Avis Bienprêter : peut-on faire confiance à cette plateforme de crowdfunding immobilier ?

Une lectrice m’a récemment demandé mon avis sur la société Bienprêter. Ayant d’autres sujets à ce moment là, je me suis rendu sur leur indicateur de performance pour pouvoir lui donner un retour rapide. À première vue la plateforme semblait presque parfaite avec un ratio rendement/risque vraiment intéressant (12% de rendement moyen pour un taux de défaut parmi les plus bas du marché).
Cependant, en creusant un peu, j’ai découvert des pratiques plutôt inquiétantes que je vais vous décrire dans la suite de cet article. Je vous donnerai ensuite mon avis final sur Bienprêter.
Avant ça, pour tous ceux qui souhaitent échanger sur les projets de crowdfunding en cours ou à venir je vous invite à rejoindre le Discord Immocompare où l’on analyse et on échange avec la communauté sur ces sujets !
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Table des matières
Présentation de Bienprêter

Avantages
- Une offre différenciante (financement de factures, voitures de luxe, immobilier etc…)
- Un des meilleurs track record du secteur
- Une vraie aide pour les entreprises
- Des sûretés solides
- Une structure de frais qui alignent mieux les intérêts avec les investisseurs
- Montant minimum d’investissement à 50€
Inconvénients
- Des fiches de présentation qui manquent de détail
- Pas accès au contrat de prêt dans sa globalité
- Des conflits d’intérêts avec les sociétés du dirigeant
Mon avis en bref sur Bienprêter
C’est une plateforme qui propose une grande diversité d’investissements et qui a remboursé intégralement +2600 projets pour seulement 14 retards et 0 perte définitive ce qui est, sur le papier, très impressionnant et mieux que des sociétés comme Anaxago ou Homunity, les deux leaders du secteur.
Cependant, ces chiffres sont à relativiser car 50% environ des projets ont été réalisés par les sociétés du même groupe (qui est aussi intimement lié au président et actionnaire de Bienprêter) ce qui pose plusieurs problèmes :
- Sélection des projets : les chiffres ne sont donc pas représentatifs de la capacité de Bienprêter à sélectionner des bons projets et de bonnes sociétés.
- Conflit d’intérêts : Bienprêter ne peut pas défendre correctement les intérêts de ses investisseurs car elle est présidée par une personne qui a des intérêts très importants dans les sociétés qui empruntent auprès des investisseurs.
- Présentation des projets : le manque de détails sur les comptes de ces sociétés et l’absence de preuves de factures ne permet pas de vérifier la façon dont sont utilisés les fonds levés et de nous rassurer quand à la solvabilité des sociétés emprunteuses.
- Risque de contrepartie : le manque de diversification augmente votre risque et le risque de contrepartie (faillite de Bienprêter).
Je vais détailler un peu plus mon analyse dans la suite de cet article mais pour vous donner mon avis en bref, j’ai beaucoup de mal à me positionner sur le sujet . Les chiffres de la plateforme sont impressionnants et presque trop beaux pour être vrais. Ajouter à cela une vraie situation de conflit d’intérêts et des analyses de projets peu approfondies et ça donne un cocktail compliqué à analyser. Pourquoi pas mettre une petite partie de son capital (0-5%) mais je ne peux clairement pas la recommander chaudement malgré des statistiques qui sont les meilleures du marché. Il n’y a pas de débat là-dessus.
Et oui, c’est sûrement la première fois en +100 avis donnés sur Immocompare que je ne me positionne pas. Personnellement je n’utiliserai pas cette plateforme 🙁
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ACTEURS | Montant financé | Durée d'emprunt | Investissement minimum | Rendement moyen | Projets arrivés à échéance | Projets en retard | Avis clients | Nos avis détaillés |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() | 97m€ | 21 mois | 1000€ | 9,5% | 141 | 14,5% | 3,8/5 (14 avis) | 1,5% en carte cadeau ! |
![]() | 130m€ | 15 mois | 1€ | 11,4% | 187 | 27% | 4,6/5 (455 avis) | 2% + 1% de rendement supplémentaire |
![]() | 11m€ | 15 mois | 100€ | 11,4% | 0 | n.a | 4,3/5 (14 avis) | 2% parrain + 1% filleul de cashback |
![]() | 71m€ | 22 mois | 100€ | 9,22% | 64 | 27,3% | 4,2/5 (354 avis) | J'investis ! |
![]() | 218m€ | 30 mois | 1000€ | 8,0% | 76 | 25,7% | 4,8/5 (26 avis) | Avis sur Finple |
![]() | 678m€ | 21 mois | 1000€ | 9,1% | 304 | 29% | 3,9/5 (401 avis) | J'investis ! |
![]() | 78m€ | 14 mois | 50€ | 11,94% | 2640 | 0,5% | 4,2/5 (123 avis) | Avis Bienprêter |
![]() | 301m€ | 23 mois | 1000€ | 9,2% | 300 | 25,7% | 3,1/5 (160 avis) | Avis Fundimmo |
![]() | 1483m€ | 21 mois | 1000€ | 10,0% | 665 | 31,0% | 3,0/5 (325 avis) | Avis Clufunding |
![]() | 575m€ | 30 mois | 1000€ | 9,8% | 97 | 34,2% | 4,34/5 (875 avis) | Avis Anaxago |
![]() | 358m€ | 21 mois | 1000€ | 10,0% | 224 | 39,5% | 4,0/5 (248 avis) | Avis Raizers |
![]() | 56m€ | 18 mois | 1000€ | 9,4% | 46 | 37,7% | 4,7/5 (73 avis) | Avis sur Baltis |
![]() | 284m€ | 23 mois | 1000€ | 9,3% | 216 | 41,6% | 3,2/5 (76 avis) | Avis Koregraf |
Le concept historique de Bienprêter, l'affacturage revisité
L'affacturage, c'est quoi ?
Pour le coup j’aime beaucoup le concept principal de la société qui était de faire de l’affacturage. C’est un sujet un peu technique donc il faut un peu vous accrocher. Pour expliquer l’affacturage on va imaginer que je suis un traiteur.
- Situation initiale : Génial ! Je viens de décrocher un énorme contrat pour un mariage qui va me permettre de doubler le CA de mon entreprise. Mais il y a un hic le client veut payer à la fin de la prestation.
- Problème : je n’ai pas assez d’argent pour avancer l’achat des matières premières ni pour embaucher de nouvelles personnes pour m’aider à réaliser la prestation.
- Solution : je vends la facture signée par mon client à un tiers (une banque par exemple) qui va me l’acheter avec une décote (si ma facture est des 100k€ il va me donner 95k€) ce qui me permet d’acheter les matières premières, d’embaucher et de conserver une marge. À la fin de la prestation le client paiera sa facture directement au tiers (la banque) qui lui aura gagné 5k€.

La spécificité de Bienprêter
Avec Bienprêter c’est un peu différent, vous n’allez pas acheter la facture mais vous aller prêter de l’argent à la société pour qu’elle puisse financer ses achats. Si on reprend notre exemple, vous allez prêter de l’argent à notre traiteur qui vous remboursera une fois qu’il sera payé par le client. La prise de risque n’est donc pas la même :
- Avec le factoring classique : le risque est principalement de tomber sur un mauvais payeur qui ne paye pas la facture, qui met beaucoup de temps à la payer ou qui fait faillite et qui ne peut donc pas la payer.
- Avec Bienprêter : vous prenez en partie les mêmes risques que ci-dessus et vous prenez en plus le risque que le traiteur à qui vous avez prêté de l’argent fasse faillite. le risque est donc plus élevé ce qui est aussi compensé par un rendement plus important (10-12%)
Pourquoi les entreprises passent par Bienprêter ?
C’est une question légitime quand on sait qu’en général le factoring coûte entre 1% et 5% aux entreprises. De plus une fois la facture payée elles n’ont plus à s’en occuper (relance, procédure judiciaire en cas d’impayés) ce que ne propose pas Bienprêter.
Voici la liste des raisons qui peuvent expliquer pourquoi une entreprise pourrait être intéressée à l’idée de payer beaucoup plus et avec “moins d’avantages” :
- Difficulté à trouver un factor : si la facture est très risquée car le client est très peu solvable il peut être compliqué de trouver un tiers pour financer ses factures. Passer par Bienprêter peut alors être la solution
- Contraintes liées au contrat de factoring : en général les contrats de factoring se signent sur plusieurs mois et regroupent plusieurs créances. Il y a donc une obligation de volume et de récurrence. Cependant, certaines sociétés ne veulent financer qu’une seule facture ou même qu’une seule partie de la facture.
- Difficultés de mise en place : négocier un contrat de factoring peut être long et contraignant en termes de pièces et documents à transmettre. Au contraire, on peut voir que le process de Bienprêter est beaucoup plus léger (un des problèmes de la plateforme selon moi)
Pourquoi je trouve Bienprêter très léger sur les dossiers présentés aux investisseurs ?
Les dossiers présentés sont pour moi trop légers avec les manquements suivants :
- Des comptes de la société trop rarement présentés : parfois on a des chiffres dans un tableau très succinct mais on n’a pas les comptes officiels (aucune garantie donc que les chiffres soient vrais). Dans d’autres cas on n’a même pas le chiffre d’affaires. C’est d’autant plus gênant que ce sont des entreprises très liées au président de Bienprêter. Il devrait donc avoir un accès privilégié à ces informations. Pourquoi ne pas les présenter ?
- Pas de contrat de prêt détaillé : on n’a pas vraiment d’indication sur le contrat de prêt en détail contrairement à de nombreuses autres plateformes ce qui n’est pas très rassurant
- Pas de trace de facture : c’est pourtant ce que vous financez ! Pourquoi la plateforme ne met pas à disposition les factures signées par les clients avec le détail ? Aussi pourquoi ne transmet-elle pas les devis contractés par la société pour honorer sa future prestation ? Mettre à disposition ces éléments serait rassurant car cela nous permettrait de savoir précisément comment les fonds prêtés sont utilisés. Actuellement je n’ai aucun élément permettant d’assurer que les entreprises qui empruntent n’utilisent pas les fonds pour rembourser une autre dette par exemple (pas de contrat le stipulant et pas de preuve de facture/devis)
Analyse de la situation du conflit d'intérêt
Voici le premier mapping de l’environnement actionnarial de Bienprêter (Ulends dans le graphique).

Quand on compare cette liste de sociétés à la liste des emprunteurs on se rend compte que +30m€ empruntés l’ont été par des sociétés qui ont (ou ont eu) un lien actionnarial avec Michael Martin.
On est clairement dans une situation de conflit d’intérêts. Alors oui, certains vont vous dire qu’avec l’agrément PSFP les conflits d’intérêts ne sont plus d’actualité mais je ne peux être d’accord avec cette analyse :
Quand on creuse un peu sur les documents légaux, on peut observer les éléments suivants :
- Toutes les parts de Michael Martin dans les sociétés qui empruntent sur Bienpêter ont été cédées à Ludivine Boilevin au moment où les plateformes de crowdfunding devaient obtenir le PSFP.
- Ludivine Boilevin détient des parts dans des SCI qui appartiennent aussi à Michael Martin. On peut donc déjà constater qu’ils ont des intérêts communs
- Ludivine Boilevin et Michael Martin ont la même adresse d’habitation. Mr Martin explique cependant qu’il habite à Monaco et que cette adresse a été choisie pour des raisons réglementaires.
Selon M.Martin, il a vendu toutes ses parts dans le groupe Promup à son ancienne bras droit pour se concentrer à 100% sur Bienprêter. Les documents officiels confirment bien ses dires mais des questions restent en suspens (je les détaille plus bas).
Le PSFP c’est quoi ?
C’est une nouvelle réglementation imposée par l’AMF pour les plateformes de crowdfunding qui vise notamment à réduire les potentiels conflits d’intérêts.
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Les surretés proposées par Bienprêter
Bienprêter en fonction des projets propose différentes sûretés plus ou moins intéressantes. Voici celles qui sont selon moi peu intéressantes :
- La promesse d’affectation hypothécaire : les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! En réalité c’est une sûreté qui n’a que peu de valeur juridique.
- La délégation de paiement : ce n’est pas vraiment une garantie selon moi.
Ce qu’il est important de savoir, c’est que oui les garanties sont importantes mais elles n’effacent pas complètement le risque. Faire valoir ses droits peut être très compliqué et prendre beaucoup de temps surtout quand l’entité censée défendre vos intérêts est très liée avec les sociétés qui vous doivent de l’argent.
Notre avis sur les frais de Bienprêter
Il y a principalement un type de frais avec Bienprêter qui prend entre 3 et 11% du montant levé (ce qui rend vraiment l’emprunt très cher pour l’entreprise). C’est un niveau de frais conventionnel pour le secteur du crowdfunding.
Pour les prêteurs c’est “sans frais”.
Les équipes de Bienprêter
Ce que j’aime bien faire quand j’analyse une solution de crowdfunding immobilier, c’est aller voir les profils des employés sur Linkedin vérifier qu’ils ont bien des expériences préalables dans le secteur.
Pour Bienprêter j’ai donc regardé si les employés avaient déjà travaillé en banque (pour le factoring) ou dans des entreprises spécialisées en factoring. J’ai aussi regardé s’il y avait des experts immobiliers car la plateforme propose aussi des projets de promotion immobilière ou de marchand de biens.
Résultat ?
Rien de concluant, je n’ai trouvé aucun employé avec des expériences cohérentes. Par exemple, leur chargée d’affaires était avant une commerciale itinérante.
