de la majorité de retours positifs sous cette vidéo, je crois que c’est réussi pour une première. A voir pour la suite.

      1. Oui Esteban il a tout compris lui je me permets de mettre sa réponse

        @fredperry131 · il y a 14 h
        @LiberteFinanciere. Pas sponsorisé directement mais indirectement oui. Dis-nous combien tu touches de commission pour chaque inscription faite via ton lien d’affiliation ? 20 euros par inscription ? Plus ? Il y a là un beau conflit d’intérêt si tu veux nous faire croire que ta parole est libre. La plateforme qui est sur le point de s’effondrer, c’est une certitude. Regarde en détail les projets de BP et tu comprendras que tout ce système est pourri jusqu’à l’os. J’ai moi même été investisseur sur BP et j’en suis vite sorti quand j’ai pris le temps de regarder les projets en détails. Et l’histoire de Promup racheté par des américains… qui peut croire à cette fable ? Va regarder les comptes et les mouvements d’actionnaires dans Papers et tu verras que cette société ne vaut rien, les bilans sont catastrophiques et personne ne l’a rachetée. Qui voudrait racheter une société de service sans actif, et avec comme passif une montagne énorme de dette sur BP ? Il aurait fallu le questionner sur le nom de ce repreneur fantôme au lieu de le laisser dérouler ses contes sans le moindre élément tangible.

      2. se fout de nous. De toute façon, ce n’est que la manipulation. Comme par hasard, juste après ce mauvais commentaire sur YouTube tu vois débarquer juste au dessus un message positif signé d’un certain Dominique Boyer (un compte totalement inactif, qui vient juste de commenter la publication)
        Et le même nom Dominique Boyer a aussi une page LinkedIn complètement vide ( mais vide de chez vide ) , créée uniquement pour commenter les posts de BienPrête sur LinkedIn.
        Ils ne vivent que dans le fake, juste pour continuer à mentir aux investisseurs.
        C’est pas possible d’avoir confiance

  24. Bonjour,
    Force est de constater que la plate-forme Bienpreter a encore de nombreux fidèles. Même si ceux-ci semblent encore sous l’emprise du gourou, je les remercie d’avoir pu me débarrasser de mes placements via BPflex en 2-3 mois à peine. J’avais bien sûr pris la peine de limiter le montant de chacun d’eux.
    A bon entendeur….

  25. Franchement, le commentaire d’un internaute sous la vidéo de Martin résume tout.
    Il faisait remarquer à Laurent que, même si la vidéo n’est pas “sponsorisée” officiellement, le fait d’utiliser un code d’affiliation et de toucher du cashback rend la parole forcément orientée.
    Et il ajoutait que c’était dommage de servir la soupe à un système à bout de souffle qui va bientôt, s’écrouler, au lieu d’aborder les vrais problèmes de transparence et de cavalerie de BienPrêter.

    La réponse du youtubeur a été un modèle du genre :

    “Cette vidéo n’est pas sponsorisée, je te le rappelle. Ma parole reste libre. Si tu n’aimes pas, tu n’es pas obligé de rester sur cette chaîne.”

    C’est exactement ce qu’on appelle une réaction défensive : pas d’argument, pas de faits, juste une justification agressive.
    Un créateur vraiment indépendant aurait simplement montré les preuves ou expliqué son lien financier.
    Là, il a préféré s’énerver… ce qui, au final, donne raison au commentaire initial.

  26. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur cette interview, complètement lunaire,
    Par exemple, Martin a encore raconté des fables à dormir debout.
    Dernière en date : selon lui, de plus en plus d’agents immobiliers se feraient financer leur commission avant le passage chez le notaire.

    Sauf que c’est totalement faux et juridiquement impossible.
    La loi Hoguet interdit toute rémunération avant la signature de l’acte authentique : tant que la vente n’est pas conclue, la commission n’existe pas juridiquement.

    Faire financer une commission à ce stade, c’est présenter une créance fictive, donc hors cadre AMF pour une plateforme de financement participatif.
    Une preuve de plus que Martin est complètement hors-sol, déconnecté des règles élémentaires de la profession qu’il prétend connaître.

  27. Ouais, leur com ça devient de pire en pire c’est Space.
    Monsieur Martin , on dirait plus un influenceur de pacotille qui raconte des conneries qu’un vrai chef d’entreprise. C’est n’importe quoi..
    À ce rythme, il ne manque plus qu’une photo dans une Lamborghini à Dubaï pour compléter le cliché.

