Avis Bienprêter : peut-on faire confiance à cette plateforme de crowdfunding immobilier ?

Une lectrice m’a récemment demandé mon avis sur la société Bienprêter. Ayant d’autres sujets à ce moment là, je me suis rendu sur leur indicateur de performance pour pouvoir lui donner un retour rapide. À première vue la plateforme semblait presque parfaite avec un ratio rendement/risque vraiment intéressant (12% de rendement moyen pour un taux de défaut parmi les plus bas du marché).
Cependant, en creusant un peu, j’ai découvert des pratiques plutôt inquiétantes que je vais vous décrire dans la suite de cet article. Je vous donnerai ensuite mon avis final sur Bienprêter.
Avant ça, pour tous ceux qui souhaitent échanger sur les projets de crowdfunding en cours ou à venir je vous invite à rejoindre le Discord Immocompare où l’on analyse et on échange avec la communauté sur ces sujets !
Table des matières
Présentation de Bienprêter

Avantages
- Une offre différenciante (financement de factures, voitures de luxe, immobilier etc…)
- Un des meilleurs track record du secteur
- Une vraie aide pour les entreprises
- Des sûretés solides
- Une structure de frais qui alignent mieux les intérêts avec les investisseurs
- Montant minimum d’investissement à 50€
Inconvénients
- Des fiches de présentation qui manquent de détail
- Pas accès au contrat de prêt dans sa globalité
- Des conflits d’intérêts avec les sociétés du dirigeant
Mon avis en bref sur Bienprêter
C’est une plateforme qui propose une grande diversité d’investissements et qui a remboursé intégralement +2600 projets pour seulement 14 retards et 0 perte définitive ce qui est, sur le papier, très impressionnant et mieux que des sociétés comme Anaxago ou Homunity, les deux leaders du secteur.
Cependant, ces chiffres sont à relativiser car 50% environ des projets ont été réalisés par les sociétés du même groupe (qui est aussi intimement lié au président et actionnaire de Bienprêter) ce qui pose plusieurs problèmes :
- Sélection des projets : les chiffres ne sont donc pas représentatifs de la capacité de Bienprêter à sélectionner des bons projets et de bonnes sociétés.
- Conflit d’intérêts : Bienprêter ne peut pas défendre correctement les intérêts de ses investisseurs car elle est présidée par une personne qui a des intérêts très importants dans les sociétés qui empruntent auprès des investisseurs.
- Présentation des projets : le manque de détails sur les comptes de ces sociétés et l’absence de preuves de factures ne permet pas de vérifier la façon dont sont utilisés les fonds levés et de nous rassurer quand à la solvabilité des sociétés emprunteuses.
- Risque de contrepartie : le manque de diversification augmente votre risque et le risque de contrepartie (faillite de Bienprêter).
Je vais détailler un peu plus mon analyse dans la suite de cet article mais pour vous donner mon avis en bref, j’ai beaucoup de mal à me positionner sur le sujet . Les chiffres de la plateforme sont impressionnants et presque trop beaux pour être vrais. Ajouter à cela une vraie situation de conflit d’intérêts et des analyses de projets peu approfondies et ça donne un cocktail compliqué à analyser. Pourquoi pas mettre une petite partie de son capital (0-5%) mais je ne peux clairement pas la recommander chaudement malgré des statistiques qui sont les meilleures du marché. Il n’y a pas de débat là-dessus.
Et oui, c’est sûrement la première fois en +100 avis donnés sur Immocompare que je ne me positionne pas. Personnellement je n’utiliserai pas cette plateforme 🙁
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ACTEURS | Montant financé | Durée d'emprunt | Investissement minimum | Rendement moyen | Projets arrivés à échéance | Projets en retard | Avis clients | Nos avis détaillés |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() | 97m€ | 21 mois | 1000€ | 9,5% | 141 | 14,5% | 3,8/5 (14 avis) | 1,5% en carte cadeau ! |
![]() | 130m€ | 15 mois | 1€ | 11,4% | 187 | 27% | 4,6/5 (455 avis) | 2% + 1% de rendement supplémentaire |
![]() | 11m€ | 15 mois | 100€ | 11,4% | 0 | n.a | 4,3/5 (14 avis) | 2% parrain + 1% filleul de cashback |
![]() | 71m€ | 22 mois | 100€ | 9,22% | 64 | 27,3% | 4,2/5 (354 avis) | J'investis ! |
![]() | 218m€ | 30 mois | 1000€ | 8,0% | 76 | 25,7% | 4,8/5 (26 avis) | Avis sur Finple |
![]() | 678m€ | 21 mois | 1000€ | 9,1% | 304 | 29% | 3,9/5 (401 avis) | J'investis ! |
![]() | 78m€ | 14 mois | 50€ | 11,94% | 2640 | 0,5% | 4,2/5 (123 avis) | Avis Bienprêter |
![]() | 301m€ | 23 mois | 1000€ | 9,2% | 300 | 25,7% | 3,1/5 (160 avis) | Avis Fundimmo |
![]() | 1483m€ | 21 mois | 1000€ | 10,0% | 665 | 31,0% | 3,0/5 (325 avis) | Avis Clufunding |
![]() | 575m€ | 30 mois | 1000€ | 9,8% | 97 | 34,2% | 4,34/5 (875 avis) | Avis Anaxago |
![]() | 358m€ | 21 mois | 1000€ | 10,0% | 224 | 39,5% | 4,0/5 (248 avis) | Avis Raizers |
![]() | 56m€ | 18 mois | 1000€ | 9,4% | 46 | 37,7% | 4,7/5 (73 avis) | Avis sur Baltis |
![]() | 284m€ | 23 mois | 1000€ | 9,3% | 216 | 41,6% | 3,2/5 (76 avis) | Avis Koregraf |
Le concept historique de Bienprêter, l'affacturage revisité
L'affacturage, c'est quoi ?
Pour le coup j’aime beaucoup le concept principal de la société qui était de faire de l’affacturage. C’est un sujet un peu technique donc il faut un peu vous accrocher. Pour expliquer l’affacturage on va imaginer que je suis un traiteur.
- Situation initiale : Génial ! Je viens de décrocher un énorme contrat pour un mariage qui va me permettre de doubler le CA de mon entreprise. Mais il y a un hic le client veut payer à la fin de la prestation.
- Problème : je n’ai pas assez d’argent pour avancer l’achat des matières premières ni pour embaucher de nouvelles personnes pour m’aider à réaliser la prestation.
- Solution : je vends la facture signée par mon client à un tiers (une banque par exemple) qui va me l’acheter avec une décote (si ma facture est des 100k€ il va me donner 95k€) ce qui me permet d’acheter les matières premières, d’embaucher et de conserver une marge. À la fin de la prestation le client paiera sa facture directement au tiers (la banque) qui lui aura gagné 5k€.

La spécificité de Bienprêter
Avec Bienprêter c’est un peu différent, vous n’allez pas acheter la facture mais vous aller prêter de l’argent à la société pour qu’elle puisse financer ses achats. Si on reprend notre exemple, vous allez prêter de l’argent à notre traiteur qui vous remboursera une fois qu’il sera payé par le client. La prise de risque n’est donc pas la même :
- Avec le factoring classique : le risque est principalement de tomber sur un mauvais payeur qui ne paye pas la facture, qui met beaucoup de temps à la payer ou qui fait faillite et qui ne peut donc pas la payer.