Mon avis sur les équipes de Bienprêter est donc plutôt négatif
La fiscalité de vos investissement sur Bienprêter
Les revenus que vous allez percevoir sont des intérêts ou des coupons qui proviennent d’une créance. Pour ce type de revenus, l’état prévoit deux possibilités :
- Imposition au prélèvement forfaitaire unique (le PFU) soit 30% (12,8% de CSG et 17,2% de prélèvements sociaux) des revenus qui sont directement prélevés
- Imposition à l’IR. Si vous choisissez ce cas vous serez remboursés des 12,8% de CSG. Ce cas n’est intéressant qui si votre TMI est à 11% ce qui vous ferait économiser 1,8% d’impôts.
Globalement, notre avis est positif sur la fiscalité de Bienprêter et du crowdfunding en général.
L'avis des internautes sur Bienprêter



Les avis sur la plateforme sont globalement très positifs tant de la part des entreprises que des utilisateurs avec néanmoins un point négatif qui revient régulièrement :
- Il est souvent difficile d’investir dans les projets qui partent très vite et avec des prêteurs tirés au sort
Avec les statistiques présentées par Bienprêter, on peut tout à fait comprendre les avis positifs sur la solution. Ce qui ne veut pas dire néanmoins que c’est une bonne idée d’investir chez eux.
Est-ce que vous avez le profil pour investir sur Bienprêter ?
Selon moi, vous avez le profil pour investir sur Bienprêter si vus remplissez les conditions suivantes :
- Vos investissements prévus sur Bienprêter représentent moins de 10% de votre capital net total
- Vous êtes au courant du potentiel conflit d’intérêt entre Bienprêter et le plus gros emprunteur de la plateforme (le groupe Promup)
- Vous avez pris connaissance des résultats financiers du groupe Promup et des sociétés sur lesquelles vous désirez investir.
- Vous êtes un investisseur expérimenté déjà investi et diversifié sur des actifs plus traditionnels (Actions, immobilier, Or etc..)
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Pour conclure sur Bienprêter
La société Bienprêter n’a pour elle que ses statistiques et une ergonomie agréable. Je suis personnellement très partisan de l’idée que les hommes mentent et pas les chiffres.
Je préfère une société avec de très bonnes statistiques qu’une société avec des statistiques médiocres mais des projets très bien présentés.
Malheureusement dans le cas de Bienprêter trop d’éléments ne sont pas rassurants et viennent selon moi drastiquement augmenter les risques pour les prêteurs. Personnellement, je ne prendrais pas le risque d’investir avec eux.
Mise à jour suite à mes échanges avec M.Martin, dirigeant de Bienprêter
J’ai décidé de ne pas recommander Bienprêter sur Immocompare pour deux raisons principales :
- Un potentiel conflit d’intérêts entre M.Martin et les entreprises du groupe Promup (entre 40 et 50% de tous les fonds levés sur Bienprêter)
- Un manque d’information sur l’état de santé financière du groupe Promup qui emprunte massivement sur Bienprêter (une faillite de Promup serait catastrophique pour Bienprêter et tous les investisseurs de la plateforme).
Suite à mes échanges téléphoniques avec M.Martin je tenais à mettre à jour mon avis et retranscrire son discours pour permettre à chacun de prendre une décision d’investissement en toute connaissance de cause.
Sur le conflit d'intérêts
Mise en contexte : M.Martin était dirigeant du groupe Promup, un nouveau concept qui concurrence les agences immobilières. Connaissant une forte croissance il cherche une solution pour financer son BFR (la société n’est payée qu’une fois le bien vendu mais engage de nombreux frais avant la vente). N’en trouvant aucune, il décide de la créer lui-même (on ne peut qu’applaudir la démarche entrepreneuriale pour le coup) avec Bienprêter. Face au succès de Bienprêter et au nouveau statut PSFP qui limite les conflits d’intérêts, M.Martin décide de céder le groupe Promup à Ludivine Boilevin son ex-bras droit (confirmer par les documents juridiques sur Pappers). M.Martin ne détient donc plus de parts dans les entreprises du Groupe Promup. Voici les points qui m’avaient fait tilter :
- Sur l’adresse : il s’avère que dans les documents juridiques Mme Boilevin et M.Martin ont la même adresse de résidence. J’avais donc personnellement estimé que les deux personnes étaient proches et qu’un conflit d’intérêts était toujours présent entre M.Martin dirigeant de Bienprêter et le groupe Promup principal emprunteur sur la plateforme à cause du lien présumé entre leurs deux dirigeants.
- La réponse de M.Martin : son adresse de résidence est en effet le même que Mme Boilevin pour des raisons réglementaires (il doit résider en France) mais il n’entretien que des relations professionnelles avec Mme Boilevin. Toujours selon ses dires, il existe un seul conflit d’intérêts entre lui et Promup : il détient à titre personnel les locaux de la société Promup à travers une SCI (si Promup fait faillite, il perd un locataire).
- Pour conclure sur le conflit d’intérêts : il est dans tous les cas impossible de vérifier la nature de la relation entre Mr Martin et Mme Boilevin mais le discours est cohérent. Mme Boilevin, aurait donc mis en place un LBO pour racheter les parts de M.Martin pour le sortir à 100% de Promup. M.Martin serait donc à 100% sur le projet Bienprêter.
- Si les relations sont professionnelles et que Promup fonctionne bien, la société aurait dû être vendue pour un beau montant à Mme Boilevin. Dans les contrats je vois que les sociétés ont été vendues à la valeur nominale des actions soit 18,2k€.
- Autre point si les sociétés ont été vendues pour un gros montant et financées par des banques, je devrais voir des dettes long-terme dans les comptes de la société. Mais fin 2022 je ne vois rien.
- Enfin, je vois que Mme Boilevin et Mr Martin détiennent ensemble et à parts égales plusieurs SCI. Ils détiennent donc des biens immobiliers ensemble.
Sur la santé du Groupe Promup
Mise en contexte : le groupe est une nébuleuse de plusieurs sociétés pour lesquelles je n’ai que très peu d’informations (quelques comptes pour 2022). J’ai donc demandé s’il était possible d’accéder aux comptes du groupe.
La réponse de Mr Martin : le groupe Promup fonctionne très bien et est en hyper croissance. Parler des chiffres publiquement est en revanche très compliqué car de tels chiffres attirent les convoitises mais aussi les foudres des concurrents ce qui peut impacter négativement le business de Promup et de tout le groupe.
J’ai aussi amené mon inquiétude quant à l’utilisation de la dette sur Bienprêter qui selon les comptes 2022 détruisent de la valeur. Je m’explique :
Fin 2022 la société à 12M€ de créances clients. Pour financer ces créances, les comptes indiquent 11M€ de dettes court termes. Le taux de rémunération de cette dette est de 11% sur Bienprêter. Quand les clients remboursent (s’ils le font) Promup va recevoir 12M€ mais va devoir rembourser 12,5M€. Normalement l’affacturage est intéressant quand on doit financer moins que ce qu’on nous doit. Je ne comprends donc pas ce point. Encore une fois, il me faudrait tous les comptes pour faire une analyse plus poussée mais je ne pense pas les obtenir.
La réponse de Mr Martin : en effet la dette coûte cher mais elle est nécessaire pour financer l’hyper croissance du groupe. Il y a d’autres sociétés dans le Groupe qui fonctionnent très bien aussi.
Sur la dette bancaire : lever de la dette pour financer une opération de LBO dans une boite en forte croissance et avec un très gros BFR est financièrement assez dangereux pour la société. Car en plus de devoir financer son BFR elle doit rembourse la dette contractée. En tout cas ça ajoute une part de risque importante.
MAJ Ocotbre 2024 - Encore des questions !
Mise en contexte : les comptes de Promup ont été publiés publiquement sur Pappers. nous avons donc accès au compte de résultat et au bilan de la société…
Il y a beaucoup de points qui sont inquiétants et je vous laisse regarder le commentaire de GREG qui les résume très bien. Personnellement je vais m’attarder sur un seul point. Les créances clients.
C’est quoi une créance client ? Si vous vendez un service à quelqu’un et que vous avez réalisé ce service, vous émettez une facture. Imaginons qu’elle est de 100€. Si les 100€ sont payés immédiatement, votre chiffre d’affaires fait + 100 et votre cash + 100. Si vous n’êtes pas payé directement, votre CA fait + 100 et vos créances clients font + 100. Une fois la créance client payée, les créances clients font -100 et le cash +100
Ce qu’il faut comprendre c’est que le chiffre d’affaires ne veut pas dire que vous faites rentrer du cash.
Comment évoluent des créances clients ? Il est logique de voir des créances clients augmenter avec un chiffre d’affaires qui augmente. En effet vous avez plus de clients et donc plus “d’impayés”. En revanche des créances clients qui augmentent et un CA qui stagne signifie que vos clients ne vous payent pas.
Quid de Promup ?
Selon Pappers :
Chiffre d’affaires
- 2020 3,9m€ de CA
- 2021 : pas d’info
- 2022 : 4,0m€ de CA
- 2023 : 3,9€ de CA
Créances clients :
- 2020 : pas d’info
- 2021 : 7,7m€
- 2022 : 12,1m€
- 2023 : 15,8m€
Les créances clients ne devraient pas pouvoir augmenter plus que le CA réalisé. SI je facture 100 à mes clients sur une année, mon CA fait +100. Si aucun des clients ne paie, alors mes créances augmentent de +100. Promup facture à ses clients 4m€ en 2022 mais ses clients lui doivent 4,4m€ de + qu’en 2021… J’ai demandé à un comptable et lui aussi ne comprend pas.
Si on regardait juste ces chiffres, on pourrait en déduire que Promup ne se fait jamais payer et continue de vivre grâce au financement. Clairement ça sent pas bon.
Cependant, les voies de la comptabilité sont parfois impénétrables. Il y a peut-être quelque chose que je ne vois pas et une explication à ces drôles de chiffres. Si vous avez plus d’informations ou un avis merci de les donner en commentaires. J’aimerais beaucoup aussi avoir l’avis des défenseurs de Bienprêter.
Une chose est certaine, prêter à cette société sans explications détaillées est un immense risque pour les investisseurs. N’importe quel prêteur a le droit de demander des explications !
Petits bonus :
- Une tréso à 200k€ pour 19m€ de dettes
- Un mouvement assez bizarre sur le compte des dettes avec 7m€ d’euros arrivés en 2023 sur un compte qui pourrait être des comptes courants d’associés.
- Une très faible capitalisation
Mise à jour suite à mes échanges avec Damien dirigeant de Fenêtre & Style, emprunteur sur Bienprêter
- Mise en contexte sur F&S : la société pose et remplace des fenêtres et des menuiseries chez les particuliers et des entreprises. Selon Damien l’entreprise est en forte croissance et les commandes affluent. La croissance est bon signe mais pose aussi de nombreux problèmes. Le principal étant le financement de cette croissance. Celle-ci est trop importante pour que Damien arrive à se faire financer par une Banque. Il est alors mis en relation avec Bienprêter pour lever de l’argent.
- Mise en contexte de l’appel: Damien nous a d’abord contacté le 27 août 2024 souhaitant témoigner de son expérience d’emprunteur sur la plateforme Bienprêter. Il s’est rétracté dans un premier temps avant de revenir vers nous le 16 octobre 2024. Nous avons échangé 15 minutes au téléphone suivi de mail et sms.
- Est-ce que Damien est bien le dirigeant de F&S comme il le prétend ? Entre son récit très précis et détaillé, sa connaissance des membres de Bienprêter et un screenshot de son compte sur ladite plateforme, je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être le cas. Mais je n’ai que ces éléments en ma possession (je n’ai pas demandé sa carte d’identité je vous avoue ahah 😊)
Chronologie de l'affaire entre F&S et Bienprêter
F&S commence par emprunter 25 282€ le 31/07/2022. Elle va ensuite enchaîner avec 24 000€ levés le lendemain puis 53k€ le 03/10/2022 et enfin 60k€ le 19/11/2022.
En l’espace de 4 mois la société emprunte 162k€ sur Bienprêter. Son CA 2021 était à peine de 400k€ pour 33k€ de bénéfices (ces emprunts lui coûtent 15k€ d’intérêts environ).
Les précisions de Damien sur ces premiers emprunts : F&S avait réussi à décrocher un gros contrat à 200k€ (50% du CA n-1, c’est fort !) mais ne va pas pouvoir le financer tout seul et passe par Bienprêter pour se financer. Selon lui il demande 100k€ sur remboursables au bout 12 mois. Dans les faits, il emprunte en deux tranches. Une à 50k€ sur 12 mois et une à 60k€ sur 18 mois. Les informations sont plutôt concordantes. Il n’a en revanche pas mentionné ses deux premiers emprunts sur la plateforme.
6 mois plus tard, l’affaire se complique…
Selon Damien : Le chantier prend plus de temps que prévu et F&S ne sera pas payé à temps par son client pour rembourser les prêteurs. Damien sollicite alors Bienprêter pour mettre en place une prorogation du délai de remboursement. Après quelques mois compliqués de négociation (je vous passe les détails) Bienprêter propose la solution suivante. F&S fera financer d’autres créances sur la plateforme pour rembourser ce premier emprunt.
Une grave accusation à l’encontre de Bienprêter : ce que Damien m’annonce tout simplement c’est que Bienprêter rembourse les prêteurs avec de nouveaux emprunts. Je tiens à préciser qu’à ce jour, je n’ai aucune preuve tangible qui me permettrait de vérifier la véracité de ces propos.
A partir du 30/06/2023 jusqu’au 31/07/2024 le rythme des emprunts de F&S va exploser. La société va alors emprunter 520k€ sur 24 factures (source plateforme Bienprêter) !