  28. Bonjour,
    Je viens de déposer une remarque sous l’interview de Michel Martin, la voici:
    “J’ai une question à vous soumettre:
    Comment appréhender la notion d’INFINI?…
    En observant la crédulité des gens!”

    Réponse du modérateur:
    “Pas compris”

    Je lui répond ceci:
    ” C’était une métaphore.
    J’observe que plus Michel Martin évite les problèmes, plus le nombre de gens qui font confiance à la gestion du site Bienpreter augmente.
    En somme: plus le mensonge est gros, plus il passe.”

    Devinez les conséquences!

    1. Oui, j’ai trouvé ta réflexion très fine.
      Par contre, ne te fie pas à tous les avis positifs sous la vidéo : quand tu vois des comptes inactifs poster en même temps le même type de commentaire, ce ne sont pas de vrais investisseurs rassurés. Ce sont simplement des bots gérés par leur service marketing pour simuler un engouement et donner l’impression d’un flux d’investisseurs positif alors qu’en réalité, tout cela est factice.

      1. Merci pour la précision, je n’y avais pas fait attention et de toute manière ma seule intention était d’attendre la réaction qui n’a pas fait long feu: commentaire supprimer dans les minutes qui ont suivies. Je n’attendais pas moins de leur part, juste une confirmation de leur méthode. Et ta remarque y contribue.

  29. Bonjour savez vous quel est le nom de l’acteur qui rachète promup? Il est impossible de le savoir. BP ne répondant pas. Quel est l’intérêt de ne pas divulguer? J’ai vraiment des doutes sur un acteur américain qui investirait dans l’immobilier sinistré français. C’est quand même très (trop) gros. Si c’était vrai BP ne se gênerait pas pour le communiquer sur les réseaux? Cette façon de faire n’est pas saine pour la confiance même si les projets promup continuent d’être remboursés

    1. Ce serait un acheteur américain qui aurait racheté Promup (L&B France) ? Ce rachat ne tient pas. La société n’a plus d’activité et son bilan était catastrophique en 2023, 60 kEUR de fonds propres pour près de 20 MEUR de dettes. Autrement dit la boîte ne vaut rien et personne ne peut racheter ça.

  30. Perso, cela m’arrange que des gars croient encore dans Bien Prêter et continuent d’investir.
    Cela me permet de sortir régulièrement mes cartouches (déjà les 2 tiers de sortie) et d’allonger la durée avant que cela s’effondre complètement.
    Encore quelques mois et j’aurai tout sorti.
    Tant pis pour ceux qui perdront de l’argent et des grosses sommes.
    Je pense que l’on les aura assez prévenu !
    Il est pire aveugle que celui qui ne va pas voir…

  31. Comme par hasard, au moment où de plus en plus de gens doutent de la sélection des dossiers, voilà que surgissent sur Trustpilot des “avis” de mecs qui auraient eu un refus de crédit.
    Sauf que quand on vérifie sur Pappers, leurs noms n’apparaissent dans aucune des sociétés financées.
    En gros, des faux profils pour crédibiliser la mise en scène. Faites-leur confiance… ou plutôt, faites les cons, comme d’habitude.

  32. Merci pour la précision, je n’y avais pas fait attention et de toute manière ma seule intention était d’attendre la réaction qui n’a pas fait long feu: commentaire supprimer dans les minutes qui ont suivies. Je n’attendais pas moins de leur part, juste une confirmation de leur méthode. Et ta remarque y contribue.

  33. En parlant de Promup l&B France me suis penché sur les derniers documents déposés au greffe (acte du 16/10/2025).
    Les statuts de L&B France (Promup) ont été modifiés et “certifiés conformes” uniquement par Ludivine Boilevin, sans mention du commissaire aux comptes ni du moindre procès-verbal d’assemblée.
    Autrement dit, ils ont viré leur CAC et signent leurs propres statuts. C’est déjà très parlant.

    Autre point inquiétant : l’objet social a été complètement élargi — publicité, édition, audiovisuel, multimédia, holding animatrice, etc.
    En clair, ils ont tout ajouté pour pouvoir justifier n’importe quel flux entre leurs sociétés. C’est typique d’une boîte qui se prépare à habiller ses opérations internes avant un contrôle.