- Avec Bienprêter : vous prenez en partie les mêmes risques que ci-dessus et vous prenez en plus le risque que le traiteur à qui vous avez prêté de l’argent fasse faillite. le risque est donc plus élevé ce qui est aussi compensé par un rendement plus important (10-12%)
Pourquoi les entreprises passent par Bienprêter ?
C’est une question légitime quand on sait qu’en général le factoring coûte entre 1% et 5% aux entreprises. De plus une fois la facture payée elles n’ont plus à s’en occuper (relance, procédure judiciaire en cas d’impayés) ce que ne propose pas Bienprêter.
Voici la liste des raisons qui peuvent expliquer pourquoi une entreprise pourrait être intéressée à l’idée de payer beaucoup plus et avec « moins d’avantages » :
- Difficulté à trouver un factor : si la facture est très risquée car le client est très peu solvable il peut être compliqué de trouver un tiers pour financer ses factures. Passer par Bienprêter peut alors être la solution
- Contraintes liées au contrat de factoring : en général les contrats de factoring se signent sur plusieurs mois et regroupent plusieurs créances. Il y a donc une obligation de volume et de récurrence. Cependant, certaines sociétés ne veulent financer qu’une seule facture ou même qu’une seule partie de la facture.
- Difficultés de mise en place : négocier un contrat de factoring peut être long et contraignant en termes de pièces et documents à transmettre. Au contraire, on peut voir que le process de Bienprêter est beaucoup plus léger (un des problèmes de la plateforme selon moi)
Pourquoi je trouve Bienprêter très léger sur les dossiers présentés aux investisseurs ?
Les dossiers présentés sont pour moi trop légers avec les manquements suivants :
- Des comptes de la société trop rarement présentés : parfois on a des chiffres dans un tableau très succinct mais on n’a pas les comptes officiels (aucune garantie donc que les chiffres soient vrais). Dans d’autres cas on n’a même pas le chiffre d’affaires. C’est d’autant plus gênant que ce sont des entreprises très liées au président de Bienprêter. Il devrait donc avoir un accès privilégié à ces informations. Pourquoi ne pas les présenter ?
- Pas de contrat de prêt détaillé : on n’a pas vraiment d’indication sur le contrat de prêt en détail contrairement à de nombreuses autres plateformes ce qui n’est pas très rassurant
- Pas de trace de facture : c’est pourtant ce que vous financez ! Pourquoi la plateforme ne met pas à disposition les factures signées par les clients avec le détail ? Aussi pourquoi ne transmet-elle pas les devis contractés par la société pour honorer sa future prestation ? Mettre à disposition ces éléments serait rassurant car cela nous permettrait de savoir précisément comment les fonds prêtés sont utilisés. Actuellement je n’ai aucun élément permettant d’assurer que les entreprises qui empruntent n’utilisent pas les fonds pour rembourser une autre dette par exemple (pas de contrat le stipulant et pas de preuve de facture/devis)
Analyse de la situation du conflit d'intérêt
Voici le premier mapping de l’environnement actionnarial de Bienprêter (Ulends dans le graphique).

Quand on compare cette liste de sociétés à la liste des emprunteurs on se rend compte que +30m€ empruntés l’ont été par des sociétés qui ont (ou ont eu) un lien actionnarial avec Michael Martin.
On est clairement dans une situation de conflit d’intérêts. Alors oui, certains vont vous dire qu’avec l’agrément PSFP les conflits d’intérêts ne sont plus d’actualité mais je ne peux être d’accord avec cette analyse :
Quand on creuse un peu sur les documents légaux, on peut observer les éléments suivants :
- Toutes les parts de Michael Martin dans les sociétés qui empruntent sur Bienpêter ont été cédées à Ludivine Boilevin au moment où les plateformes de crowdfunding devaient obtenir le PSFP.
- Ludivine Boilevin détient des parts dans des SCI qui appartiennent aussi à Michael Martin. On peut donc déjà constater qu’ils ont des intérêts communs
- Ludivine Boilevin et Michael Martin ont la même adresse d’habitation. Mr Martin explique cependant qu’il habite à Monaco et que cette adresse a été choisie pour des raisons réglementaires.
Selon M.Martin, il a vendu toutes ses parts dans le groupe Promup à son ancienne bras droit pour se concentrer à 100% sur Bienprêter. Les documents officiels confirment bien ses dires mais des questions restent en suspens (je les détaille plus bas).
Le PSFP c’est quoi ?
C’est une nouvelle réglementation imposée par l’AMF pour les plateformes de crowdfunding qui vise notamment à réduire les potentiels conflits d’intérêts.
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Les surretés proposées par Bienprêter
Bienprêter en fonction des projets propose différentes sûretés plus ou moins intéressantes. Voici celles qui sont selon moi peu intéressantes :
- La promesse d’affectation hypothécaire : les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! En réalité c’est une sûreté qui n’a que peu de valeur juridique.
- La délégation de paiement : ce n’est pas vraiment une garantie selon moi.
Ce qu’il est important de savoir, c’est que oui les garanties sont importantes mais elles n’effacent pas complètement le risque. Faire valoir ses droits peut être très compliqué et prendre beaucoup de temps surtout quand l’entité censée défendre vos intérêts est très liée avec les sociétés qui vous doivent de l’argent.
Notre avis sur les frais de Bienprêter
Il y a principalement un type de frais avec Bienprêter qui prend entre 3 et 11% du montant levé (ce qui rend vraiment l’emprunt très cher pour l’entreprise). C’est un niveau de frais conventionnel pour le secteur du crowdfunding.
Pour les prêteurs c’est « sans frais ».
Les équipes de Bienprêter
Ce que j’aime bien faire quand j’analyse une solution de crowdfunding immobilier, c’est aller voir les profils des employés sur Linkedin vérifier qu’ils ont bien des expériences préalables dans le secteur.
Pour Bienprêter j’ai donc regardé si les employés avaient déjà travaillé en banque (pour le factoring) ou dans des entreprises spécialisées en factoring. J’ai aussi regardé s’il y avait des experts immobiliers car la plateforme propose aussi des projets de promotion immobilière ou de marchand de biens.
Résultat ?
Rien de concluant, je n’ai trouvé aucun employé avec des expériences cohérentes. Par exemple, leur chargée d’affaires était avant une commerciale itinérante.
Mon avis sur les équipes de Bienprêter est donc plutôt négatif
La fiscalité de vos investissement sur Bienprêter
Les revenus que vous allez percevoir sont des intérêts ou des coupons qui proviennent d’une créance. Pour ce type de revenus, l’état prévoit deux possibilités :
- Imposition au prélèvement forfaitaire unique (le PFU) soit 30% (12,8% de CSG et 17,2% de prélèvements sociaux) des revenus qui sont directement prélevés
- Imposition à l’IR. Si vous choisissez ce cas vous serez remboursés des 12,8% de CSG. Ce cas n’est intéressant qui si votre TMI est à 11% ce qui vous ferait économiser 1,8% d’impôts.
Globalement, notre avis est positif sur la fiscalité de Bienprêter et du crowdfunding en général.