Au final la société ne peut plus suivre le rythme des remboursements et est placée et redressement judiciaire le 04/10/2023. La société déclare 370k€ de pertes pour son exercice clos le 31 décembre 2023 (source pappers).
Bienprêter en cause dans cette affaire ?
Sur un potentiel Ponzi : si ce que dit Damien est vrai c’est en effet très grave car Bienprêter tromperait ses investisseurs quant à l’utilisation de leur argent. Cependant, il m’est impossible pour le moment d’affirmer ou d’infirmer ces propos par des preuves.
Autre point Damien a bien précisé que Bienprêter lui a demandé de nouvelles créances. Ils ne se sont donc pas mis d’accord pour financer du vent. Il y a bien quelque chose derrière.
En bref sur le Ponzi je ne peux pas vraiment conclure et chacun se fera son opinion. Seul le temps nous donnera la réponse.
Sur la sélectivité de Bienprêter : bon sur ce point je vais être cash je suis choqué. Damien m’a régulièrement précisé que Bienprêter ne lui a demandé son bilan qu’une seule fois au début de leurs échanges puis plus rien. Force est de constater que ç’a l’air vrai.
Comme je l’ai déjà mentionné, F&S a clôturé son exercice 2023 avec 370k€ de pertes ! Malgré ce résultat, F&S a pu emprunter 365k€ sur la plateforme Bienprêter en 2024. Cerise sur la gâteau, les chiffres présentés sur les premiers projets de 2024 sont encore ceux de 2021 (puis 2022 à partir de mi-2024). (Petite incohérence sur ce point soit Damien a transmis son bilan soit Bienprêter a inventer les chiffres mais ça me semblerait étonnant => Damien si tu as transmis ton bilan 2022 merci de le mentionner en commentaire 🙂 )
Comment ne pas demander à une société ses résultats à chaque fois qu’elle emprunte auprès de particuliers ? Alors on pourrait entendre que Damien a fait traîner en ne transmettant pas ses comptes, mais un acte sur Pappers a été déposé en Juin 2024 stipulant mot pour mot les pertes de 370k€ de la société en 2023. Cependant, ça n’a pas empêché F&S d’emprunter 100k€ entre la date de parution de ce document publique et juillet 2024. La moindre des choses serait de refuser des entreprises qui soit ne souhaitent pas transmettre leurs comptes, soit ont 370k€ de pertes.
En conclusion sur F&S
Damien a aussi porté d’autres accusations sur Bienprêter. Il n’aurait par exemple jamais été caution personnelle alors que Bienprêter le mentionne sur de nombreux projets.
Il y a aussi un point intéressant qu’il a soulevé sur les frais (preuve screen à l’appui). Sur un financement de 35k€ sur 24 mois Bienprêter prendrait 7k€ de frais soit 20% du montant levé hors intérêts de remboursement. Si on prend les intérêts en plus à 10% annuel. Pour toucher 28k€ de tréso la société devrait payer 14k€ en frais et intérêts ! Selon Damien, seules des entreprises en difficulté pourraient accepter de telles conditions. Je suis un peu obligé de le rejoindre sur ce point.
Update sur les frais : sur les 7k€ de frais de Bienprêter je n’ai que les preuves des frais de transaction et de la commission de Bienprêter. Le plus gros de ces frais seraient selon Damien mensuels à 182€/mois soit +4k€ sur 24 mois. Si on enlève cette partie on serait plus à 10k€ euros de frais pour 32k€ de trèso => une tarification plus raisonnable. J’attends de nouveaux documents de la part de Damien pour finaliser ce point.
Alors oui, je comprends les commentaires qui disent que Damien n’est pas tout blanc non plus mais ce n’est pas vraiment le sujet. Chacun se fera encore son avis mais selon moi ça confirme mon refus d’investir. Hâte d’avoir vos retours en commentaire ! Si selon vous je fais une erreur de jugement, n’hésitez pas à le mentionner 😉
Alors j'investis ou pas ?
Suite à ces échanges je ne peux que saluer l’effort de Mr.Martin d’avoir pris le temps d’échanger avec moi. Mais au vu de la très forte exposition de Bienprêter à un seul emprunteur qui est sans doute encore plus à risque avec un endettement important pour financer le rachat, je continue à dire que je n’investirai pas. Il y a trop d’éléments que je ne maîtrise pas et qui ne me permette pas de bien gérer mon risque sur cette plateforme.
Personnellement, j’ai déjà fait l’erreur d’investir avec un risque non maîtrisé, poussé par l’appât du gain facile et je ne souhaite pas reproduire cette erreur. Libre à chacun ensuite de prendre ses propres décisions.
J’espère en tout cas vous avoir apporté plus d’éléments sur cette plateforme. Je le répète, mais je n’ai aucun intérêt à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. J’aurais même plus d’intérêts à dire que c’est super et de mettre un lien de parrainage, mais ce n’est pas ma philosophie. J’ai fait mon maximum pour avoir le moins de biais possible dans cette analyse et je reste ouvert aux critiques constructives.
Dernier point sur l’équipe. J’ai continué mes recherches, mais je n’ai pas pu trouver le parcours du gestionnaire de risque chez Bienprêter.
FAQ
Dire que Bienprêter une arnaque serait de la diffamation. Cependant on peut clairement remettre en cause le mauvais alignement des intérêts entre la société et les investisseurs qui prêtent de l’argent à des sociétés détenues par une personne intimement liée au président et actionnaire de Bienprêter.
Bienprêter et Publicimm ne sont pas les mêmes sociétés en revanche elles sont détenues par des actionnaires qui sont très liés ce qui pose un problème de conflit d’intérêts.
Bienprêter n’a pas une activité qui lui impose d’être enregistrée à l’Orias. En revanche, elle détient l’agrément PSFP délivré par l’AMF.

Thibault
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C’est quand même bizarre tous ces gros montants sur BP Flex, les 8 projets à la vente à l’heure où j’écris ce message : 3 000 €, 5 010 €, 6 000 €, 6 105 €, 7 000 €, 18 000 €, 31 768 € et 141 507 €. Revendus à peine quelques semaines/mois après leur achat.
Curieux de vois s’ils vont partir. Aucun investisseur “normal” n’investirait 141 507 € sur un seul projet, surtout pour de l’affacturage. Quand on claque impunément 141 507 € d’un coup, on n’a pas de problème de trésorerie et on ne vient pas peu de temps après revendre son projet. Encore une fois, BP disrupte l’investissement traditionnel, innove et invente le meilleur moyen de blanchir son argent sale.
Je suis de plus en plus alarmé par le fonctionnement de la plate-forme, pourquoi ?
Bienprêter – Les taux à 15 % c’est séduisant… mais ça finit toujours pareil.
Aujourd’hui Bienprêter propose des projets à 14–15 %.
Demandez-vous pourquoi.
Pourquoi une entreprise accepterait d’emprunter à 15 %, alors que les banques prêtent à 4 % ?
La réponse est simple :
Parce que plus aucune banque ne veut leur prêter.
Ce ne sont pas des prêts classiques : ce sont des prêts de dernier recours, à haut risque.
Comment fonctionne Bienprêter aujourd’hui ?
Les nouveaux prêts servent en réalité à payer les anciens prêteurs.
C’est ce qu’on appelle une cavalerie financière : on masque les défauts en continuant à faire tourner la machine.
Pourquoi des sociétés étrangères maintenant ?
Bienprêter finance désormais des entreprises en Croatie, en Pologne, etc.
Mais si demain ces sociétés arrêtent de payer :
Vous ne pourrez pas récupérer votre argent.
Vous n’irez pas en Croatie pour faire un procès.
Les recours seront impossibles ou hors de prix.
Bienprêter dira : « Ce sont les risques du crowdfunding. »
Et le pire ?
Bienprêter masque les défauts depuis des mois :
Quand une entreprise ne rembourse pas, c’est parfois Bienprêter lui-même qui paye à la place, pour continuer à afficher un taux de défaut artificiellement à zéro.
Mais ça ne peut pas durer éternellement.
Un jour, la caisse sera vide. Et là, tout s’arrête d’un coup.
Déjà vu, déjà vécu :
Les plateformes qui ont explosé ont exactement suivi le même schéma :
– Unilend (2018) : Taux montés jusqu’à 14 %, cavalerie organisée, et au final dépôt de bilan. Les prêteurs ont perdu jusqu’à 80 %.
– Lendopolis (2019) : Même fonctionnement : prêts de plus en plus risqués pour retarder la fin. Crash inévitable.
– Prexem (2020) : Hausse des taux pour attirer les derniers prêteurs… puis disparition des remboursements. Fin du jeu.
Pourquoi ça continue encore aujourd’hui ?
Parce que tant qu’il y a des gens pour prêter, ça tourne.
Mais quand les nouveaux prêts ne suffiront plus à couvrir les anciens remboursements, tout s’écroulera.
Les taux à 15 % + les sociétés étrangères + les remboursements masqués par la plateforme elle-même,
c’est exactement le scénario qui précède l’effondrement.
La vraie question c’est :
Est-ce que vous préférez voir la fin du film, ou quitter la salle avant que ça explose ?
Evidemment que la pyramide va finir par s’effondrer un jour, d’où l’intérêt de sortir pour ceux qui y ont encore des billes.
La question est : que risquent les dirigeants ? Tout porte à croire qu’ils ne soucient pas trop d’aller dans le mur, et il semble y avoir une galaxie de sociétés amies qui se sont gavés d’emprunts
Mais oui @bienpreteur
Je t’avoue que je n’avais jamais fait le rapprochement avant de lire ton message…
Mais en fait, tu as vu juste ,c’est toujours le même schéma avec ce genre de plateforme :
On augmente les taux pour appâter les derniers pigeons
On commence à financer des dossiers de plus en plus louches
Et un matin, tout saute, sans prévenir.
Et le pire, c’est qu’on connaît la fin du film, on l’a déjà vu plusieurs fois.
Tout à fait d’accord avec toi, Jean-Luc là, ce qu’on voit sur BP Flex, ça ne ressemble plus du tout à de l’investissement normal.
Des projets revendus à peine quelques semaines après leur achat, avec des montants délirants :
18 000 €, 31 000 €, et même 141 000 € sur un seul ticket.
Soyons clairs aucun investisseur particulier sérieux ne met 141 000 € sur un projet d’affacturage non sécurisé, puis le revend trois semaines après , qui peut trouver ça normal à parler, candide de argent et salaire.
Ce n’est pas du hasard. Ce sont des opérations qui ressemblent à des mouvements de trésorerie artificiels.
Pourquoi ça se passe comme ça ?
Parce que quand le système ne trouve plus assez de prêteurs, il faut faire tourner la machine autrement.
Soit certains “investisseurs privilégiés” recyclent eux-mêmes les flux,
Soit la plateforme ou des partenaires proches remettent de l’argent dans le circuit pour maintenir l’illusion de l’activité.
Et pourquoi ces grosses sommes qui vont et viennent aussi vite ?
On Ça ressemble à un schéma où l’argent tourne en boucle, plus pour maintenir la vitrine ouverte que pour financer réellement de l’économie.
Dans certains cas, ça peut aussi ressembler à du blanchiment déguisé : faire circuler des grosses sommes sur un pseudo marché secondaire pour les rendre plus propres.
On n’est plus dans un fonctionnement classique de plateforme d’affacturage participatif.
Là, on est clairement dans un système qui manipule ses propres flux pour donner l’impression que tout va bien.
La vraie question, ce n’est plus “si” ça va s’arrêter, mais “quand” ?
Beaucoup de nouveaux projets le 17 juillet. Sûrement des remboursements à venir demain le 16 juillet, pour pouvoir les financer.
En attendant, toujours les mêmes projets (à un près) en vente sur BP Flex. Je vais y mettre quelques projets pour voir si mes petits projets à 100€ partent et en plus sortir plus rapidement.
Michaël Martin a répondu ce matin sur “Argent & Salaire” aux questions sur les petits tickets répétés et les projets qui traînent à se clôturer.
Ses réponses ? :
“Je me pose aussi la question.”
Sérieusement ? Il dirige la plateforme et “il ne sait pas” ? Ça sent l’esquive.
“BienPrêter n’est jamais partie prenante.”
Sur parole ? Toujours aucune preuve, aucun audit externe ,comme tout ce qui est toujours annoncé le rachat de Promup le fond de garantie
“C’est un prêteur historique qui fait ça.”
Toujours le même prétexte… Mais pourquoi ce schéma se répète sur plusieurs projets récents alors ?
“C’est sûrement pour faciliter la revente sur BP Flex.”
Alors pourquoi ces mêmes fonds repartent direct sur d’autres projets au lieu d’être retirés ? Ça ressemble plus à un circuit fermé qu’à une vraie revente.
La vraie question :
Pourquoi Martin intervient lui-même pour calmer le jeu si tout est clean ?
Est-ce qu’on n’est pas plutôt en train d’observer un circuit fermé pour boucher les trous, histoire d’éviter de laisser apparaître que les projets ne se financent plus normalement ?
Quand un patron descend sur les forums , en plein milieu d’une conversation, pour éteindre les doutes, c’est rarement bon signe.
Encore une innovation des blanchisseurs ! Mettre 141 k€ d’un coup puis les revendre pour avoir des billets tout propres, c’était un peu trop visible et surtout difficile à trouver une contrepartie. La solution ? Des dizaines (jusqu’à plus de 100) de petits prêts de petits montants 50€ à 150€. Attendez-vous à voir le nombre de projets sur BP Flex exploser dans les prochaines semaines.