    Et pendant ce temps, on nous parle d’un “rachat en cours”.
    Soyons sérieux : plus de 30 millions d’euros de dettes, plus d’activité réelle depuis des mois, des avis, clients catastrophiques qui arrivent en cascade depuis six mois aucun audit certifié, aucun acte de cession au BODACC et un commissaire aux comptes disparu des radars.
    Aucun investisseur ne rachète ça.

    Le “rachat”, c’est juste une communication de façade pour éviter la panique et gagner du temps avant que tout s’écroule.
    Franchement, ça pue à plein nez.

  34. Dans la foulée, je viens aussi d’analyser le bilanbilan 2024 d’ULENDS (société exploitant BienPrêter) qui vient d’être publiée

    il montre une forte hausse des créances clients, passées de 1,4 million à 4,7 millions d’euros (+239 %). Cela signifie qu’une grande partie du chiffre d’affaires est comptabilisée comme “à recevoir”, sans certitude d’encaissement réel.

    Dans le même temps, les immobilisations financières augmentent de plus de 217 %, ce qui suggère des flux importants vers d’autres entités, probablement liées.

    La trésorerie reste stable autour de 1 million d’euros, soit très peu au regard des montants déclarés en créances.

    Ces écarts traduisent une activité où les mouvements internes et les produits non encaissés pèsent plus lourd que les liquidités réelles.

    Choses importantesAucune mention d’un commissaire aux comptes ( qui apparemment avons été le même que celui de Promup Léon Petit) n’apparaît dans les documents récents, ce qui interroge pour une structure financière de cette taille.

    Un autre document daté du 28 mars 2025 confirme que Michaël Martin préside toujours l’assemblée générale d’ULENDS en tant qu’actionnaire majoritaire. Daisy Montaud y présente sa démission du poste de directrice générale, ( pourquoi ? ) effective au 10 avril 2025, remplacée par Romain Brioux ( un ancien salarié, directeur marketing, ) à compter du 11 avril.

    Là encore, aucun commissaire aux comptes n’est cité ni présent, alors que les volumes financiers imposeraient normalement un contrôle légal.

    En résumé, ULENDS affiche des résultats bénéficiaires, mais avec une envolée des créances, des prêts internes et un manque total de transparence sur la certification des comptes.
    Ce n’est pas une accusation, mais le profil financier et la gouvernance actuelle soulèvent de vraies questions sur la solidité et la supervision du modèle.

  35. Toujours moi, voici une lecture et factuel du bilan de Bienprêter

    Le bilan déposé au greffe pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 n’est pas accompagné d’une certification d’un commissaire aux comptes ; il est simplement « certifié conforme » par le président Michael Martin .

    Éléments clés :
    Total de l’actif : 6,28 M€
    Capitaux propres : 0,74 M€
    Bénéfice : 0,20 M€
    Créances clients : 4,75 M€
    Dettes financières : 1,90 M€
    Trésorerie : 0,98 M€

    Ces chiffres traduisent une structure atypique pour une société d’intermédiation : la majeure partie de l’actif est constituée de créances clients (75 %), alors qu’une plateforme de financement participatif devrait avant tout enregistrer des commissions encaissées et peu de créances.

    L’endettement financier (1,9 M€) dépasse largement la trésorerie disponible, ce qui indique un recours important à des financements externes pour soutenir l’activité courante.

    On peut se demander si ces montants élevés de créances correspondent à des fonds d’attente ou de garantie, ou encore à des retards de remboursement provenant des projets financés.

    Si une partie significative de ces créances est en souffrance, cela pourrait affecter la liquidité globale de l’entreprise.

    Le bénéfice net affiché (0,20 M€) paraît faible au regard du volume du bilan et pourrait refléter une politique de prudence comptable ou, à l’inverse, une tension de marge.

    Sans les annexes ni le compte de résultat détaillé, il est difficile de savoir dans quelle mesure ces flux proviennent de l’activité de la plateforme elle-même ou d’opérations internes au groupe.

    Dans l’état actuel des informations publiques, la capacité de l’entreprise à absorber des retards de remboursement prolongés dépendra directement de la qualité réelle de ces créances et de la solidité de sa trésorerie.