L'avis des internautes sur Bienprêter



Les avis sur la plateforme sont globalement très positifs tant de la part des entreprises que des utilisateurs avec néanmoins un point négatif qui revient régulièrement :
- Il est souvent difficile d’investir dans les projets qui partent très vite et avec des prêteurs tirés au sort
Avec les statistiques présentées par Bienprêter, on peut tout à fait comprendre les avis positifs sur la solution. Ce qui ne veut pas dire néanmoins que c’est une bonne idée d’investir chez eux.
Est-ce que vous avez le profil pour investir sur Bienprêter ?
Selon moi, vous avez le profil pour investir sur Bienprêter si vus remplissez les conditions suivantes :
- Vos investissements prévus sur Bienprêter représentent moins de 10% de votre capital net total
- Vous êtes au courant du potentiel conflit d’intérêt entre Bienprêter et le plus gros emprunteur de la plateforme (le groupe Promup)
- Vous avez pris connaissance des résultats financiers du groupe Promup et des sociétés sur lesquelles vous désirez investir.
- Vous êtes un investisseur expérimenté déjà investi et diversifié sur des actifs plus traditionnels (Actions, immobilier, Or etc..)
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Pour conclure sur Bienprêter
La société Bienprêter n’a pour elle que ses statistiques et une ergonomie agréable. Je suis personnellement très partisan de l’idée que les hommes mentent et pas les chiffres.
Je préfère une société avec de très bonnes statistiques qu’une société avec des statistiques médiocres mais des projets très bien présentés.
Malheureusement dans le cas de Bienprêter trop d’éléments ne sont pas rassurants et viennent selon moi drastiquement augmenter les risques pour les prêteurs. Personnellement, je ne prendrais pas le risque d’investir avec eux.
Mise à jour suite à mes échanges avec M.Martin, dirigeant de Bienprêter
J’ai décidé de ne pas recommander Bienprêter sur Immocompare pour deux raisons principales :
- Un potentiel conflit d’intérêts entre M.Martin et les entreprises du groupe Promup (entre 40 et 50% de tous les fonds levés sur Bienprêter)
- Un manque d’information sur l’état de santé financière du groupe Promup qui emprunte massivement sur Bienprêter (une faillite de Promup serait catastrophique pour Bienprêter et tous les investisseurs de la plateforme).
Suite à mes échanges téléphoniques avec M.Martin je tenais à mettre à jour mon avis et retranscrire son discours pour permettre à chacun de prendre une décision d’investissement en toute connaissance de cause.
Sur le conflit d'intérêts
Mise en contexte : M.Martin était dirigeant du groupe Promup, un nouveau concept qui concurrence les agences immobilières. Connaissant une forte croissance il cherche une solution pour financer son BFR (la société n’est payée qu’une fois le bien vendu mais engage de nombreux frais avant la vente). N’en trouvant aucune, il décide de la créer lui-même (on ne peut qu’applaudir la démarche entrepreneuriale pour le coup) avec Bienprêter. Face au succès de Bienprêter et au nouveau statut PSFP qui limite les conflits d’intérêts, M.Martin décide de céder le groupe Promup à Ludivine Boilevin son ex-bras droit (confirmer par les documents juridiques sur Pappers). M.Martin ne détient donc plus de parts dans les entreprises du Groupe Promup. Voici les points qui m’avaient fait tilter :
- Sur l’adresse : il s’avère que dans les documents juridiques Mme Boilevin et M.Martin ont la même adresse de résidence. J’avais donc personnellement estimé que les deux personnes étaient proches et qu’un conflit d’intérêts était toujours présent entre M.Martin dirigeant de Bienprêter et le groupe Promup principal emprunteur sur la plateforme à cause du lien présumé entre leurs deux dirigeants.
- La réponse de M.Martin : son adresse de résidence est en effet le même que Mme Boilevin pour des raisons réglementaires (il doit résider en France) mais il n’entretien que des relations professionnelles avec Mme Boilevin. Toujours selon ses dires, il existe un seul conflit d’intérêts entre lui et Promup : il détient à titre personnel les locaux de la société Promup à travers une SCI (si Promup fait faillite, il perd un locataire).
- Pour conclure sur le conflit d’intérêts : il est dans tous les cas impossible de vérifier la nature de la relation entre Mr Martin et Mme Boilevin mais le discours est cohérent. Mme Boilevin, aurait donc mis en place un LBO pour racheter les parts de M.Martin pour le sortir à 100% de Promup. M.Martin serait donc à 100% sur le projet Bienprêter.
- Si les relations sont professionnelles et que Promup fonctionne bien, la société aurait dû être vendue pour un beau montant à Mme Boilevin. Dans les contrats je vois que les sociétés ont été vendues à la valeur nominale des actions soit 18,2k€.
- Autre point si les sociétés ont été vendues pour un gros montant et financées par des banques, je devrais voir des dettes long-terme dans les comptes de la société. Mais fin 2022 je ne vois rien.
- Enfin, je vois que Mme Boilevin et Mr Martin détiennent ensemble et à parts égales plusieurs SCI. Ils détiennent donc des biens immobiliers ensemble.
Sur la santé du Groupe Promup
Mise en contexte : le groupe est une nébuleuse de plusieurs sociétés pour lesquelles je n’ai que très peu d’informations (quelques comptes pour 2022). J’ai donc demandé s’il était possible d’accéder aux comptes du groupe.
La réponse de Mr Martin : le groupe Promup fonctionne très bien et est en hyper croissance. Parler des chiffres publiquement est en revanche très compliqué car de tels chiffres attirent les convoitises mais aussi les foudres des concurrents ce qui peut impacter négativement le business de Promup et de tout le groupe.
J’ai aussi amené mon inquiétude quant à l’utilisation de la dette sur Bienprêter qui selon les comptes 2022 détruisent de la valeur. Je m’explique :
Fin 2022 la société à 12M€ de créances clients. Pour financer ces créances, les comptes indiquent 11M€ de dettes court termes. Le taux de rémunération de cette dette est de 11% sur Bienprêter. Quand les clients remboursent (s’ils le font) Promup va recevoir 12M€ mais va devoir rembourser 12,5M€. Normalement l’affacturage est intéressant quand on doit financer moins que ce qu’on nous doit. Je ne comprends donc pas ce point. Encore une fois, il me faudrait tous les comptes pour faire une analyse plus poussée mais je ne pense pas les obtenir.
La réponse de Mr Martin : en effet la dette coûte cher mais elle est nécessaire pour financer l’hyper croissance du groupe. Il y a d’autres sociétés dans le Groupe qui fonctionnent très bien aussi.
Sur la dette bancaire : lever de la dette pour financer une opération de LBO dans une boite en forte croissance et avec un très gros BFR est financièrement assez dangereux pour la société. Car en plus de devoir financer son BFR elle doit rembourse la dette contractée. En tout cas ça ajoute une part de risque importante.
MAJ Ocotbre 2024 - Encore des questions !
Mise en contexte : les comptes de Promup ont été publiés publiquement sur Pappers. nous avons donc accès au compte de résultat et au bilan de la société…
Il y a beaucoup de points qui sont inquiétants et je vous laisse regarder le commentaire de GREG qui les résume très bien. Personnellement je vais m’attarder sur un seul point. Les créances clients.