Contrairement à toi, je ne pense pas que ces fonds repartent sur d’autres projets, au risque de les perdre définitivement quand la plateforme explosera. L’argent ressort tout simplement propre, grâce aux gogos qui rachètent ces prêts.
Martin reconnaît lui-même que le seul but de ces multiples prêts est leur revente. Mais au lieu de faire quelque chose pour éviter cette pratique contraire à l’esprit du second marché (besoin imprévisible de trésorerie), il va l’encourager et aider les blanchisseurs novices en permettant la revente partielle d’un prêt. Le minimum à faire aurait été de taxer ces reventes (par exemple l’acheteur rachète avec un rabais de 5%) ou de limiter le nombre de prêts par projet à 2 ou 3. Mais non, rien de tout ça.
Le plus drôle est sa réponse concernant la vente de Promup :
“@jays
Les dernières informations dont je disposais indiquaient que la Due Diligence avait été concluante, ouvrant la voie à la poursuite du processus de rachat.”
Du genre “je ne suis pas au courant, sinon je serais en conflit d’intérêt”. Il ne comprend pas qu’une plateforme a le devoir et l’obligation de s’informer sur le devenir de ses clients emprunteurs.
Une Due Diligence sur Promup, c’est une blague en soi. On parle d’une boîte à l’agonie, sans bilan publié depuis des plombes, avec des dettes énormes de plus de 35 millions et plus un projet financé depuis des mois car le commissaire aux comptes a dû mettre le stop si c’est pas l’amf.
Personne ne va racheter ça sans savoir où il met les pieds, sauf pour reprendre un cadavre ou planquer la poussière sous le tapis.
Et puis soyons honnêtes : si Martin veux savoir ce qui se passe vraiment chez Promup, il a pas besoin d’attendre un communiqué officiel.
Il suffit qu’il demande à ta femme quand il rentres le soir, vu que c’est Ludivine Boilevin elle-même qui est la gérante officielle de Promup. On fait difficilement plus proche du dossier.
Je te rejoins complètement, et j’ajouterais même un point crucial : là on n’est plus dans une simple dérive, on est dans un modèle de fin de cycle où le système cherche juste à tenir jusqu’au dernier euro encaissé.
Quand Martin dit tranquillement que « le but de faire plein de petits tickets c’est de mieux les revendre », il ne parle pas d’innovation, il parle de dilution du risque pour ceux qui sont déjà dans la combine.
Le coup des 141 000 € placés en dizaines de petits prêts puis revendus à la chaîne, c’est flagrant : on n’est plus dans du financement participatif, on est en train de broyer du cash pour ressortir des billets propres via les gogos du marché secondaire.
Et avec l’arrivée de la revente partielle, ça va devenir un jeu de chaises musicales :
On fragmente les créances en miettes
On les fait tourner dans le circuit BpFlex
Et quand ça va s’effondrer, les derniers acheteurs se retrouveront avec des tickets moisis sans valeur.
Le pire …..C’est voulu.
Pourquoi aucune taxe à la revente ?
Pourquoi aucune limite au nombre de tickets par projet ?
Pourquoi aucune régulation interne ?
Parce que Martin sait que le système est en bout de course et qu’il cherche à récupérer un maximum de cash avant que ça plante.
On est dans une stratégie de fin de cavalerie :
« Je fais rentrer le plus d’argent possible, je rassure les petits porteurs pour qu’ils alimentent encore un peu le système, et je sacrifie les derniers entrants quand ça s’écroule. »
Ce n’est plus du crowdfunding, c’est un mode opératoire typique des plateformes en pré-chute.
On est clairement dans les derniers tours de piste d’un système qui sait qu’il ne tiendra pas.
Et le pire, c’est que certains continuent à foncer dedans les yeux fermés.”
Bienprêter dans le viseur : ça commence à chauffer
L’AMF vient de forcer Bienprêter à couper Autopilot, leur fameux robot d’investissement automatique.
Pourquoi ? Parce que ça s’apparente à de la gestion sous mandat non déclarée, une activité réglementée que Bienprêter n’a pas le droit de faire sans agrément.
Traduction : jusqu’ici, la plateforme plaçait l’argent des prêteurs à leur place, sans leur demander leur avis projet par projet.
Ça permettait à Bienprêter de remplir les caisses plus vite… mais ça franchit une ligne rouge pour le régulateur.
Pourquoi ça pue ?
Si l’AMF intervient, c’est qu’ils ont commencé à regarder de très près le fonctionnement global de Bienprêter.
Le risque, c’est que d’autres pratiques soient remises en question (sélection des dossiers, conflit d’intérêts, montage des sociétés satellites, etc.).
Quand une plateforme commence à être recadrée sur un point, ça ne s’arrête souvent pas là : c’est le début des emmerdes réglementaires.
Conclusion :
Le vernis marketing ne trompe plus personne : Bienprêter est sous surveillance, et ce genre de coup de pression de l’AMF est rarement isolé.
Les prêteurs ont intérêt à rester attentifs, car ce type d’alerte est souvent le premier domino avant d’autres révélations.
Et un de plus qui a compris
https://moning.co/un-peu-moins-pauvre/articles/bienpreter-signaux-d-alerte-rentabilite-faible-et-risques-pour-les-investisseurs-en-crowdfunding/
En effet, une analyse de plus de la situation catastrophique de Bienprêter. Et une confirmation que certains, comme A&S malheureusement non cité, touchent de fortes commissions pour continuer à alimenter la machine. Nul doute qu’on va les retrouver dans les gagnants de l’opération “1 million”.
Comme annoncé, des remboursements ont eu lieu aujourd’hui, à la veille des 9 projets du lendemain. Faut alimenter les chevaux de la cavalerie.
C’est vrai qu’on verra peut-être MDo100, Patrick ou d’autres sur le podium de l’opération “1 million”, mais franchement… le tirage au sort, c’est dans six mois.
La vraie question, c’est : est-ce que la plateforme tiendra jusque-là ?
Hier, même des projets à quasi 15 % ont eu du mal à se remplir. Il en reste encore deux ce matin. Ça devrait faire réfléchir.
Certains diront : “C’est normal, c’est l’été, les prêteurs sont en vacances.” Peut-être… mais il y a un truc plus profond derrière :
Les plateformes comme Bienprêter tournent avec un modèle où les anciens projets sont remboursés grâce aux nouveaux.
Si les nouveaux projets se remplissent moins vite, le flux se grippe
Et comme beaucoup de sociétés financées sont en perfusion permanente, ça devient risqué. Elles survivent grâce aux prêts successifs, pas grâce à leur rentabilité réelle.
On commence aussi à voir des projets à l’étranger (Croatie, Pologne…). Ça veut dire quoi ?
Ça sent un peu la fuite en avant : aller chercher toujours plus loin pour tenter de maintenir le rythme.
Mais soyons honnêtes : si ça part en défaut là-bas, aucun recours ou presque.
La question n’est plus : “Est-ce que les projets vont continuer à se financer ?”, mais plutôt :
“Combien de temps le système peut-il encore tenir comme ça, sans percuter ?
En plus quoi là soit on va jusqu’au bout, soit on retire un maximum de billes avant l’éventuelle chute!
À suivre de près.
Objectif prioritaire de court terme (3 à 6 mois) : retirer son argent jusqu’à ce que les intérêts bruts perçus soient supérieurs au capital restant dû. Ensuite sortir tranquille, au mieux ne réinvestir que les intérêts nets du mois. C’est la seule façon d’être certain de gagner de l’argent à terme avec cette plateforme.
Patrick est déjà grassement rémunéré grâce à son contrat avec BP. Ce retraité ne vit de toutes façons que grâce à la rémunération des plateformes. Ses investissements en bourse sont catastrophiques, il ne jure que par les penny stocks en faillite, genre Cybergun ou Solutions 30. Il essaie maintenant de se récupérer avec le Bitcoin. On sait comment cela va finir.
je pense que tu n’as pas compris pour le tirage, le tirage est dans 12 jours. il y en a un tout les 1er du mois. et un gros le 31/12
Nouvelle casserolle : la toute nouvelle société emprunteuse Wielton (Pologne). Un projet remboursé en catastrophe, le deuxième projet annulé.
Aucune explication de la plateforme bien sûr. PAs plus sur A&S à part l’inénarrable mdo100 qui se réjouit d’avoir gagné 0,81€. Au fait qqun comprend les messages de “dariusphildar”. Imbittable, je ne sais pas en quelle langue il écrit, il y a justes quelques mots en français par ci par là.
Quand vous passez les zvis truspilot à l’analyse IA pour savoir si ce sont de vrais …sans commentaire
Voici une analyse synthétique des avis Trustpilot sur bienpreter.com :
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📅 1. Clustering temporel des avis positifs
• De nombreux avis 5 étoiles sont postés dans l’immédiat (ex. “8 heures” avant, “trois jours” avant…) .
• Plusieurs partagent le même type de formules : “Le meilleur site d’investissement jamais testé !”, “robot d’investissement est une merveille !” .
• Ces similitudes, associées à des délais très rapprochés, suggèrent une stratégie coordonnée pour gonfler la réputation.
⸻
⭐ 2. Distribution suspecte des notes
• Sur ~196 avis, 78 % sont 5 étoiles, seulement 7 % pour 1 étoile .
• Cette asymétrie extrême, avec si peu de notes moyennes ou négatives, est typique des sites favorisant les avis positifs (Trustpilot permet aux entreprises de filtrer) .
⸻
📝 3. Contenu répétitif et marques identiques
• Les messages enthousiastes reprennent les mêmes tournures (“large choix de projets”, “taux ultra compétitifs”, “client de la première heure”) .
• L’analyse externe souligne que bienprêter affiche une note moyenne de 4,4/5 avec un volume limité, qui “donne l’impression d’une belle histoire… à relativiser fortement” .
⸻
🔎 4. Comparaison avec d’autres plateformes
• D’autres acteurs comme PretUp ou Enerfip ont des distributions plus nuancées d’avis réels, avec un spectre équilibré de 1 à 5 étoiles .
• En comparaison, bienprêter semble moins transparent et plus orienté vers l’image éclatante.
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✅ Conclusion
• Forte concentration d’avis 5 étoiles en très peu de temps ;
• Répétitions dans le contenu, avec peu de diversité dans les témoignages ;
• Distribution inhabituelle de notes, avec très peu de critiques ou avis mitigés.
Ces éléments combinés donnent une forte présomption de faux avis ou d’optimisation agressive de réputation.
⸻
🧭 Recommandations
Si vous envisagez d’investir via bienprêter :
1. Consultez d’autres sources indépendantes (Google Avis, forums, Baromètre du crowdfunding).
2. Rechercher des témoignages détaillés, incluant montants, projets précis, etc.
3. Adopter une posture critique, même si la plateforme affiche une note élevée.
⸻
En résumé, cette analyse indique que beaucoup d’avis positifs semblent suspects, tant au niveau de leur rythme de publication que de leur style uniformisé.
Quelqu’un des explications sur le fait que les deux projets en Pologne sont tombés à l’eau, un remboursé d’ailleurs tout de suite derrière
Et c’est bizarre juste après que le robot a été retouché par la MF, j’ai contacté la plate-forme aucune réponse
Sur Argens et salaire, tout le monde s’en tape, c’est quand même incroyable
Argent et Salaire est la plateforme publicitaire de Bienprêter, tu n’y trouveras jamais d’analyse critique, que des louanges pour appâter les nouveaux emprunteurs. Voir par exemple le dernier commentaire de mdo100 sur les deux nouveaux emprunteurs Nature Eco et Best Charge, issus de la société DELTA Bâtiment qui a fait faillite et dirigés par deux “patrons” aux noms exotiques.
Pour la boîte polonaise, sans doute encore un emprunteur qui a fait faillite, mais cette fois malgré deux emprunts très récents. Bien prêter n’informe jamais lorsque des emprunteurs sont en faillite, sauf quand c’est trop gros et trop visible (Techni Gym et SOREM, les deux seuls cas de défauts mentionnés par BP).
Valduca
Ce qui est étonnant, ce n’est pas que tu aies eu une réponse de Bienprêter.
C’est que tu passes autant de temps à ne pas la donner tout en prétendant détenir une info.
Tu dis : “Je l’ai, mais je préfère t’indiquer où chercher.”
En gros, tu veux jouer au prof sans livrer le contenu du cours.
On est sur un forum d’échange, pas dans un escape game.
Et quand tu dis “je suis contre l’assistanat”, c’est pratique : ça te permet de justifier ton absence de réponse par un principe.
Sauf que dans un espace de discussion, refuser de partager une info qu’on dit détenir, c’est juste stérile.
Donc si t’as rien à dire, dis rien.
Et si t’as quelque chose, dis-le. Mais évite les leçons de morale pour masquer le vide.
Ça s’appelle du vide marketing, ou du troll soft et ca rapele étrangement quelqu’un
contact bien preter, perso il m’ont repondu avec l’explication
Ah bon et c’est quoi alors l’explication ?
Va jusqu’au bout
contact les tu l’aura
Ah super, donc t’as eu l’explication suprême mais tu préfères la garder pour toi ?
C’est quoi le concept : « J’ai la vérité mais débrouillez-vous » ?
En fait c’est toujours la même chanson :
– « Contacte-les, tu verras… »
Traduction : « J’ai aucun argument, mais je fais semblant de savoir. »
Si t’avais vraiment une réponse solide, tu l’aurais partagée.