    C’est un point qui mériterait d’être clarifié par la direction ou par le régulateur.

  36. Exact, ton analyse est bonne et en creusant un peu plus , on s’aperçoit que :
    – CHC Capital Holding Company, la holding actionnaire de L&B France (Promup), a elle aussi été modifiée dans les mêmes conditions que Promup, à seulement quelques jours d’écart.
    Quand une holding et sa filiale changent toutes les deux d’objet social quasiment en même temps, sans commissaire aux comptes, ce n’est plus un hasard administratif : c’est une manœuvre structurée.

    CHC Capital Holding Company, dirigée et détenue par Ludivine Boilevin, a modifié ses statuts le 10 octobre 2025.
    L’objet social a été élargi à peu près à tout : prises de participations, animation, conseil, financement intra-groupe, gestion, etc. Et surtout, la modification prend effet rétroactivement au 20 décembre 2024, soit près d’un an avant sa signature.

    Quelques jours plus tard, le 16 octobre 2025, L&B France (Promup) fait la même chose : objet social transformé, absence de procès-verbal d’assemblée, pas de commissaire aux comptes, et signature unique de Boilevin, “certifiée conforme” par elle-même.

    Autrement dit, la même personne contrôle Promup à deux niveaux directement et via sa propre holding et réécrit les statuts des deux sociétés en parallèle, sans contrôle externe.
    C’est ce qu’on appelle un habillage global : on ajuste les textes après coup pour donner une base légale à des flux déjà réalisés entre sociétés du même groupe.

    Certains diront sans doute que c’est “normal, parce qu’ils préparent une vente”.
    Mais ce n’est pas ainsi qu’on prépare une cession. Quand une entreprise se vend vraiment, elle fige ses comptes, stabilise sa structure et rassure l’acheteur avec un audit signé. Elle ne change pas tout dans la précipitation, sans commissaire aux comptes et avec effet rétroactif.

    Aucune trace d’un rachat n’existe au BODACC, aucun audit n’a été publié, et Promup affiche plus de trente millions d’euros de dettes pour une activité pratiquement à l’arrêt depuis des mois. Aucun acquéreur sérieux ne mettrait un euro sur une société dans cet état.

    Ce type de double modification, synchronisée et rétroactive, ne prépare pas une vente.
    Il prépare une mise à l’abri. On met les statuts en cohérence pour sécuriser les flux internes et repositionner les actifs avant que la filiale endettée ne tombe officiellement.

    Les dates parlent d’elles-mêmes : octobre 2025, moment où les commissaires aux comptes disparaissent des dépôts, et où la holding comme la filiale sont réécrites en urgence.

    Ce n’est pas une coïncidence ni un développement stratégique.
    C’est une restructuration de crise, destinée à recycler l’argent entre entités du groupe et à verrouiller le patrimoine avant la suite.
    Et cette suite, on la devine : les actifs migrent vers la holding, la filiale croule sous les dettes, puis tombe.
    Au final, le patrimoine réel aura simplement changé de place avant que tout ne s’écroule.

  37. Je suis d’accord avec votre analyse quand on regarde le bilan 2024 de BienPrêter, un détail saute immédiatement aux yeux : la société affiche près de 1,9 million d’euros de dettes financières, alors qu’en 2023 elle n’en avait que 422 000.
    C’est une hausse de plus de 300 %.
    Et c’est totalement anormal pour une entreprise dont l’activité est censée être purement de service.

    Une plateforme de financement participatif ne prête pas d’argent.
    Elle met simplement en relation des investisseurs et des porteurs de projets, puis se rémunère sur des commissions.
    Dans ce modèle, elle ne devrait donc jamais avoir de dettes financières importantes.
    Ses comptes devraient être simples : un peu de trésorerie, quelques charges de personnel, et des recettes liées aux commissions.
    C’est tout.

    Or le bilan de BienPrêter montre exactement l’inverse.
    Le BFR d’exploitation est passé de 1 million à plus de 4 millions d’euros.
    Cela veut dire que l’entreprise doit avancer beaucoup plus d’argent pour faire tourner son activité.
    En clair, elle met du cash dans le circuit.
    Ce n’est pas son rôle.

    Ce genre de situation ne se produit que dans deux cas :

    soit l’entreprise avance elle-même des remboursements à la place des emprunteurs en difficulté (pour éviter d’afficher des défauts),

    soit elle finance indirectement ses propres clients via des sociétés du même groupe.