C’est quoi une créance client ? Si vous vendez un service à quelqu’un et que vous avez réalisé ce service, vous émettez une facture. Imaginons qu’elle est de 100€. Si les 100€ sont payés immédiatement, votre chiffre d’affaires fait + 100 et votre cash + 100. Si vous n’êtes pas payé directement, votre CA fait + 100 et vos créances clients font + 100. Une fois la créance client payée, les créances clients font -100 et le cash +100
Ce qu’il faut comprendre c’est que le chiffre d’affaires ne veut pas dire que vous faites rentrer du cash.
Comment évoluent des créances clients ? Il est logique de voir des créances clients augmenter avec un chiffre d’affaires qui augmente. En effet vous avez plus de clients et donc plus « d’impayés ». En revanche des créances clients qui augmentent et un CA qui stagne signifie que vos clients ne vous payent pas.
Quid de Promup ?
Selon Pappers :
Chiffre d’affaires
- 2020 3,9m€ de CA
- 2021 : pas d’info
- 2022 : 4,0m€ de CA
- 2023 : 3,9€ de CA
Créances clients :
- 2020 : pas d’info
- 2021 : 7,7m€
- 2022 : 12,1m€
- 2023 : 15,8m€
Les créances clients ne devraient pas pouvoir augmenter plus que le CA réalisé. SI je facture 100 à mes clients sur une année, mon CA fait +100. Si aucun des clients ne paie, alors mes créances augmentent de +100. Promup facture à ses clients 4m€ en 2022 mais ses clients lui doivent 4,4m€ de + qu’en 2021… J’ai demandé à un comptable et lui aussi ne comprend pas.
Si on regardait juste ces chiffres, on pourrait en déduire que Promup ne se fait jamais payer et continue de vivre grâce au financement. Clairement ça sent pas bon.
Cependant, les voies de la comptabilité sont parfois impénétrables. Il y a peut-être quelque chose que je ne vois pas et une explication à ces drôles de chiffres. Si vous avez plus d’informations ou un avis merci de les donner en commentaires. J’aimerais beaucoup aussi avoir l’avis des défenseurs de Bienprêter.
Une chose est certaine, prêter à cette société sans explications détaillées est un immense risque pour les investisseurs. N’importe quel prêteur a le droit de demander des explications !
Petits bonus :
- Une tréso à 200k€ pour 19m€ de dettes
- Un mouvement assez bizarre sur le compte des dettes avec 7m€ d’euros arrivés en 2023 sur un compte qui pourrait être des comptes courants d’associés.
- Une très faible capitalisation
Mise à jour suite à mes échanges avec Damien dirigeant de Fenêtre & Style, emprunteur sur Bienprêter
- Mise en contexte sur F&S : la société pose et remplace des fenêtres et des menuiseries chez les particuliers et des entreprises. Selon Damien l’entreprise est en forte croissance et les commandes affluent. La croissance est bon signe mais pose aussi de nombreux problèmes. Le principal étant le financement de cette croissance. Celle-ci est trop importante pour que Damien arrive à se faire financer par une Banque. Il est alors mis en relation avec Bienprêter pour lever de l’argent.
- Mise en contexte de l’appel: Damien nous a d’abord contacté le 27 août 2024 souhaitant témoigner de son expérience d’emprunteur sur la plateforme Bienprêter. Il s’est rétracté dans un premier temps avant de revenir vers nous le 16 octobre 2024. Nous avons échangé 15 minutes au téléphone suivi de mail et sms.
- Est-ce que Damien est bien le dirigeant de F&S comme il le prétend ? Entre son récit très précis et détaillé, sa connaissance des membres de Bienprêter et un screenshot de son compte sur ladite plateforme, je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être le cas. Mais je n’ai que ces éléments en ma possession (je n’ai pas demandé sa carte d’identité je vous avoue ahah 😊)
Chronologie de l'affaire entre F&S et Bienprêter
F&S commence par emprunter 25 282€ le 31/07/2022. Elle va ensuite enchaîner avec 24 000€ levés le lendemain puis 53k€ le 03/10/2022 et enfin 60k€ le 19/11/2022.
En l’espace de 4 mois la société emprunte 162k€ sur Bienprêter. Son CA 2021 était à peine de 400k€ pour 33k€ de bénéfices (ces emprunts lui coûtent 15k€ d’intérêts environ).
Les précisions de Damien sur ces premiers emprunts : F&S avait réussi à décrocher un gros contrat à 200k€ (50% du CA n-1, c’est fort !) mais ne va pas pouvoir le financer tout seul et passe par Bienprêter pour se financer. Selon lui il demande 100k€ sur remboursables au bout 12 mois. Dans les faits, il emprunte en deux tranches. Une à 50k€ sur 12 mois et une à 60k€ sur 18 mois. Les informations sont plutôt concordantes. Il n’a en revanche pas mentionné ses deux premiers emprunts sur la plateforme.
6 mois plus tard, l’affaire se complique…
Selon Damien : Le chantier prend plus de temps que prévu et F&S ne sera pas payé à temps par son client pour rembourser les prêteurs. Damien sollicite alors Bienprêter pour mettre en place une prorogation du délai de remboursement. Après quelques mois compliqués de négociation (je vous passe les détails) Bienprêter propose la solution suivante. F&S fera financer d’autres créances sur la plateforme pour rembourser ce premier emprunt.
Une grave accusation à l’encontre de Bienprêter : ce que Damien m’annonce tout simplement c’est que Bienprêter rembourse les prêteurs avec de nouveaux emprunts. Je tiens à préciser qu’à ce jour, je n’ai aucune preuve tangible qui me permettrait de vérifier la véracité de ces propos.
A partir du 30/06/2023 jusqu’au 31/07/2024 le rythme des emprunts de F&S va exploser. La société va alors emprunter 520k€ sur 24 factures (source plateforme Bienprêter) !
Au final la société ne peut plus suivre le rythme des remboursements et est placée et redressement judiciaire le 04/10/2023. La société déclare 370k€ de pertes pour son exercice clos le 31 décembre 2023 (source pappers).
Bienprêter en cause dans cette affaire ?
Sur un potentiel Ponzi : si ce que dit Damien est vrai c’est en effet très grave car Bienprêter tromperait ses investisseurs quant à l’utilisation de leur argent. Cependant, il m’est impossible pour le moment d’affirmer ou d’infirmer ces propos par des preuves.
Autre point Damien a bien précisé que Bienprêter lui a demandé de nouvelles créances. Ils ne se sont donc pas mis d’accord pour financer du vent. Il y a bien quelque chose derrière.
En bref sur le Ponzi je ne peux pas vraiment conclure et chacun se fera son opinion. Seul le temps nous donnera la réponse.
Sur la sélectivité de Bienprêter : bon sur ce point je vais être cash je suis choqué. Damien m’a régulièrement précisé que Bienprêter ne lui a demandé son bilan qu’une seule fois au début de leurs échanges puis plus rien. Force est de constater que ç’a l’air vrai.
Comme je l’ai déjà mentionné, F&S a clôturé son exercice 2023 avec 370k€ de pertes ! Malgré ce résultat, F&S a pu emprunter 365k€ sur la plateforme Bienprêter en 2024. Cerise sur la gâteau, les chiffres présentés sur les premiers projets de 2024 sont encore ceux de 2021 (puis 2022 à partir de mi-2024). (Petite incohérence sur ce point soit Damien a transmis son bilan soit Bienprêter a inventer les chiffres mais ça me semblerait étonnant => Damien si tu as transmis ton bilan 2022 merci de le mentionner en commentaire 🙂 )
Comment ne pas demander à une société ses résultats à chaque fois qu’elle emprunte auprès de particuliers ? Alors on pourrait entendre que Damien a fait traîner en ne transmettant pas ses comptes, mais un acte sur Pappers a été déposé en Juin 2024 stipulant mot pour mot les pertes de 370k€ de la société en 2023. Cependant, ça n’a pas empêché F&S d’emprunter 100k€ entre la date de parution de ce document publique et juillet 2024. La moindre des choses serait de refuser des entreprises qui soit ne souhaitent pas transmettre leurs comptes, soit ont 370k€ de pertes.