Là, ça sent surtout le vide bien emballé.
un peu facile ca comme réponse en fait t en sait rien
je te retourne la question, pourquoi tu ne veut pas les contacter pour leur demander ? on peu se poser des questions.
et oui je suis contre l’assistanat (ce qui est rendu la france de nos jours) alors qu’un simple message a bien preter tu aurai que la reponse. et tu les aurait contacter depuis le temps tu aurai déja eu la reponse.
et perso, je ne dirait jamais une réponse, je dirai ou la trouver et comme y aller. (par exemple tu me pose la question sur un autre truc, je te dirai ouvre google et tape sa, et ainsi de suite)
perso, je l’ai est contacter jeudi vers 21h, j’ai eu ma reponse vendredi a 8h30 environs.
PS : a aucun moment j’ai dit que la réponse était solide (c’est toi qui vient de l’affirmer sans l’avoir vu)
quand le gourou parle faut l’écouter GREG et le croire sur parole
L’ami qui est contre l’assistanat on en voit le résultat…casi illisible à lire LOL
Le vide absolu, du Argent et Salaire tout craché.
Donner de l’information, c’est de l’assistanat maintenant ?
En gros tu participes à un bloc pour dire à tout le monde “allez vous faire foutre”. T’as besoin de te défouler?
Avez vous vu les nouveaux emprunteurs NATURA ECO et BEST CHARGE, faut quand même arrêter de jouer les candides.
Les deux boîtes sont portées par Bozkurt Selin et Cohen Khemais, qui étaient associés dans DELTA BÂTIMENT, placée en liquidation judiciaire en octobre 2024.
Un peu plus de six mois après , Bienprêter les remet en scène avec des projets à 15 % ,il manque quoi?
Un storytelling de “rebond entrepreneurial”. Sérieusement ?
On est sur un copier-coller classique :
Liquidation récente = passif chargé
Nouvelles sociétés = coquilles pour rebooter le système avec les mêmes personnes
Bienprêter leur déroule le tapis rouge, probablement parce qu’ils savent à qui ils ont affaire.
Le “j’imagine qu’ils ont su rebondir”… c’est mignon.
Mais en crowdlending, on n’est pas à la fête de la Startup Nation. On prête à des boîtes qui doivent rembourser, pas à des CV de seconds couteaux qui ont déjà planté la baraque.
Si certains veulent y aller quand même, libre à eux. Mais qu’ils ne viennent pas pleurer dans 6 mois si ça part en sucette.
Appeler ça du risque calculé, pourquoi pas.
Appeler ça “sélectionné par Bienprêter”, c’est juste risible.”
Oui John, j’avoue que j’ai un peu saigné de l’œil droit en lisant “le Professeur”, mais pas grave, il me reste le gauche… Merci el professor ! 😂
Vous avez vu ce qu’a écrit mdo100 sur Argent & Salaire ? On est en plein délire lunaire.
Il explique tranquillement :
“Les deux nouveaux emprunteurs, Bozkurt Selin, avec NATURA ECO, et Cohen Khemais, avec BEST CHARGE,, se connaissent puisqu’ils étaient associés dans Delta Bâtiment, société liquidée en octobre 2024.
Ça ne m’empêchera pas de participer aux deux projets, il imagine qu’ils ont su rebondir et développer de nouvelles activités prometteuses.”
Traduction :
On a deux gars qui ont mis leur boîte au tapis il y a quelques mois, ils débarquent fraîchement sur BienPrêter, et mdo100 leur file quand même son argent… en mode “allez, confiance, ça va bien se passer”.
Franchement ? C’est soit de la candeur XXL, soit de la com’ déguisée pour rassurer les autres prêteurs et maintenir l’illusion.
Et on a le profil Thomthom qui nous commente « Exactement et comme dit l’adage, on apprend de ses erreurs ! « .
Dans les deux cas, c’est à pleurer de rire… ou à pleurer tout court.
Drôle de coïncidence : ce week-end, deux projets un lara invest et un prestige motor club ,bien placés.
Et comme par magie, aujourd’hui, deux remboursements anticipés de qui ……je vous le donne au 1000 …..et bien de prestige Motor Club et Lara Invest!
Simple hasard… ou cavalerie bien rodée ?
Chacun se fera son idée.
C’est systématique, la veille de nouveaux projets il y a systématiquement des remboursements, souvent des mêmes en plus. Classique du Ponzi.
Drôle de coïncidence, encore une fois un projet ce week-end Green bird capital et hop un remboursement aujourd’hui de Green bird capital 😎
Projet douteux ou copinage ? Le cas de la micro-entreprise ND (SIREN 928 184 555)
Franchement, il va falloir m’expliquer.
Cette société watch&co — ND, auto-entrepreneur immatriculé en mai 2024 à Vidauban (SIREN 928 184 555) — a déjà levé 590 000 € sur BienPrêter, a remboursé à peine 90 000 €, et revient chercher du cash ce week-end.
Fiche Pappers ici : https://www.pappers.fr/entreprise/928184555
Le mec est en micro-entreprise. Même avec un chiffre d’affaires maximal de 188 700 € par an, une marge correcte et zéro imprévu, il ne peut mathématiquement pas rembourser 500 000 € de capital + intérêts. C’est juste impossible.
Donc soit :
cavalerie bien planquée (nouveau prêt pour payer l’ancien),
copinage maison (projet validé en circuit fermé),
soit on file sciemment des fonds à un profil qui ne remboursera jamais, et ceux qui suivent vont laisser des plumes.
Je ne suis pas contre le rendement, mais faut garder les yeux ouverts. On n’est pas face à une entreprise solide ou un marchand de biens expérimenté là. On est face à un gars en micro qui brasse des sommes délirantes sans structure, sans bilan, sans garantie réelle.
Et ça continue.
Si certains ont investi ou ont des infos internes sur ce projet, je suis preneur. Mais pour moi, c’est typiquement le genre de dossier qui finira mal et ceux qui ont mis 500 € ou 1 000 € là-dedans risquent de le regretter.
Bonjour,
Je pense que vous n’avez pas regarder le bon statut pour la société watch&co
Entrepreneur individuel “classique”
Ce régime s’adresse principalement aux personnes souhaitant exercer seules une activité nécessitant peu d’investissements et engendrant des risques limités, sans toutefois être limitées en termes de chiffre d’affaires (CA).
L’imposition et les cotisations sociales sont calculées sur la base du résultat réel (bénéfice ou perte) déterminé grâce à la tenue d’une comptabilité complète.
Contrairement au statut de Micro-entrepreneur qui lui est bien limité en CA.
Bonne journée
Bonjour Jays
Oui, juridiquement, l’entreprise individuelle permet de vendre sans plafond de chiffre d’affaires, c’est vrai. Mais dans le cas d’une vente de montres, c’est complètement incohérent.
Sauf erreur pas de site, pas de marque visible, aucune vitrine pro, pas même une page avec mentions légales ou CGV. Or dans ce secteur, l’image, la confiance et la traçabilité sont essentielles. Qui achèterait une montre à une EI sans identité publique ?
Et en plus, en EI, l’entrepreneur engage son patrimoine perso. Aucun pro sérieux ne prendrait ce risque pour vendre des montres. Donc oui, c’est légal… mais franchement, ça sent l’impro totale, voire le business fantôme.
Et sinon… vous n’investissez pas sur BP, mais vous passez votre temps à analyser l’ensemble des posts de A&S et à passer au peigne fin tous les projets qui sortent, qui sont remboursés ou qui sont sur le flex…
Une façon de tromper l’ennui?
Chercher une reconnaissance, des amis?
Débusquer la conspiration?
C’est bien triste de vous lire!
Oh mais tu sais Johndoe, parfois on écrit des choses débiles… qui peuvent intéresser la brigade financière, l’AMF ou d’autres gens un peu curieux.
Si ça peut servir à quelqu’un quand le Ponzi va s’éclater la gueule, c’est toujours ça de pris.
Et sinon… c’est drôle :
Tu trouves notre ton “triste”, mais tu lis tout, tu analyses chaque post, tu repères chaque remboursement, tu scrutes le BP Flex comme un expert en cavalerie.
Tu devrais nous remercier :
on t’occupe, on te cultive… et peut-être qu’un jour, on t’évitera de te faire plumer.
À moins que tu ne sois là juste pour noyer le poisson ? 😇
tu as très bien résumer. Sa apporte juste de la haine, mais sa passe c’est journée a en parler ou même a investir dessus (exemple : cf JL). d’après moi, c’est plus de la jalousie qu’autre chose.
Ah oui… entre l’orthographe qui pique les yeux et l’argument “c’est de la jalousie” qu’on ressort à chaque critique depuis 10 ans, on est sur du grand classique. 😅
Tu trolles pour Bienprêter ou c’est vraiment ta lecture des choses ? Parce que là, on a du mal à savoir si c’est du premier degré… ou juste un bon moment de distraction. 😬
Tiens revoilà mdo100 et sa bande de A&S reconnaissable à des kilomètres : orthographe niveau CM1 et toujours le même non-argument : “c’est de la jalousie”. Faudra expliquer jaloux de quoi, de qui ? De ceux qui prennent des risques inconsidérés en mettant tout leur argent sur BP ? Des nuls qui ne savent pas faire la moindre analyse financière de société ? Des illettrés qui écrivent sur A&S ? Des blanchisseurs qui mettent 140 000 € sur un seul projet et n’arrivent pas ensuite à revendre ledit projet sur BF Flex ?
C’est justement parce qu’on est exposé sur BP qu’on regarde de près ce qu’il s’y passe. On ne se contente pas de faire des graphiques à la con, pardon à la mdo100, du genre “nb de projets remboursés/nb de projets total” pour évaluer un emprunteur.
Salut à tous,
En explorant un peu les projets passés sur BienPrêter, je suis tombé sur un ensemble de sociétés basées à Monaco, toutes dirigées ou liées à Dominique Stagliano, qui ont levé des montants très élevés en un temps record.
Voici les principales sociétés concernées (chiffres arrondis) :
• Multiprint Monaco : ~2 M€ empruntés – 0 € remboursé
• Bacchus Monaco : ~800 000 € empruntés – 100 000 € remboursés
• DSS Consulting : ~1,7 M€ empruntés – 0 € remboursé
• Lara Invest : ~3,8 M€ empruntés – 1,1 M€ remboursés
• Panorama Vars : ~5 M€ empruntés – 0 € remboursé
Soit plus de 13 millions d’euros levés sur BienPrêter par des sociétés monégasques, toutes liées à un même dirigeant.
Ce qui interpelle particulièrement, c’est le cas de Multiprint : une imprimerie traditionnelle, sans activité tech ni développement spectaculaire, qui parvient à lever près de 2 millions d’euros en moins d’un an, alors que sa dernière assemblée générale a été convoquée pour perte des 3/4 du capital social. En général, ce genre de situation n’est pas exactement synonyme de solidité financière…
Quelques questions que je me pose :
Comment une entreprise déjà fragilisée peut-elle lever autant, aussi rapidement, sans communication particulière ni croissance visible ?
Est-ce que BienPrêter agrège quelque part l’exposition globale d’un dirigeant multi-emprunteur, ou bien chaque dossier est-il traité comme isolé ?
Y a-t-il une logique derrière cette structuration multi-sociétés, ou faut-il y voir des montages parallèles ?
Et enfin : est-ce que les règles d’analyse sont les mêmes pour Monaco que pour une SARL française classique ?
Je ne pointe personne du doigt, je m’interroge simplement en tant que prêteur : quand on commence à additionner les lignes, le total devient non négligeable.
Et puis bon, si Monsieur Martin, domicilié lui aussi à Monaco, croise ce genre de profils sur les circuits auto, c’est sûrement plus pratique pour discuter refinancement entre deux virages. 😏
Des retours ou infos de votre côté ?
Ca se bouscule sur BP Flex : plus de 30 projets en recherche de repreneurs. Plus inquiétant, outre les énormes montants des blanchisseurs qui ne trouveront jamais un repreneur, il y a désormais beaucoup de petits montants qui traînent. Faut dire que tant que BP ne fera pas payer ceux qui revendent leurs prêts, personne n’ira investir sur un projet à 12% alors qu’il y a des projets à 14% qui sortent tous les trois jours.
Projet “Les Rives” sur Bienprêter – quelques questions légitimes à se poser… surtout sur une levée de plus d’un million d’euros
Le projet affiche 15 % sur 20 mois. Sur le papier, c’est alléchant. Mais en creusant un peu, certaines choses interrogent.
Le porteur est la société CHASAN.
Pourquoi le code APE est-il celui de la location de véhicules courte durée (77.11A) ?
Est-ce habituel de voir une société de location auto porter un projet immobilier d’un million d’euros ?
S’agit-il d’un simple élargissement d’objet social ou y a-t-il eu une réelle activité immobilière préalable ?
D’ailleurs :
Y a-t-il un site Internet ou une quelconque référence de chantier déjà mené par cette société ?
Peut-on consulter un historique des opérations déjà réalisées par le dirigeant ou son équipe ?
Autre point : le projet semble adossé à une SCI créée récemment, avec 152 € de capital, domiciliée au domicile personnel du dirigeant.
Pourquoi cette SCI n’apparaît-elle pas sur la fiche projet ?
Est-elle simplement porteuse du bien ou joue-t-elle un autre rôle ?
Est-ce que ce montage SCI + société commerciale permettrait de limiter la responsabilité du porteur en cas de défaut ?
Enfin :
Est-il courant qu’une opération à 1 million repose sur des structures aussi fragiles (pas de capital, pas de bilan, pas de visibilité) ?
À quoi les prêteurs s’exposent-ils réellement ici, au-delà du taux annoncé ?
Ce ne sont pas des accusations, juste des questions basées sur les documents publics disponibles.
Quand les projets sont solides, les réponses viennent d’elles-mêmes.