    Dans les deux cas, cela revient à faire du crédit sans en avoir le droit.
    Le résultat, c’est un déséquilibre massif :
    la trésorerie est artificiellement gonflée (près d’un million d’euros, mais issue de dettes),
    les dettes financières explosent,et l’autonomie financière chute à seulement 12 % (contre 30 % un an plus tôt).
    Autrement dit, BienPrêter vit à crédit.

    Une vraie société de service n’a pas besoin d’un tel niveau d’endettement.
    Ce type de profil financier est celui d’une entreprise industrielle ou d’un marchand de biens, pas d’une plateforme numérique.
    Le fait que BienPrêter affiche ce niveau de dette prouve qu’elle n’agit plus comme un simple intermédiaire, mais qu’elle s’implique directement dans les flux financiers.
    Et c’est exactement ce qui crée un risque de cavalerie : on rembourse les anciens prêts avec les nouveaux, jusqu’au jour où la machine s’arrête.

    En résumé, ce bilan ne montre pas une réussite économique, mais un modèle instable : plus la société collecte, plus elle s’endette.
    Le système fonctionne tant que les flux entrants continuent, mais il repose sur un équilibre artificiel.
    Une plateforme de service qui porte 1,9 million de dettes financières n’est plus une plateforme : c’est une banque déguisée

  38. Le commissaire aux comptes absent à l’assemblée générale de Promup qui ne certifie pas les comptes, ça veut dire qu’il se retire du projet pour ne pas engager sa responsabilité
    C’est le début de la fin, c’est mort sans déconner ça pue mais grave

  39. En tout cas le succès de BP est une réalité. La
    Communauté de prêteurs augmente sans arrêt et le tirage jouera son rôle encore quelques mois pour laisser sortir ceux qui le souhaitent. De plus la dernière interview va certainement séduire également. De toute façon j’ai réduit mes investissements sur toutes les plateformes et même en bourse car « les arbres ne montent pas au ciel » mais peut être que je me trompe. Bon investissement à tous

  40. Franchement @bienpreteur difficile de parler de “succès” quand on regarde les chiffres en face sur les bilans .
    Et y’a pas plus factuel !
    Les remboursements ne tombent plus aussi nets qu’avant : ce n’est plus “rubis sur l’ongle le 6 du mois”. On sent que la mécanique commence à forcer.

    Le commissaire aux comptes a disparu des signatures du groupe, et une créance client interne dépasse désormais les 5 millions d’euros. Pour une structure de service, c’est tout sauf anodin : soit il y a un déséquilibre massif, soit un décalage volontaire qu’on ne nous explique pas.

    Ajoute à ça des collectes qui s’allongent, des projets à l’étranger de plus en plus nombreux, parfois à plusieurs centaines de milliers d’euros, totalement invérifiables… et le tableau devient inquiétant.
    Si un seul maillon cède, personne ne saura vraiment où sont passés les fonds.

    Pendant ce temps, les messages rassurants se multiplient sur les réseaux : toujours les mêmes phrases, les mêmes “tout va bien”. envoyer par des commentaires qui sentent le fake a 15 km, Ça finit par ressembler à une musique d’ambiance pour faire patienter la salle d’attente.

    Ceux qui ne veulent pas entendre le cri du loup aujourd’hui risquent demain d’être les moutons qu’on tondra dans la bergerie.

    1. Moi j’aime bien les nombreux remboursements anticipés en dehors du 6 du mois. Ca permet de sortit plus vite. BP en a besoin pour financer tous ses nombreux projets à montant de plus en plus élevé.

  41. Inquiet de la suite

    Voilà ce que j’ai vu :
    En consultant Pappers, un document officiel de L&B France (Promup) était encore visible il y a quelques jours.
    Il s’agissait d’un procès-verbal d’assemblée générale dans lequel on voyait noir sur blanc des éléments très précis :
    la société Capital Holding Company, présidée par Ludivine Boilevin, tenait la séance ;
    le commissaire aux comptes, Léon Petit, était régulièrement convoqué mais absent ;
    et surtout, l’assemblée modifiait l’objet social et les statuts de la société.

    Depuis, ce document a disparu de Pappers.
    À la place, on ne trouve plus qu’une ligne générique :

    “Décision certifiée conforme par le représentant légal.”