En conclusion sur F&S
Damien a aussi porté d’autres accusations sur Bienprêter. Il n’aurait par exemple jamais été caution personnelle alors que Bienprêter le mentionne sur de nombreux projets.
Il y a aussi un point intéressant qu’il a soulevé sur les frais (preuve screen à l’appui). Sur un financement de 35k€ sur 24 mois Bienprêter prendrait 7k€ de frais soit 20% du montant levé hors intérêts de remboursement. Si on prend les intérêts en plus à 10% annuel. Pour toucher 28k€ de tréso la société devrait payer 14k€ en frais et intérêts ! Selon Damien, seules des entreprises en difficulté pourraient accepter de telles conditions. Je suis un peu obligé de le rejoindre sur ce point.
Update sur les frais : sur les 7k€ de frais de Bienprêter je n’ai que les preuves des frais de transaction et de la commission de Bienprêter. Le plus gros de ces frais seraient selon Damien mensuels à 182€/mois soit +4k€ sur 24 mois. Si on enlève cette partie on serait plus à 10k€ euros de frais pour 32k€ de trèso => une tarification plus raisonnable. J’attends de nouveaux documents de la part de Damien pour finaliser ce point.
Alors oui, je comprends les commentaires qui disent que Damien n’est pas tout blanc non plus mais ce n’est pas vraiment le sujet. Chacun se fera encore son avis mais selon moi ça confirme mon refus d’investir. Hâte d’avoir vos retours en commentaire ! Si selon vous je fais une erreur de jugement, n’hésitez pas à le mentionner 😉
Alors j'investis ou pas ?
Suite à ces échanges je ne peux que saluer l’effort de Mr.Martin d’avoir pris le temps d’échanger avec moi. Mais au vu de la très forte exposition de Bienprêter à un seul emprunteur qui est sans doute encore plus à risque avec un endettement important pour financer le rachat, je continue à dire que je n’investirai pas. Il y a trop d’éléments que je ne maîtrise pas et qui ne me permette pas de bien gérer mon risque sur cette plateforme.
Personnellement, j’ai déjà fait l’erreur d’investir avec un risque non maîtrisé, poussé par l’appât du gain facile et je ne souhaite pas reproduire cette erreur. Libre à chacun ensuite de prendre ses propres décisions.
J’espère en tout cas vous avoir apporté plus d’éléments sur cette plateforme. Je le répète, mais je n’ai aucun intérêt à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. J’aurais même plus d’intérêts à dire que c’est super et de mettre un lien de parrainage, mais ce n’est pas ma philosophie. J’ai fait mon maximum pour avoir le moins de biais possible dans cette analyse et je reste ouvert aux critiques constructives.
Dernier point sur l’équipe. J’ai continué mes recherches, mais je n’ai pas pu trouver le parcours du gestionnaire de risque chez Bienprêter.
FAQ
Dire que Bienprêter une arnaque serait de la diffamation. Cependant on peut clairement remettre en cause le mauvais alignement des intérêts entre la société et les investisseurs qui prêtent de l’argent à des sociétés détenues par une personne intimement liée au président et actionnaire de Bienprêter.
Bienprêter et Publicimm ne sont pas les mêmes sociétés en revanche elles sont détenues par des actionnaires qui sont très liés ce qui pose un problème de conflit d’intérêts.
Bienprêter n’a pas une activité qui lui impose d’être enregistrée à l’Orias. En revanche, elle détient l’agrément PSFP délivré par l’AMF.

Thibault
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Il y a un débat autour de la vidéo d’Alexandre sur le site Argent et Salaire.
Et qu’y trouve-t-on ? Des arguments de fond ? Des faits vérifiables ? Non. Juste une avalanche d’attaques personnelles contre Alexandre.
Apparemment, tout va bien, puisque – selon eux – tout cela ne serait qu’un tissu de mensonges.
On assiste à un joli concours de bile déversée, comme le dit si bien mdo100 (expression reprise mot pour mot ici par Val63, tiens donc…).
Et pendant ce temps, toute la petite communauté d’Argent et Salaire attend que leur cher “papa Martin” vienne leur murmurer à l’oreille : « Ne vous inquiétez pas, ce ne sont que des jaloux… »
Hello Edouard,
Comme d’habitude, des attaques personnelles et rien sur le fonds. En gros, la défense de M. Martin se résume à « De quoi, tu te pleins, je payes pour tous les défauts », jusqu’au jour ou ça s’arrêtera.
Alexandre
Michael MARTIN · Abonné · 22 min
On révolutionne le marché de l’investissement et…
Bonjour M. Lefèvre,
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour votre vidéo et le temps que vous avez consacré à sa réalisation.
Je vais être tout à fait franc avec vous : je ne comprends pas très bien ce qui est exactement reproché à Bienprêter dans votre contenu.
Si je résume : vous avez donné la parole à un emprunteur de mauvaise foi— Fenêtre et Style, représenté par M. Damien Maillot — qui utilise aujourd’hui votre blog, devenu l’épicentre de nos haters, pour tenter de se soustraire à ses obligations de remboursement.
Il n’a eu aucun problème à prendre l’argent…
Alors pourquoi ne devrait-il pas le rembourser ?
Vous semblez reprocher à notre plateforme d’avoir « caché » la situation en procédant au remboursement des investisseurs sur ses propres fonds, le temps de la procédure.
Eh bien, malheureusement que nous l’avons fait !
C’est précisément ce que je reproche moi-même à certaines plateformes : se défausser sur les investisseurs dès qu’un emprunteur fait défaut.
Il est devenu trop facile de se protéger derrière la phrase imposée par le législateur :
Michael MARTIN · Abonné · 21 min
On révolutionne le marché de l’investissement…
« Prêter de l’argent aux PME/TPE présente un risque de non-remboursement et de perte du capital. N’investissez que l’argent dont vous n’avez pas besoin immédiatement et diversifiez votre épargne. »
Cette mention est bien entendu nécessaire, mais elle ne doit pas servir de bouclier moral pour se dégager de toute responsabilité.
De mon point de vue, dès lors qu’une plateforme décide de publier une campagne, elle doit en assumer aussi les conséquences, tant directes qu’indirectes.
Depuis 2017, je tiens le même discours : Bienprêter a une responsabilité envers ses investisseurs, et il est donc normal que nous assumions nos erreurs lorsqu’un emprunteur se révèle défaillant. Nous sommes censés être des professionnels sur notre marché avec toutes les barrières d’analyses que cela comporte. Si un défaut survient, nous en sommes aussi tenus responsables et ça je l’accepte.
Nous avons fait le choix de rembourser les prêteurs sur nos fonds propres, parce que nous estimons que c’est notre devoir, pas le leur d’en supporter seuls les conséquences.