Quand elles tardent ou qu’on répond à côté… c’est souvent là que le doute s’installe.
2 projets dépassant le million d’euros à 15%. BP grossit et finance des acteurs de plus en plus gros. La première brique finance 5 millions d’euros. Bricks pareil. Le jour où un gros tombe ça va faire mal?
Entièrement d’accord avec toi. Le problème, c’est qu’on a déjà des “gros” qui tiennent par miracle… ou par cavalerie.
Promup, par exemple, doit plus de 34 millions d’euros à ce jour. Plus aucun projet depuis février, plus de pub, plus de présence réelle. Une coquille vide sur Internet, mais qui continue pourtant à rembourser. Comment ? Mystère.
Le jour où un de ces acteurs s’effondre (Promup, Green Bird Capital, ou autre), ce ne sont pas seulement les prêteurs du projet concerné qui vont tomber de haut… c’est toute la mécanique de confiance des plateformes qui va prendre un coup.
Et quand on voit que certains projets à 1 million n’existent nulle part ailleurs que sur Bienprêter, on peut légitimement se poser la question :
financement réel ou écran de fumée ?
🔍 Question simple pour les amateurs de crowdfunding immobilier :
Comment se fait-il que chaque fois qu’un projet de +1 million d’euros sort sur Bienprêter, on ne trouve aucune trace nulle part ailleurs ? 🤔
➡️ Pas de site officiel
➡️ Pas de pub en ligne
➡️ Aucun bien commercialisé (alors que c’est censé être de la vente en l’état futur d’achèvement – VEFA)
Pour des marchands de biens, c’est plutôt étrange de ne pas chercher à vendre leurs lots publiquement, non ?
Surtout quand il s’agit de millions levés auprès de particuliers, avec des taux de 14–15 %.
À ce stade, on ne sait même pas si les opérations existent vraiment… ou si ces projets servent à autre chose.
Juste une réflexion en passant. 🧩
Et encore un de plus !
Bienprêter vient d’annoncer tranquillement qu’un nouvel emprunteur est en redressement judiciaire : Quali Parts et Services.
Mais pas d’inquiétude, nous dit-on !
“Une garantie est en place sur ces projets, impliquant le dirigeant et son patrimoine personnel.”
Petit rappel juridique (parce qu’on aime bien les faits ici sûr Immocompare,les fait rien que les faits 😎) :
Une garantie personnelle, ce n’est pas une baguette magique :
Il faut assigner le dirigeant en justice, avec les délais et frais que ça implique.
Et encore faut-il que son patrimoine soit saisissable… ce qui est rarement le cas quand la société est déjà en redressement.
Aucune obligation pour lui de payer quoi que ce soit sans décision de justice.
Et surtout, rappel fondamental :
Quand une entreprise est en redressement judiciaire, c’est le mandataire judiciaire qui prend la main.
Le dirigeant ne peut plus décider librement de rembourser qui il veut, ni de proposer des accords “amicaux” en direct avec Bienprêter.
Toute démarche passe obligatoirement par le tribunal et l’administrateur judiciaire, sinon c’est illégal.
Donc leur histoire de “volonté du dirigeant de régler à l’amiable”, c’est juste hors-sol juridiquement.
Le vrai message derrière leur mail, c’est surtout ça :
“On va vous rembourser avec NOS fonds pour éviter que ça explose.”
Ce qu’ils appellent “prise en charge temporaire”, c’est une dissimulation de défaut, comme d’habitude.
Pas un mot non plus sur le nombre de projets concernés, les montants, ou la date réelle d’ouverture de la procédure…
Bref, encore un défaut maquillé, encore un emprunteur en situation critique, et toujours aucune transparence réelle.
Et pendant ce temps, des projets à 1 million d’euros sortent sans garantie hypothécaire, sur des sociétés qu’on ne retrouve nulle part, en pleine période estivale…
Mais tout va bien, circulez, y’a rien à voir 😇
Réponse au commentaire alarmiste sur Quali Parts et Services :
Le message ci-dessus donne une vision très orientée et mérite d’être sérieusement nuancé. Voici quelques précisions factuelles pour rétablir un minimum d’équilibre.
1. Garantie personnelle : un vrai levier juridique
Oui, une garantie personnelle implique un recours judiciaire si le dirigeant ne paie pas spontanément. Mais affirmer que cela “ne sert à rien” est faux.
Une garantie personnelle engage le dirigeant sur son patrimoine privé, et elle est activable par voie de justice si nécessaire. C’est un outil de recouvrement courant, encadré et efficace, utilisé dans de nombreux dossiers.
Ce n’est pas une “baguette magique”, mais un dispositif légal que Bienprêter a déjà activé avec succès dans d’autres cas.
2. Quali Parts et Services : délégation de paiement + garantie personnelle
Dans le cas précis de Quali Parts et Services, il ne s’agit pas seulement d’une garantie personnelle du dirigeant.
Une délégation de paiement est également en place, ce qui renforce considérablement la sécurité pour les prêteurs. Cette délégation permet, si les conditions sont réunies, d’activer des paiements directement sans dépendre de la seule volonté du dirigeant ou de la situation judiciaire de l’entreprise.
Cela va bien au-delà du simple discours de “volonté de régler à l’amiable” : il s’agit de dispositifs contractuels et juridiques concrets.
3. Redressement judiciaire ≠ effacement automatique des dettes
Un redressement judiciaire n’est pas une liquidation. C’est une procédure visant à réorganiser l’entreprise pour lui permettre de poursuivre son activité et, idéalement, de rembourser ses dettes via un plan validé par le tribunal.
Il est donc erroné de parler de “défaut maquillé” dès l’annonce du redressement.
4. “Prise en charge temporaire” : un mécanisme connu et assumé
Bienprêter a déjà utilisé ce mécanisme par le passé : cela permet d’assurer la continuité des remboursements aux prêteurs, même si l’emprunteur rencontre des difficultés temporaires.
Il ne s’agit ni d’un camouflage ni d’un mensonge, mais d’une stratégie assumée de gestion proactive du risque. Mieux vaut ça que laisser les prêteurs sans rien.
5. Transparence : les éléments essentiels sont là
La plateforme a communiqué sur :
Le nom de l’emprunteur concerné
Le statut judiciaire
Les garanties mises en œuvre (garantie personnelle + délégation de paiement)
La prise en charge temporaire des échéances
Attaquer Bienprêter sur un prétendu manque de transparence est donc infondé.
6. Projets à 1 million d’euros : des garanties solides indiquées
Concernant les récents projets à 1 million d’euros évoqués :
Les fiches projets indiquent clairement les garanties associées, qui peuvent être solides (hypothèque, cautions, nantissements, délégations de paiement, etc.).
Dire qu’il n’y a “aucune garantie” ou que les sociétés sont “introuvables” est inexact. Tous les éléments sont publiés, et chaque prêteur est libre d’y souscrire, ou pas.
Conclusion
Une entreprise en difficulté ne signifie pas une escroquerie.
Bienprêter applique des mesures de gestion des risques, informe ses prêteurs et active les leviers contractuels et juridiques disponibles.
Les commentaires comme celui cité relèvent plus du sensationnalisme que de l’analyse rigoureuse.
Il est important de critiquer avec des faits, pas avec des insinuations.
Bisous les rageux !
Ah maestria ah la la !
Le message ci-dessus a tout d’un communiqué déguisé, probablement rédigé par un modérateur ou un community manager de Bienprêter sous pseudo ou pire un mec avec la même initiale 😜
On y retrouve les éléments de langage officiels, la défense mécanique du système, et cette manie de traiter les alertes comme du “sensationnalisme”.
Spoiler : ce n’est pas du sensationnalisme, c’est du réalisme financier.
1. Garantie personnelle ?
Oui sur le papier, inutile en pratique.
Une garantie personnelle n’a de valeur que si le dirigeant est solvable et n’a pas planqué son patrimoine (SCI, transferts à la famille, insolvabilité organisée…).
Or Bienprêter ne donne aucune information sur le niveau de solvabilité réel du garant.
👉 Donc : zéro analyse de patrimoine, zéro sécurité réelle.
Engager une procédure coûte cher, prend des années, et ne débouche souvent sur rien.
C’est du décor juridique. Rien d’autre.
2. Délégation de paiement ?
Un effet d’annonce sans effet réel.
On nous vend la délégation de paiement comme une “garantie béton”. Mais aucun justificatif contractuel n’est jamais publié sur les fiches projet.
Rien.
Pas de copie de l’accord, pas de tiers identifié, pas de clause d’activation. Juste une formule floue qui rassure… sur le papier.
Et surtout : la délégation tombe à l’eau dès qu’un mandataire judiciaire entre en scène.
👉 Autrement dit : garantie de papier, efficacité nulle dès que ça chauffe.
3. Redressement judiciaire = état de mort clinique
Un redressement judiciaire, c’est déjà la reconnaissance légale d’un état de cessation de paiements.
Et dans le cas précis (Quali Parts), l’entreprise a fini en liquidation trois mois plus tard.
Donc oui : le défaut était maquillé.
Et oui : les remboursements étaient fictifs ou pris en charge par la plateforme, pas par l’emprunteur.
4. Prise en charge temporaire = cavalerie discrète
Quand Bienprêter “prend en charge” les remboursements à la place d’un emprunteur défaillant sans l’écrire noir sur blanc, c’est une forme de cavalerie.
Ce n’est pas de la gestion du risque, c’est de l’opération cosmétique :
faire croire à un remboursement régulier alors que les flux sont alimentés par d’autres sources (frais prélevés ? recyclage d’autres projets ?).
👉 Et quand le montage devient systémique… ça commence à ressembler à un Ponzi déguisé.
5. Transparence ? Ah bon ?
La plateforme communique ? Vraiment ?
Pas de publication de mise en demeure.
Pas de preuve d’activation de garanties.
Pas de visibilité sur les procédures en cours.
Pas de liste publique des projets en défaut ni de ceux “pris en charge temporairement”.
👉 Le vernis de “transparence” est en fait un écran de fumée.
Une fiche projet bien présentée ne remplace pas les pièces juridiques, les bilans, les preuves.
6. Projets à 1 million d’euros : grosses sommes, coquilles vides
Les projets à 1 million d’euros, avec soi-disant délégation de paiement, nantissement, hypothèque, caution… sont en réalité dénués de tout justificatif.
Aucune annexe.
Aucun acte notarié publié.
Aucune information sur la valeur réelle du bien hypothéqué ou de la caution.
👉 Tout ça, c’est du marketing déguisé en fiche juridique.
On habille les projets de jargon, mais on ne montre jamais la réalité derrière.
✅ Conclusion :
Ce message est une opération de réassurance typique, lancée quand la vérité commence à fuiter.
Mais le vernis craque : défauts maquillés, garanties bidons, cavalerie masquée, projets douteux.
Et quand le rédacteur finit par un “Bisous les rageux”, c’est qu’il ne reste plus que le mépris pour masquer la panique.
💋 Bisous à toute l’équipe de modération de Bienprêter. Continuez à sauver les apparences pendant que la structure s’écroule. On prend note.
Ton commentaire précédent Marstria reprend presque mot pour mot le discours officiel de Bienprêter, sans aborder les points vraiment problématiques.
Quand une société passe en redressement ou en liquidation, Bienprêter ne contrôle plus rien. Tout passe sous la main du mandataire judiciaire. Les fameuses “garanties personnelles” ou “délégations de paiement” n’ont alors plus aucune portée concrète, même si elles sont mises en avant comme si elles pouvaient encore protéger les prêteurs. C’est faux. Et il n’y a jamais aucune pièce justificative publiée pour prouver leur existence réelle.
Autre point : la communication récente utilise beaucoup de conditionnel du type “si la situation évolue…” ou “nous pourrions suspendre temporairement…”. Ce flou n’est pas anodin. Il pourrait traduire une pression discrète de l’AMF ou un encadrement à venir sur les remboursements. Et bizarrement, en parallèle, on voit une multiplication soudaine des projets à 1 million d’euros, toujours très bien notés, toujours soi-disant garantis. L’impression qui se dégage, c’est qu’on tente de sortir un maximum de cash avant que ça coince.
Enfin, dire que la “prise en charge temporaire” des échéances est une mesure de gestion du risque, c’est oublier une chose : si les remboursements ne viennent plus des emprunteurs mais de la plateforme, on bascule dans une forme de cavalerie. Ce n’est plus de la gestion, c’est du maquillage.
Bref, on peut emballer ça dans du juridique rassurant, mais les faits sont là : les défauts s’accumulent, les garanties sont théoriques, et la fuite en avant semble enclenchée.
Mais tu as raison, continuons de faire semblant que tout va bien, même le Titanic a mis de la musique jusqu’au bout
Tiens un post qui finit par “Bisous les rageux” la signature nerveuse de Martin quand il perd le contrôle. Il l’a déjà sortie deux ou trois fois, notamment face à Alexandre d’investfacile.
À chaque fois, même le schéma : la façade tombe, l’arrogance remonte. Classique.”
Post de Maestria ou post de Bienprêter ou prêteur possédé par le service juridique ? Petit moment de vérité.
Vous l’avez lu ce pavé ?
Le type est censé être un simple investisseur, et il vous sort un mémoire structuré façon avocat d’affaires, avec toutes les ficelles internes de la boîte :
“Garantie personnelle déjà activée avec succès dans d’autres cas”
“Délégation de paiement activable directement sans dépendre du dirigeant”
“Stratégie assumée de prise en charge temporaire”
“Plan validé par le tribunal dans le cadre d’un RJ”
Sérieusement… qui parle comme ça en tant que prêteur ?