    Le fichier PDF d’origine a été supprimé du flux public, ce qui veut dire qu’il y a eu une substitution d’acte au greffe.
    Cette procédure consiste à remplacer le document initial (trop détaillé) par une version “certifiée conforme”, beaucoup plus neutre.
    C’est légal, mais cela efface complètement le contenu sensible des bases ouvertes (Pappers, Verif, Societe.com, etc.).

    Et comme par hasard, dans la même période, un dépôt de comptes “confidentiel” a été publié au BODACC (exercice clos le 31 décembre 2024), empêchant toute consultation des chiffres.

    Au final, tout est formellement en règle, mais plus rien n’est transparent :
    les décisions internes effacées,
    les comptes rendus invisibles,
    et le commissaire aux comptes absent a certainement pas voulu certifier les comptes pour ne pas engager sa responsabilité

    Franchement, c’est difficile de croire au hasard.
    Cette accumulation d’opacité donne le sentiment qu’on nous cache quelque chose de plus profond.

    J’avais chargé le document sur mon ordinateur pour le lire, voici donc le texte original du document avant sa disparition :

    PROCÈS-VERBAL DES DÉCISIONS DE L’ASSEMBLÉE DES ASSOCIÉS

    Le 07/10/2025 à 10h30

    La société CAPITAL HOLDING COMPANY, dûment représentée par LUDIVINE BOILEVIN, détentrice de 14 250 titres de la Société,
    LUDIVINE BOILEVIN, détentrice de 750 titres de la Société,

    Associés de la Société (ci-après collectivement les « Associés » et individuellement un « Associé ») se sont réunis au siège social de la Société en assemblée générale sur convocation verbale.

    L’assemblée générale est présidée par LUDIVINE BOILEVIN, représentant légal de la Société (la « Société »).

    Le Président de Séance constate en outre que Léon PETIT, commissaire aux comptes titulaire, régulièrement convoqué, s’est excusé et n’est pas présent à la présente assemblée.

    L’Assemblée donne acte de la valable convocation de l’assemblée générale et reconnaît avoir été pleinement informée.

    Le Président de séance rappelle ensuite l’ordre du jour de la présente assemblée :
    – Modification de l’objet social de la Société ;
    – Modification corrélative des statuts de la Société ;
    – Pouvoir pour les formalités.

    1. Les collectes du jour partent comme des petits pains et la « paye » est demain. Le dépôt de bilan de BP n’est pas pour demain. On peut le tourner dans tous les sens mais le succès et la croissance est là. Oui il y a des doutes mais pour l’instant tout fonctionne

      1. Bravo Jean-Paul, je suis sûr que tu es dans le vrai avec ces arguments en béton.
        Tant que tout fonctionne, continuons à investir, et vu que les collectes partent comme des petits pains, c’est une raison valable de se persuader que le dépôt de bilan ne peut pas arriver.
        Fermons les yeux tous ensemble, une pensée magique, et ça va bien se passer.

      1. Eh bien donne-moi une adresse mail si tu veux, moi aussi, je l’ai récupéré le PV, un acte du 16/10/2025 signé, certifié par Ludivine Boivin via yousign et paraphé à la main par elle même qui stipule bien que Léon. Petit. Commissaire aux comptes, titulaire régulièrement convoqué, c’est excusé et n’est pas présent à la présente assemblée.

        Mais bon, pour certains qui veulent se voiler la face ou faire de la modération cachée tout ceci, bien évidemment, a été rêvé par des Haters
        Même sur des documents officiels comme des bilans ou des AG, on arrive encore à dire que ce n’est que des mensonges,c’est fort quand même

  42. Et non tu te trompe

    Les collectes partent comme des petits pains
    C’est exactement ce qu’on disait de Madoff avant que tout s’effondre : quand un système a besoin d’encaisser toujours plus d’argent neuf pour honorer les anciens, la vitesse de collecte devient une question de survie, pas de succès.

    “Le dépôt de bilan n’est pas pour demain”
    Tu veux dire qu’ils ont encore assez d’air pour tenir quelques mois grâce aux nouvelles entrées ? C’est sûr, tant qu’on trouve des pigeons pour remplir les projets, la façade reste belle.