Michael MARTIN 🚀 · Abonné
On révolutionne le marché de l’investissement…
Et contrairement à ce que vous semblez penser, rien dans la réglementation n’interdit à une plateforme d’assumer ses responsabilités et de prendre en charge, sur ses fonds propres, le remboursement d’une campagne.
Si toutes les plateformes agissaient de la sorte, je suis convaincu que cela éviterait la publication de certains projets bancals.
Je respecte vos opinions, même si elles diffèrent des miennes. Je ne vois donc aucune raison de saisir un avocat ou la justice à votre encontre. Vous avez exprimé un point de vue, le vôtre, et je le respecte.
La seule personne qui, selon moi, devrait répondre de ses actes devant la justice, c’est M. Maillot, le gérant de Fenêtre et Style, qui fait tout pour échapper à ses obligations, comme je l’ai déjà expliqué.
Je ne vous en veux pas personnellement, M. Lefèvre. Vous êtes un créateur de contenu, et nous avons simplement des approches différentes de nos responsabilités envers nos clients. C’est tout.
Michael MARTIN 🚀 · Abonné
On révolutionne le marché de l’investissement…
Enfin, comme je l’ai annoncé il y a quelque temps, notre fonds de réserve visant à renforcer la protection des prêteurs sera déployé dans les prochaines semaines.
Que cela plaise ou non, c’est totalement légal, et j’estime qu’un tel dispositif devrait devenir obligatoire pour toutes les plateformes de financement participatif.
Cela éviterait que les conséquences des négligences de certains soient supportées par les investisseurs… Comme c’est le cas actuellement sur certaines plateformes en procédure d’extinction.
Enfin, je vous rassure sur un point : Bienprêter va très bien et navigue parfaitement sans la moindre fuite (c’est aussi factuel). Cependant, je ne vois pourquoi vous citez votre salaire avec autant de mépris ? Peut-être attendez-vous de ma part une proposition d’emploi mieux payée pour nous rejoindre ? 😉
Sur ceux, je vous souhaite malgré tout un excellent week-end, et je le répète : vous n’avez aucune inquiétude à avoir, je n’ai pas l’intention de saisir la justice à votre encontre, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. 😊
Bien à vous,
Michael MARTIN
Michael MARTIN 🚀 · Vous
On révolutionne le marché de l’investissement et du financement d’entreprise…
M. Lefèvre,
Le fait de supprimer systématiquement mes messages est, à mes yeux, un profond manque de respect.
Je vous ai accordé plus de deux heures de mon temps, un week-end qui plus est, pour vous apporter une réponse claire, argumentée et factuelle. Et en retour, je découvre que l’intégralité de mes messages a été supprimée.
Vous vous présentez comme un créateur de contenus engagé, mais vous refusez que le principal intéressé, mis en cause dans votre vidéo, puisse s’exprimer librement. Cela va totalement à l’encontre des principes d’un débat équilibré.
Et s’il vous plaît, épargnez-nous l’argument de la “source anonyme”, en l’occurrence M. Damien Maillot, gérant de Fenêtre et Style jusqu’à peu. Il s’est exprimé publiquement à plusieurs reprises sur différents forums, pour nous dénigrer et annoncer ouvertement qu’il ne rembourserait pas ses emprunts. Il n’y a donc rien d’anonyme dans sa démarche, ni dans la vôtre.
C’est d’ailleurs ce même emprunteur que vous aviez déjà mentionné dans un précédent article à charge visant à dénigrer la plateforme Bienprêter.
Étrangement, votre article, dans lequel vous le citez ouvertement, semble beaucoup moins dérangeant que ma simple réponse.
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Michael MARTIN 🚀 · Vous
On révolutionne le marché de l’investissement et du financement d’ent…
Par vos actions, vous démontrez que répondre à vos accusations est une perte de temps, car vous refusez le dialogue dès lors qu’il ne va pas dans votre sens.
Je tiens à préciser que je n’ai rien contre vous personnellement, mais je regrette d’avoir voulu participer à un échange qui, manifestement, n’a jamais eu l’intention d’être équilibré.
Finalement, vous pourriez tout aussi bien écrire vous-même la réponse que vous souhaiteriez lire, en vous basant sur mon compte LinkedIn. Cela vous fera gagner du temps et m’en fera économiser également.
Je vous souhaite malgré tout un excellent week-end.
(Inutile de répondre, je ne lirai plus vos commentaires).
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Quand le discours devient manipulation : Analyse de l’intervention de Michael Martin (Bienprêter)
Dans le monde de l’investissement participatif, la transparence est une valeur cardinale. Pourtant, lorsqu’elle est mise à mal, certains responsables préfèrent l’évitement à la remise en question. L’intervention récente de Michael Martin, dirigeant de la plateforme Bienprêter, en est une illustration frappante.
Cet article analyse les techniques de manipulation rhétorique utilisées dans sa réponse publique à un investisseur critique (M. Lefèvre), pour démontrer comment il élude les questions de fond.
1. 🎯 Déviation du sujet principal
Au lieu de répondre à la question centrale — la gestion opaque d’un défaut de remboursement par la plateforme —, M. Martin déplace le débat vers un autre angle : la prétendue mauvaise foi de l’emprunteur concerné.
« Si je résume : vous avez donné la parole à un emprunteur de mauvaise foi… »
👉 Objectif : détourner l’attention des manquements éventuels de la plateforme et créer un ennemi commun (l’emprunteur), pour souder la communauté contre un bouc émissaire.
2. 🌟 Autosatisfaction comme bouclier
Plutôt que d’assumer une communication possiblement défaillante, M. Martin se félicite d’avoir remboursé les prêteurs sur les fonds propres de Bienprêter. Il présente cela comme une action vertueuse.
« Nous avons fait le choix de rembourser les prêteurs sur nos fonds propres, parce que nous estimons que c’est notre devoir. »
👉 Technique de diversion : il évite de répondre sur l’absence de transparence et se réfugie dans une posture morale flatteuse.
3. 🔄 Inversion accusatoire et victimisation
Michael Martin accuse son contradicteur de censurer le débat, tout en se posant en victime d’une injustice.
« Vous refusez que le principal intéressé puisse s’exprimer. »
« Vous démontrez que répondre à vos accusations est une perte de temps. »
👉 Ici, l’accusateur devient la victime et celui qui pose les questions devient l’agresseur. Le débat est ainsi perverti.
4. 🕊️ Fausse ouverture au dialogue
Ironie suprême : après avoir reproché à son interlocuteur de fuir le débat, M. Martin termine son message en annonçant qu’il ne lira plus les réponses.
« Inutile de répondre, je ne lirai plus vos commentaires. »
👉 Contradiction évidente : le dirigeant se dérobe à la contradiction tout en se présentant comme ouvert.
5. 😏 Ironie méprisante pour disqualifier l’autre
Un passage du message utilise une forme d’ironie mordante pour rabaisser personnellement l’investisseur :
« Peut-être attendez-vous de ma part une proposition d’emploi mieux payée ? 😉 »
👉 Cette attaque ad hominem ne sert qu’à décrédibiliser sans jamais aborder le fond du débat.
6. ❓ Les vraies questions restées sans réponse
Voici les points-clés que M. Martin n’a pas traités :
Pourquoi la plateforme n’a-t-elle pas communiqué sur le défaut de Fenêtre et Style dès le début ?