On a :le jargon juridique bien huilé (garantie perso, nantissement, redressement ≠ liquidation)
les formules d’apaisement corporate (“stratégie proactive”, “dispositif contractuel”)
et le petit tacle final digne d’un CM en surchauffe :
“Bisous les rageux !”
Ce n’est pas un prêteur.
C’est le service com’ de Bienprêter en mission camouflage.
Ou pire : Martin lui-même, un vendredi soir, un verre à la main, à défendre son château de sable avec la dernière pelle du bac à sable.
Petit rappel :
Quand t’as besoin de te faire passer pour un prêteur pour justifier tes propres projets, c’est que t’as déjà perdu le match de la transparence.
Combien de défauts cachés pour seulement 2 ou 3 défauts avoués? Enormément. On les a tous signalés ici déjà.
Les descriptifs des projets sont très superficiels. Les comptes des sociétés emprunteuses ne sont pas toujours communiqués, alors qu’ils sont disponibles sur Pappers. Les liens entre différentes sociétés emprunteuses ne sont pas mentionnés. Les conflits d’intérêts sont masqués aussi, mais les internautes les découvrent (couple Martin-Boilevin, GBC-Boilevin, Martin et ses voitures, Martin et son entreprise de maçonnerie, etc).
Bref, Bienprêter est tout sauf une société transparente.
📌 Changement de ton radical chez Bienprêter : le début de la fin du “chevalier blanc” ?
Tiens tiens… on dirait que ça tangue un peu chez Bienprêter.
Jusqu’ici, on avait droit à une communication quasi-héroïque :
👉 “Quoi qu’il arrive, nous protégeons nos prêteurs.”
👉 “Nous remboursons à la place des emprunteurs défaillants.”
👉 “Nous assumons, nous garantissons, nous sommes là.”
Mais aujourd’hui, pour le projet Quali Parts, on découvre un tout nouveau ton :
“Un rendez-vous est prévu avec le dirigeant…”
“Nous œuvrons à un accord amiable…”
“Une prise en charge temporaire pourrait être envisagée si nécessaire…”
Des “si”, des “peut-être”, des “on verra”…
Bref : plus de promesse, plus de remboursement automatique, plus de posture chevaleresque.
❓ Que s’est-il passé ?
Deux hypothèses (qui peuvent se cumuler) :
1. 💸 Le robinet est vide
À force de boucher les trous à coup de millions d’euros pour masquer les défauts , le matelas de secours est peut-être en train de s’effondrer.
Quand on commence à collecter 1 M€ sur des coquilles vides comme le projet d’hier , faut bien trouver les fonds quelque part… et peut-être que le stock de cash “masqué” n’y suffit plus.
2. 🔍 Contrôle en cours par l’AMF / ACPR
Depuis la plainte pénale déposée par Fenêtre & Style et la suspension du robot AutoPilot (jugé illégal car assimilé à de la gestion sous mandat), il est fort possible que l’AMF ait mis son nez dans le système.
Et là, plus question de rembourser les défauts à la place des emprunteurs :
👉 Ce serait de la gestion de passif non autorisée,
👉 Ou de l’assurance illégale,
👉 Ou pire : une cavalerie masquée — c’est-à-dire rembourser les anciens avec les fonds des nouveaux.
L’AMF pourrait donc très bien avoir ordonné à Bienprêter de cesser immédiatement ces pratiques sous peine de sanctions.
🤔 Et Martin, le chevalier blanc ?
Silence radio. Plus de posts. Disparu des radars.
En vacances ? À l’étranger ? En train de préparer sa défense ?
Aucune idée, mais le timing est troublant.
🧠 Conclusion ?
Premier signal faible d’un changement de doctrine :
On ne rembourse plus automatiquement.
On communique en conditionnel.
Et on laisse entendre que… rien n’est sûr.
À suivre de très, très près. 🧐
” Et Martin, le chevalier blanc ?
Silence radio. Plus de posts. Disparu des radars.”
ben il vient ici sous le pseudo Maestria ex pseudo de Damien de fenêtre et style sur le forum AS
Par rapport à la réponse que Bienprêter a publiée ce matin sur le projet CHASAN, quelques points méritent réflexion.
Ils parlent d’une opération “d’affacturage”, sur la base d’un contrat de vente signé avec Altarea pour 3,95 M€, avec un acompte de 395 800 € déjà versé. Sauf qu’on n’est pas sur une créance certaine, exigible et garantie comme dans un affacturage classique. Le terrain doit encore être viabilisé, des travaux sont à réaliser, et tout laisse penser que la vente est encore soumise à conditions.
Le contrat avec Altarea est-il ferme et inconditionnel ? Quelles sont les clauses suspensives ? Aucune pièce n’est fournie pour l’instant, et pourtant on demande aux prêteurs 1 million d’euros sur cette base.
Autre point : le plan de financement est quasi inexistant. Aucun détail sur le prix du terrain, les frais (VRD, démolition, portage), ni sur la marge réelle du porteur. On nous dit simplement qu’elle est “intégrée dans le prix de vente”, ce qui empêche toute analyse sérieuse de la rentabilité ou du risque.
Et malgré une note A et une communication bien rodée, la collecte plafonne à 45 %. C’est peut-être le signe que les prêteurs commencent à se poser les mêmes questions.
Sans procès d’intention, on peut simplement se demander si ce projet n’est pas là pour faire rentrer rapidement de la trésorerie, en jouant sur le nom rassurant d’Altarea, mais sans fournir les garanties nécessaires. En l’état, personnellement, je m’abstiens.
Salut à tous ,
Tiens, encore un jeu de chaises musicales chez ULENDS…
Daisy Montaud vient de quitter la direction générale de Bienprêter (acte publié mi-juin 2025), remplacée par Romain Brioux.
Pour ceux qui ont suivi l’histoire depuis le début :
Brioux, c’est l’ancien directeur marketing de Bienprêter, époque grosses promesses.
Daisy, selon ce qu’on lit sur les forums Promup Qualité, serait l’ex de Michaël Martin.
Et pendant ce temps, Ludivine Boilevin – compagne actuelle de Martin – reste très discrètement aux commandes ailleurs de Green bird capital et feu Promup
Donc
➤ L’ex dégage,
➤ L’ami du marketing arrive,
➤ La compagne reste planquée,
➤ Et les prêteurs, eux, ne voient que la vitrine.
Peut-être que Daisy a tout simplement quitté le navire avant qu’il prenne l’eau, qui sait ?
Mais du coup, on peut se poser quelques questions légitimes :
Pourquoi ce changement maintenant, alors qu’ULENDS semblait “stable” depuis des années ?
Est-ce qu’ils cherchent à nettoyer les traces avant des contrôles ou des blocages ?
Est-ce qu’il y a des signaux qu’on ne voit pas encore venir côté AMF, URSSAF ou CAC ?
Et aujourd’hui, qui gère vraiment les flux derrière les écrans ?
Salut à tous ,
Un nouveau projet vient d’apparaître sur Bienprêter : Paddock 33, présenté comme le premier dossier porté par cette société.
Mais quand on regarde de plus près, plusieurs éléments m’interpellent sérieusement.
Ce qu’on découvre :
Paddock33 est contrôlée par Alliance Investissement, présidée par William Stein.
William Stein est associé ou dirigeant dans une vingtaine de sociétés, toutes sans salarié déclaré sur Pappers.
Neuf procédures de liquidation sont répertoriées dans son écosystème (certaines très récentes).
Le site paddock33.com est actif, mais aucune mention légale, aucune CGV, aucun nom d’éditeur… Ce n’est pas conforme au droit de la consommation.
La plupart des sociétés qu’il contrôle semblent être des coquilles juridiques, sans activité réelle visible ni trace concrète sur le terrain.
Difficile, dans ce contexte, de ne pas se poser certaines questions :
Pourquoi cette plateforme accepte-t-elle un porteur sans salarié, avec autant de sociétés liquidées à son actif ?
S’agit-il d’un vrai projet commercial… ou d’un montage temporaire pour faire transiter des fonds ?
Quel est le niveau de contrôle réel effectué sur ces sociétés ? Y a-t-il vérification des comptes bancaires, des factures, ou simplement une validation sur dossier Word ?
Le remboursement promis aux prêteurs repose-t-il sur des flux réels d’activité, ou simplement sur les emprunts suivants ?
Et si Paddock33 faisait défaut dans 12 mois, quel recours réel pour les prêteurs, sachant qu’il n’y a aucun salarié, aucun actif tangible, aucun historique sérieux ?
À chacun de juger, mais à titre personnel, je commence à trouver très étrange que Bienprêter multiplie les projets avec des structures aussi opaques , voire vides. Ce type de profil, avec plus de sociétés en dépôt de bilan que d’entreprises actives, aurait été écarté d’office par n’importe quelle banque.
Pourquoi pas ici ?
William Stein/Alliance Investissement sont aussi derrière :
PADEL QUEST qui, après avoir récupéré 754 256 € pour un premier projet fin juillet, revient déjà pour un second à 581 687 €.
ZIVELI qui a récupéré en 5 fois (au lieu de 7 de prévu, un tir groupé pour les 3 dernières levées ayant eu lieu) 3 500 000 € pour un projet immobilier.
Très bonne remarque, Siltar merci de l’avoir relevée.
Ce qui se dessine autour de William Stein / Alliance Investissement commence clairement à ressembler à un schéma de cavalerie bien rodé, ou au minimum à un système de financement croisé, totalement opaque.
PADEL QUEST : 754 256 € levés fin juillet… et déjà de retour 2 semaines plus tard pour 581 687 €.
Aucun projet sérieux ne revient lever autant si vite, sauf si le premier est inachevé, en tension de trésorerie, ou s’il faut cacher un défaut imminent.
ZIVELI : 3,5 millions € levés en 5 tranches rapides (au lieu de 7 initialement prévues)… dont les 3 dernières regroupées en tir groupé.
Une telle compression de calendrier, sur des montants aussi lourds, est un signal d’urgence ou de montage interne en cascade.
Et ce qui est troublant :
Aucune publication de bilan,
Pas de salariés,
Des sociétés créées récemment ou sans activité réelle visible,
Un seul groupe pivot : Alliance Investissement.
Alors simple coïncidence ?
Ou bien un nouveau cluster de coquilles vides qui s’échangent du cash pour tenir les échéances à flot le temps que d’autres projets arrivent ?
Et surtout, une question simple :
Pourquoi ces sociétés feraient autrement, quand le fondateur de la plateforme lui-même fait exactement la même chose ?
Green Bird Capital (dirigée par la conjointe à Michaël Martin) a levé plus de 7 M€, souvent en plusieurs tranches successives, via Bienprêter.
Promup , SCI La Romaine, SCI Les Arbousiers, SCI du Golf, SCI La Touraine… toutes ces entités gravitent autour des fondateurs, avec des levées éclatées dans le temps, sans transparence ni publication de bilan, et parfois aucune activité réelle visible.
Comment voulez-vous que d’autres emprunteurs ne fassent pas pareil, quand l’exemple vient d’en haut ?
Il est peut-être temps que la plateforme joue cartes sur table :
Qui emprunte ? Combien ont déjà été levés via des structures liées ?
Et combien de projets partagent les mêmes dirigeants, adresses, associés ou flux internes ?
Tenez-vous bien
BP fait de la pub sur Facebook, et supprime tous mes commentaires où je parle de défauts cachés et de cavalerie.
Les difficultés rencontrées par certaines entreprises ont été prises en charge par Bienprêter, et aucun prêteur n’a subi de perte, ni en capital, ni en intérêts.
Parler de défauts cachés est une erreur. Quant à la cavalerie, il faudrait étayer vos propos, qui relèvent davantage d’une réaction de panique que d’une analyse factuelle.
Insinuer ce genre de choses en parlant de défauts cachés ou de cavalerie n’a donc pas sa place sur les réseaux sociaux. Il est essentiel de garder une vision objective et de rester concentrés sur les faits et la solidité du modèle.
Oh Maestria
Ah tiens, un petit communiqué maison de Bienprêter ? 😄
On reconnaît la plume tremblante du community manager sous caféine :
“Pas de pertes, pas de défauts, pas de cavalerie”…
Manquait plus que “Tout va très bien madame la Marquise” pour compléter le sketch.
Alors on va redescendre deux minutes sur terre :
“Pas de défauts” ? Faux par omission.
Les défauts sont bien là, mais la plateforme les rembourse elle-même ou via un fonds opaque, sans prévenir les prêteurs.
Donc défaut il y a, sauf qu’il est maquillé pour ne pas affoler la galerie. Tu veux qu’on reparle de Techni-JM ou de Fenêtre & Style ? Les bilans parlent pour eux.
“Pas de cavalerie” ?
Quand les remboursements de certains projets arrivent pile au moment où un nouveau projet est lancé, et que les sociétés financées sont toutes liées entre elles ou aux dirigeants, on n’appelle pas ça un miracle.
On appelle ça du recyclage de flux. Et quand ça devient structurel… ben oui, ça s’appelle de la cavalerie.
“Il faut rester objectif”
Objectif, c’est ne pas confondre remboursement apparent et solidité économique réelle.
Objectif, c’est voir qu’un système qui masque ses pertes et attire les fonds avec du 15 % sur des coquilles vides, c’est tout sauf sain.
Bref, mon grand :
Je suis pas un pigeon. Ni un rageux.
Et surtout, je suis pas un figurant dans ta comédie PowerPoint.
Tu veux rassurer ? Commence par demander à BP de publier les vrais bilans.
Tu veux convaincre ? Réponds aux faits, pas avec des slogans.