    “Le succès et la croissance est là”
    Non, ce n’est pas de la croissance, c’est de la gonflette de bilan. Plus de 4,7 M € de créances douteuses, un commissaire aux comptes volatilisé, des remboursements assurés par la plateforme elle-même, et des projets de plus en plus “exotiques” (Pologne, Croatie, Allemagne)… c’est la définition d’une cavalerie financière, pas d’un succès.

    “Pour l’instant tout fonctionne” Exactement : jusqu’à la dernière minute, dans toutes les cavaleries, tout fonctionne. Jusqu’au jour où les nouveaux dépôts ne suffisent plus à rembourser les anciens. Ce jour-là, on verra qui restait pour jouer les Jean-Paul de service.

  43. faut revoir la géographie allemagne pologne italie et croatie font partie de l’europe et certains sont même frontaliers alors l’exotisme… c’est un peu fort non?
    Toutes les boites du cac 40 font de l’exotisme alors…

  44. Ce n’est pas une question de géographie, mais de juridiction et de contrôle.
    Quand une plateforme française finance des sociétés en Croatie, Pologne ou Italie, elle sort du cadre juridique où elle peut agir efficacement. En cas de défaut, aucune décision de justice française ne peut être exécutée directement à l’étranger sans procédure longue et coûteuse.

    Ensuite, dans ces pays, les bilans ne sont pas publiés comme en France, les bénéficiaires effectifs sont souvent opaques et les adresses parfois fictives. Le risque de société écran est donc bien réel.

    Enfin, comparer ça à une boîte du CAC 40 n’a aucun sens : ici on parle de petites structures inconnues, sans commissaire aux comptes, qui lèvent jusqu’à un million d’euros sur simple promesse.

    Donc oui, “exotique” est le mot juste : pas pour la géographie, mais pour l’opacité et l’impossibilité de récupérer son argent en cas de pépin.

  45. Les comptes 2024 de Promup (L&B France) viennent de sortir, et là… c’est la Bérézina.
    –233 558 € de perte sur l’exercice,
    capitaux propres : –173 123 €,

    article L.225-248 déclenché (“capitaux propres devenus inférieurs à la moitié du capital social”).

    Et la phrase magique de l’assemblée générale est écrite noir sur blanc :

    « L’assemblée générale constate que, compte tenu de ce résultat, les capitaux propres de la société sont devenus inférieurs à la moitié du capital social. Il conviendra, conformément à l’article L.225-248 du Code de commerce, de décider s’il y a lieu à dissolution anticipée de la société ou à la continuation de l’activité. »

    Traduction : Promup est à deux doigts du dépôt de bilan.
    Quand une boîte écrit ça dans ses comptes, c’est qu’elle est officiellement en état de perte de la moitié de son capital — une étape avant la faillite pure et simple si rien n’est fait dans les 4 mois.

    Et le pire ?
    •18,5 millions d’euros de créances clients (autrement dit, des factures jamais encaissées ou fictives).
    •19,7 millions de dettes intra-groupe, donc des prêts entre copains dans les sociétés satellites.
    •3,1 millions de dettes fiscales et sociales (+45 % en un an).
    •Et une holding “Capital Holding Company” en présidence, tenue par Ludivine Boilevin, censée coiffer tout ça.

    Résultat : un capital ridicule de 15 000 € pour une boîte qui a brassé plus de 35 millions via BienPrêter.
    Aucune recapitalisation, aucune consolidation, pas de commissaire aux comptes, et des pertes qui explosent.

    Franchement, comment une société “américaine” (ou n’importe qui de censé) voudrait racheter une coquille pareille ?
    C’est comme acheter une voiture sans moteur, sans freins et avec le voyant rouge du tableau de bord allumé depuis trois ans.
    Je pense que monsieur Martin nous montre qu’on va finir par s’asseoir sur les remboursements

  46. Alors là, c’est à encadrer 😏
    Le projet Materio à Ybbsitz (Autriche) et le projet BSA Inno & Tech GmbH à Hanovre (Allemagne) sortent le même jour, à une heure d’écart, pour exactement 1 498 500 € chacun.
    Deux sociétés différentes, deux pays, deux notes parfaites (A+ et A++).
    Statistiquement, c’est pas une coïncidence… c’est un copier-coller transfrontalier.
    Franchement, c’est bizarre… est-ce que ces projets sont vraiment réels ?

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