Quelles sont les procédures de sélection et de suivi des emprunteurs ?
Pourquoi certains projets ont-ils continué à être proposés malgré des retards de paiement ?
Quelles garanties offre la plateforme contre les récidives ?
👉 Ce sont pourtant ces questions structurelles qui préoccupent les investisseurs. Et non les justifications postérieures ou les attaques personnelles.
🔍 Conclusion : une rhétorique qui cache l’essentiel
L’intervention de Michael Martin n’est pas un échange constructif, mais un exercice de communication maîtrisée pour éviter un débat de fond.
En usant :
de distractions rhétoriques,
de postures moralisantes,
de techniques de disqualification,
et en refusant le dialogue réel,
il transforme une critique légitime en un combat d’ego… au détriment de la transparence attendue par la communauté des investisseurs.
📌 Moralité :
Quand un acteur refuse de répondre aux questions précises et choisit la mise en scène, c’est souvent que les réponses sincères sont gênantes.
ah MDO100 qui nous refait sous ses innombrables speudos un petit copier collé pour se rassurer 😂
« Transparence, dites-vous ? Mais bien sûr… dès lors qu’elle ne dérange personne. »
Michael Martin, grand maître du retournement de veste verbal, nous a offert une performance digne d’un mentaliste :
On lui parle défaut de paiement, il répond chevalier blanc.
On demande des réponses, il offre des leçons de morale.
On espère un débat, il s’en va en claquant la porte (mais avec le sourire).
Finalement, on ne sait toujours pas pourquoi Bienprêter a gardé le silence, mais au moins, on sait qu’ils ont de l’ego en stock. Et ça, ça ne risque pas d’être en défaut.
Martin,
Tu as beau essayer de te défendre comme tu peux avec tes pseudos arguments, BP a failli dans son traitement de notre dossier, arrête de te faire passer pour une boîte sérieuse qui fait des vérifications, a de nombreuse reprise vous avez financé des devis déjà effectué et déjà facturé, ça c’est du concret, tu as financer la créance alliade habitat a hauteur de 42k euro alors qu’elle ne représenterai que 39k .
Donc cela prouve bien que tes services ne vérifie RIEN DU TOUT.
J’ai un mail de ton chien de garde BERIC, qui écrit de sa main : si vous ne pouvez remboursez votre prêt en fin de mois je vous invite a céder des créances afin de pouvoir remboursez???
C’est quoi ça???, de la cavalerie.
J’ai ouvert le compte BP depuis 2022, tes services m’ont demandé mon bilan de 2021 et après JAMAIS aucune autre demande d votre part.
Tu as failli pour tes investisseurs a tes obligations tu as prêter 300k euro en 1 an a une entreprise qui ne te rembourser plus???? C’est du sérieux ça?
Si demain je vais voir mon banquier pour un prêt perso, première chose il me demande mes revenus pour savoir comment je vais rembourser et si je peux, et après étude approfondie par des services compétents cette fois ci , il me donne leur réponse.
Tu sais très bien comment ça fonctionne chez toi, tu paye 29 euro pour déposer un devis que vous ne vérifier pas,il est mis en vente et l’argent tombe, donc je peux comprendre que tu ne veuille que ton entreprise cesse son activité, mais si tu veux vraiment continuer il va falloir faire le ménage et travailler correctement.
Autre chose , tes mensonges sur tes cautions pour rassurer tes prêteurs, quand j’ai reçu ton courrier d’avocat j’ai bien rigoler, ils sont prêt a tout pour facturer des honoraires car il n’y a qu’une seule question à se poser elle est d’ordre juridique mon petit , la loi stipule que pour toute caution signé, le signataire doit avoir une contrepartie, c’est très étonnant que yon cabinet d’avocat osé m’envoyer ces courriers où tu ne leur a pas tout dit , quel contrepartie ai je eu? Attendu que le financement n’a pas été fait bref.
Tes textes ne comporte que des attaques personnels, tu peux mettre mon nom et celui de fenêtre style cela ne fera qu’augmenter les dommages et intérêts que tu devra me verser.
Au plaisir de te lire menteur du siècle
Depuis cette vidéo sur BP qui est sortie samedi , qui est quand même assez énorme ,pas un mot de la plate-forme
Juste une réponse, LinkedIn ou Monsieur Martin dit fais pas chier, j’ai remboursé,t’es qu’un rageux copain avec un menteur
Y’a quand même un dossier qui paraît solide, avec une plainte à l’aMF et une plainte au pénal
Et non tout va bien, on va pas nous rassurer par rapport à ça continuer à prêter votre pognon de cons ,le reste vous regarde pas.
Cette plate-forme devient vraiment n’importe quoi
Moi perso j’arrête
Depuis la publication de la vidéo d’Alexandre, les différents réseaux sociaux et forums s’enflamment.
Martin semble perdre totalement le contrôle : ses attaques personnelles à l’encontre d’Alexandre ou de la supposée source ne parviennent pas à apaiser la situation.
Du côté du groupe Argent Salaire, c’est toujours l’autosatisfaction générale : tout va bien, circulez, il n’y a rien à voir.
Ce qui frappe, c’est la systématisation des attaques ad hominem. Rien n’est épargné — jusqu’aux détails les plus absurdes, comme la fameuse source ,les jalousies ,les haters et même Jean-Luc a été cité
C’est consternant.
Commentaires sans surprise sur A&S suite à la vidéo d’IF. Ils sont tous dans le déni et/ou la désinformation. Ils évacuent tous les bonnes questions, telles que :
– pourquoi la plateforme BP finance-t-elle des sociétés déclarées en procédure de sauvegarde ou en redressement judiciaire ?
– pourquoi la plateforme BP finance-t-elle des commandes à hauteur de 140% de leur montant, soit une garantie de remboursement en cas de bonne exécution portant sur 60% du montant du prêt à peine ? Que financent ces 40% supplémentaires?
– pourquoi la plateforme BP fait-elle des avances à certains de ses emprunteurs juste avant de leur accorder un nouveau prêt? C’est une pratique très étrange qui n’existe pas ailleurs. La situation des emprunteurs est-elle si désespérée que ces avances se révèlent nécessaires ? Dans ce cas l’octroi de nouveaux prêts est-il raisonnable ?
Aucune réponse non plus de la part de M. Martin qui se contente d’accabler celui qu’il a poussé à emprunter de plus en plus jusqu’à sa faillite.
tous les posts sur argent et salaire sont tombés en même temps depuis silence radio.Au maximum il y avait deux/trois personnes derrière ces multiples posts.La supercherie de ce forum est la continuité de la supercherie BP
John,
Ici on peut observer exactement la même chose sur ce forum, je te laisse donc nous partager tes conclusions! 😉
Val63
sur ce forum le décalage de chaque post est conséquent,plusieurs heure entre chaque post,merci de me le faire préciser MDO TRIPLE ZERO
Green Bird Capital : attention aux projets en Italie, ça sent le flou…
Salut à tous,
Je voulais juste partager quelques doutes sérieux après avoir creusé un peu sur Green Bird Capital et leurs soi-disant projets immobiliers en Italie (notamment “Les Pouilles”, “Imperia”, etc.), proposés via la plateforme Bienprêter.
Ce que j’ai trouvé (ou plutôt pas trouvé) :
Aucune trace de Green Bird Capital en Italie :
Pas de numéro fiscal italien (Codice Fiscale).
Pas d’enregistrement au registre des entreprises italien.
Aucun numéro de TVA italien (Partita IVA).
Rien non plus dans les bases cadastrales italiennes.
=> Donc, comment peuvent-ils légalement acheter ou rénover des biens en Italie sans exister fiscalement là-bas ?
Des projets visibles uniquement sur Bienprêter
On trouve de belles fiches projets, des chiffres, des photos, des hypothèques soi-disant mises en place.
Mais aucune preuve officielle de l’existence des biens ou des actes notariés.
Aucun lien vers des documents italiens, pas de consultation publique, rien.
Et donc ?
Perso, ça me fait tiquer. S’il y avait vraiment des biens en cours de rénovation ou d’achat, il devrait y avoir au minimum une trace dans les registres italiens, ou au moins un Codice Fiscale pour la société.
Là, tout repose sur ce que dit Green Bird Capital via Bienprêter. Pas de vérifications extérieures possibles. Ça pose problème.
Je ne crie pas à l’arnaque, mais je trouve ça plus que limite.
Avant de mettre un centime dans ce genre de projet, exigez des preuves concrètes : actes notariés italiens, références cadastrales, numéro fiscal italien de la société, etc.
Si vous avez plus d’infos (ou des contre-preuves), je suis preneur. Mais en l’état, je reste méfiant.
Même pas besoin de regarder le détail des projets qui sont censés être financés. GBC (ex KIM-Invest), c’est Boilevin, la femme de Michaël Martin. On peut imaginer que le réel manager de ces projets est Martin et non Boilevin, qui n’est là que pour masquer (en vain) le conflit d’intérêts. Comme pour tous les Promup, d’ailleurs, histoire qui se termine heureusement. En Prêtant à GBC, on prête en fait à Boilevin, qui utilise l’argent des prêteurs de BP pour faire un prêt d’actionnaire à l’unique actionnaire de GBC, elle-même (via une SCI), donc pour alimenter le train de vie du couple Boilevin.
A fuir, donc. Sûr que ce projet mettra des jours, des semaines, à se financer, s’il y arrive.
Jean Luc,
Champion du monde en jets de bile sur BP (et un gros nul en tennis même en trichant) !! Beaucoup irait mettre leurs deux mains à couper qu’il n’investi plus sur BP depuis des lustres. Un brin joueur je suis allé voir les prêteurs de ce 14 mai, je n’ai pas eu à chercher bien longtemps car dès le premier prêt… bingo!! Jean-Luc R en page 74 sur le dernier projet du jour « Tradimex – CMD4V8441 ». Si si!! JLR va vouloir se cacher derrière le vilain robot mais pas de bol c’est un prêt en manuel.
Ce gars, en plus de n’avoir aucune crédibilité depuis bien longtemps, est réellement dérangé et dérangeant et ne sert qu’à exciter les Haters qui pullulent ici.
BP doit sacrément se marrer à chacun de ses prêts, en tout cas moi c’est le cas à chaque fois!
Alors Jean-Luc un petit commentaire ?
Val63
Après le scandale de ce week-end, Val63 continue de sombrer dans le ridicule.
Encore une fois, il nous ressort son éternel et unique argument aussi creux que lassant : « Jean-Luc investit encore ! » Bravo l’enquêteur…
Sérieusement, tu n’as vraiment rien d’autre à faire de ta vie ? Tu passes ton temps scotché au site Argent & Salaire, toujours connecté sous le pseudo MDO100, à scruter la liste des prêteurs en espérant tomber sur le nom à dénoncer. C’est pathétique.
On est ici pour échanger, pas pour nourrir ton obsession.
Et ne te fatigue pas à répondre : non, je ne suis pas MDO100, personne ici n’est dupe de tes petits jeux, Val63.
Ah, il y a encore des âmes candides pour croire qu’il s’agit de vrais projets…
GBC a levé plus de 7 millions d’euros en deux ans — une belle prouesse ! Et il en reste encore la moitié à rembourser.
Une société de marchands de biens qui a déjà remboursé 3,5 millions devrait, en toute logique, crouler sous la trésorerie, non ?
Alors pourquoi continuer à emprunter à 20 % ? Étrange…
Ah mais attendez, éclair de génie : sur le bilan 2023, on découvre un prêt de trésorerie de plus de 2 millions d’euros gracieusement accordé à l’actionnaire principale, Ludivine Boilevin.
Celle-là même qui, pure coïncidence bien sûr, partage sa vie (et au moins 10 SCI ( à vérifier sur Pappers )avec Michael Martin.
Quand l’amour et les affaires se rencontrent, la magie opère. Surtout sur les bilans.
c’est le fameux fond de réserve !!! pour les gogos qui croient au père noel Martin
Le plaidoyer de mdo100 en faveur de Bienprêter sur A&S, en réponse à un intervenant qui s’interrogeait suite au conflit entre Bienprêter et Fenêtre & Style. A mourir de rire. Aucun argument, aucun fait réel, que du copié/collé des accusations de M. Martin envers son emprunteur Fenêtre & Style.
Aucun argument sur les faits bien réels suivants, démontrés, documents à l’appui, par Alexandre de Investissements Faciles :
– prêts à une société en redressement judiciaire,
– montant prêtés supérieurs de 40% au montant restant à récupérer à la fin des travaux,
– avances systématiques de la plateforme, en attendant un nouvel emprunt qui servira à rembourser cette avance,
– aucune information de BP à ses prêteurs sur les 3 points précédents, pire fausses informations communiquées aux prêteurs.
Inversion accusatoire classique chez ceux qui n’ont aucun argument, il trouve que ce n’est qu’une « polémique qui repose davantage sur des ressentis que sur des faits », alors que c’est bien sûr tout l’inverse. Les faits existent, ils sont bien incapables de les démentir. Par exemple on a la date de la mise en redressement judiciaire de la société et on a les dates des prêts qui sont intervenus APRES. Difficile de contredire ces faits, on comprend bien leur malaise.
Sur le site Argent et Salaire, un intervenant cherche simplement des avis sur l’article d’ImmoCompare et la vidéo d’Alexandre.
Mais à peine la discussion lancée, MD0100 surgit, fidèle à lui-même : il balance ses habituelles attaques et injures personnelles contre Alexandre et Damien de Fenêtre Style, comme s’il avait une vieille rancune personnelle à régler. Et bien sûr, impossible de passer à côté de son passage obligé : l’ode à Martin.
Un véritable psaume. Martin serait, selon lui, un professionnel hors norme, un génie visionnaire, un roc inébranlable. Il « lui fait totalement confiance », il « ne le remerciera jamais assez », il est « exceptionnel ». On frôle l’épiphanie mystique. On s’attend presque à ce qu’il lui érige une statue virtuelle, avec encens et cierges numériques.
Puis un autre intervenant embraye avec un monologue brumeux où l’on apprend que « bien prêter » aurait des vertus quasi magiques, capables de dissimuler tous les défauts, comme par miracle. Évidemment, cette alchimie n’existerait que sur leur plateforme, et pas ailleurs.
À ce niveau de discours, on n’est plus dans l’échange d’avis. On nage en plein storytelling corporate, version faux profils enthousiastes. Franchement, qui peut croire que ce sont de simples utilisateurs ? C’est tellement flagrant qu’on pourrait presque entendre le brief marketing en arrière-plan.