Parce que là, franchement…
ça sent la panique maquillée en pédagogie.
Réponse à Maestria
Ah, on dirait que le stagiaire de la cellule de crise Bienprêter est passé faire son tour.
T’as bien récité ta fiche, bravo. Mais maintenant, laisse les adultes parler.
“Aucun prêteur n’a subi de perte.”
🧠 Techniquement vrai… comme dans une pyramide de Ponzi avant l’effondrement. Tant que le robinet coule, tout va bien.
Ce que tu oublies de dire, c’est comment Bienprêter évite ces pertes :
•En remboursant à la place des emprunteurs en défaut,
•En utilisant des fonds internes opaques sans cadre légal,
•Et en recyclant les flux pour maintenir l’illusion de solidité.
Donc non, ce ne sont pas des entreprises viables, c’est un système sous perfusion.
Un “défaut non visible”, ça s’appelle un défaut masqué. Désolé si les mots te dérangent.
“Il faudrait étayer vos propos sur la cavalerie.”
Pas de souci. Tu veux du factuel ?
•Des remboursements qui tombent le jour même où un projet “interne” est lancé.
•Des SCI sans bilan qui lèvent 500 000 € sans site, sans bilan, sans structure.
•Des emprunteurs en liquidation judiciaire… qui continuent à apparaître sur la plateforme.
•Une plainte déposée par le gérant de Fenêtre & Style pour escroquerie et cavalerie.
Tu veux qu’on la poste, la plainte ?
“Ce genre de propos n’a pas sa place sur les réseaux sociaux.”
Ah pardon, j’oubliais qu’on était sur Trustpilot Disneyland.
Ici, on a encore le droit de penser, figure-toi.
Et le jour où Bienprêter tombera (et il tombera), on verra si ta “solidité de modèle” tient encore quand les premiers défauts exploseront sans filet.
En attendant, tu peux retourner recopier ton manuel de com’ page 12 :
“Dénier, minimiser, accuser de panique.”
Mais ne t’inquiète pas.
La vraie panique… elle arrive. Et ce coup-ci, c’est pas nous qui l’aurons.
@Maestria Merci pour ce moment d’auto-satisfaction verbeuse.
Vous semblez très sûr de vous, à tel point que vous niez l’évidence avec une aisance qui force le respect… ou le soupçon.
Vous confondez “solidité du modèle” avec “camouflage organisé”.
Quand une société est en liquidation depuis des mois mais continue soi-disant à rembourser, ce n’est plus un remboursement, c’est un pansement financier maquillé. Et ça s’appelle un défaut caché, que vous le vouliez ou non.
Quant à la “cavalerie”, si vous avez besoin d’un dessin : des remboursements versés par la plateforme elle-même à la place d’emprunteurs insolvables… ce n’est pas un modèle économique, c’est une fuite en avant.
Le ton donneur de leçons ne change rien aux faits. Ce qui n’a plus sa place ici, ce ne sont pas les alertes, mais les dénis condescendants.
Coucou Michaël
Je comprends que ce soit énervant, mais imaginez pour le gogo que je suis : ne suis-je pas interpelé par des projets plus que bizarres, portés par certains dirigeants pas clairs, avec des promesses de garanties lancées en l’air sans jamais produire aucun document ?
Pas facile pour la fameuse analyse factuelle (oui OK, vos amis d’A&S sont trop forts en analyse, ils devinent tout sans aucun aucun document)
Les questions qui vous ont été posées n’ont jamais de réponse, toujours du noyage de poisson teinté de mépris.
Des bisous (pas rageux) à vos amis du paddock et aux autres qui collectionnent des liquidations.
Ah ben mince alors, Bienprêter ment et manipule ! 😱
Sinon tu peux toujours aller le dire sur le forum A&S… ah non, zut, là-bas t’es censuré 😂
Trêve de plaisanterie, reste ici.
Au moins, on peut échanger librement, sans censure ni contrôle par la plateforme.
Ce forum est en train de devenir le seul espace “élu” par les prêteurs lucides, ceux qui veulent vraiment comprendre ce qui se passe.
Bon, ok… de temps en temps, on a droit à un petit troll de service ou Monsieur M qui passe nous faire des bisous en me traitant de rageux.
Mais au moins, ça confirme qu’on est sur la bonne piste. 😉
Hello à tous,
Je me permets une petite question ouverte, parce que je commence à remarquer une tendance un peu curieuse sur Bienprêter. Presque tous les projets les plus “opaques” (genre sociétés peu connues, à l’étranger, sans site web ou infos solides…) sont proposés le plus souvent à 15 % pile.
Or, ce sont souvent ceux qui, bizarrement, partent très vite … et j’ai l’impression qu’on y retrouve toujours les mêmes types de boîtes verrouillées ou de projet de marchand, bien avec aucune information
Du coup je me demande : est-ce qu’on n’est pas en train de financer en priorité les copains de la plateforme ? Avec des taux boostés juste pour attirer les fonds, sans vraie logique de risque ? 🤔
Et autre point : comment une société inconnue avec zéro visibilité peut emprunter à 15 % sur 24 mois… alors que d’autres projets beaucoup plus solides plafonnent à 12 ou 13 % ? C’est pas censé être proportionnel au risque réel ?
Je me trompe peut-être hein, mais si certains ont remarqué la même chose ou ont un avis, je suis preneur.
Plus que le Ponzi, ces projets à l’étranger sentent très fort le blanchiment.
Ils sont plus compliqués à repérer les projets blanchiment ou grosse cavalerie c’est tous les projets à 15 %
Tiens, c’est marrant : un commentaire bien senti qui parle de cavalerie et de Ponzi déguisé chez Bienprêtr sur truspilot.
Et hop, comme par magie, une pluie d’avis ultra positifs derrière.
Des “Super expérience !”, “Merci Bienprêter 😍”, ou “J’ai gagné 100 € grâce au concours” qui tombent comme s’il pleuvait de la confiance.
🤔 Coïncidence ? Peut-être.
Mais quand ça sent le faux profil à 100 mètres et que ça débarque 10 minutes après une critique bien argumentée, faut pas être expert en réputation en ligne pour comprendre ce qui se passe.
Community manager en mode pompier, ou appel aux copains pour noyer le poisson ? Peu importe.
Mais ce genre de réaction, ça fait pas pro.
Ça fait panique.
Et plus ça mousse en surface, plus ça pue dans la cale.
En fait ils poussent les prêteurs à aller commenter en positif sur TP avec leur jeu du million virtuel.
Tu dois avoir en plus des légions de faux profils/commentaires.
Résultat TP a bloqué temporairement BP 😀
bonjour
Effectivement je vous confirme que les avis trust pilot sont des fakes, regarder le post de bob beric, pseudo client qui est en faite un chargé d’affaire de bien preter , lol l’abruti ne prend meme pas la peine de changer son nom ….ah bob beric tu est vraiment un guignol
Oui, Damien et c’était exactement le même cirque sur Trustpilot avec les avis Promup.
Sauf que cette fois, ils ne modèrent plus rien du tout. Ils s’en fichent complètement.
Va faire un tour, c’est édifiant : il n’y a que des avis négatifs de gens qui parlent d’arnaque et de porter plainte
Ça montre bien que la boîte est en train de couler et qu’ils la laissent mourir en entretenant le mythe d’un rachat américain.
C’est peut-être pour ça qu’ils ont besoin de beaucoup de cache fond et qu’ils multiplient les projets foireux, il faut du cash pour rembourser Promup car tout le pognon a dû être grillé et envoyer dans les SCI a Martin /Boilevin
Bonjour à tous,
Et merci pour ces échanges très instructifs.
Souhaitant diversifier mes investissements, j’ai mis la main à la poche sur quelques projets de Bp sur recommandation d’un proche.
J’étais plutôt méfiant, mais souhaitait laisser un peu de temps aux projets de se rembourser afin de voir quel degré de confiance y accorder.
La multiplication des nouveaux emprunts par les mêmes acteurs, me fait clairement penser en effet à un système de cavalerie piètrement organisé.
Par ailleurs, l’explosion des prêts sur BPFlex est éloquente.
Je vais revendre de ce pas les prêts les plus ‘touchy’ et laisser les quelques uns qu’ils me restent.
Je fais appel à la communauté, parmi les quelques plateformes de crowdfunding ayant pignon sur rue, lesquelles recommandez-vous, notamment pour la solidité des projets sélectionnés, des garanties, des
Plutôt sensible aux projets engagés dans la transition écologique, j’avais eu de bons échos d’Enerfip par un client. (je ne sais pas si j’ai le droit de nommer des plateformes sur ce forum ?).
Le risque ne me dérange pas, bien au contraire. Ce qui me dérange est d’engraisser des entrepreneurs véreux sur un modèle de cavalerie.
Merci à tous pour la superbe qualité de vos échanges et peut-être à bientôt.
Saupik
@Saupik
C’est marrant, à chaque fois qu’on commence à parler chiffres, défauts et cavalerie chez BienPrêter… pouf, comme par magie, un message arrive pour nous emmener discuter d’autres plateformes “plus vertes” ou “plus sérieuses”.
Remonte le fil de discussion, Jean-Luc a déjà répondu à toutes ces questions.
On nous a déjà fait le coup plusieurs fois, et étrangement ça tombe toujours pile au moment où on appuie là où ça fait mal :
– Multiplication de prêts aux mêmes sociétés déjà fragiles,
– Zéro retard visible (alors que statistiquement c’est impossible sans cavalerie),
– Projets satellites et étrangers pour réalimenter la machine.
Quel curieux hasard 🤔
Bref, plutôt que de faire de la pub gratuite pour Enerfip ou autres, restons sur le sujet : BienPrêter et comment ils tiennent encore debout. Parce que le jour où la première échéance saute, le débat sur “qui est mieux ailleurs” sera vite réglé…
Bonjour Greg,
Et merci de votre réponse. Pas de pub ici, je pose une question.
Si cela vous dérange que je nomme une plateforme, je peux en nommer d’autres.. ou n’en nommer aucune.
J’ai travaillé dans le développement de structures faisant de la gestion d’établissements sociaux type FJT en ile de France et ailleurs, des magouilles dans le domaine des financements, j’en ai vu et en connais, dans un cadre professionnel. J’ai des références plutôt solides dans les montages financiers incluant le mélange public-privé.
Dans le cadre de mes finances personnelles, je n’ai pas et ne prétend pas avoir une connaissance œcuménique du financement participatif, bien que cela me séduise sur le papier.
Je vais voir la réponse de ‘Jean-Luc’ que vous m’indiquez plus haut, mais de grâce, détendez-vous 😁
Tout le monde n’est pas aussi pourri que ce que vous semblez penser (et ce fil dépasse le millier de réponses, par ailleurs)
Bien à vous
Saupik
Bonjour Soupik,
Si j’étais parano (rassurez-vous, je suis très détendu, j’ai quasiment plus rien sur BienPrêter 😉), je dirais que c’est une sacrée coïncidence : dès qu’on parle des casseroles bien concrètes de la plateforme, hop… un message atterrit pour nous emmener respirer l’air pur d’ailleurs.
Votre CV est impressionnant, vos “références solides” aussi… mais là, on a un cas d’école sous les yeux, chiffres et bilans à l’appui.
Et honnêtement, c’est toujours plus agréable de lire ce genre de réponse que les interventions de trolls qui attaquent personnellement ceux qui critiquent, plutôt que de discuter du fond.
Alors à moins que le but soit juste d’arroser la discussion d’eau tiède, pourquoi ne pas mettre cette expertise au service du sujet qui pique ? Ce serait plus crédible que de jouer les pompiers en hors-sujet.
Merci à Greg de mentionner ma réponse sur le sujet. Je confirme ce que j’avais dit, je réduis très fortement BP pour me repositionner sur ces autres plateformes. Malheureusement BP Flex croule sous les ventes, une véritable panique, 600 projets en vente ce matin, 800 ce soir !
Si tu as l’expérience des magouilles dans les montages financiers, je ne comprends pas que tu t’intéresses aux EnR, gavées de subventions au détriment des Français et de l’environnement. Certes c’est peu risqué, mais un peu d’éthique ne nuit pas.
Bonjour à vous deux,
A propos des EnR, vous avez complètement raison sur les montages et autres pompes à fric subventionnées.
Originaire d’un petit village d’une région où il fait beau 320 jours par an, je peux vous dire qu’en effet, un agriculteur qui obtient des autorisations pour faire un champ de photoV sur un versant bien exposé, est en général copain avec une huile d’un conseil départemental, et souvent au détriment de l’intérêt commun.
Il y a aussi des projets plus petits, bien plus intéressants a l’échelle locale et qui ne “puent pas”. Charge à moi de les trouver.
Et je pense avoir trouvé quelques sites dans cette veine entre temps, donc je vais croiser les doigts pour que le modèle soit sain.
Par ailleurs, à mon maigre niveau d’investigation de communautés en ligne sur l’investissement telles que ce forum – qualitatif il est vrai – j’ai souvent l’impression de trouver des forums ‘scryptés’, opaques. Ne sachant pas trop où poser mes questions (A&S étant le porte étendard de mon manque de confiance sur les communautés d’investisseurs en ligne).. j’ai tenté ici!
Merci à vous pour cet echange et bons investissements pour clôturer cette digression 😉
Bien à vous
Saupik
🧵 Et allez, ça continue 🎉🎉🎉 c’est la fête…
Encore un dossier qui mérite d’être partagé, parce qu’il résume à lui seul beaucoup de ce qui cloche en ce moment sur notre chère plate-forme
👉 La société en question : TEXTILE 88 – SIREN 894 508 027
📌 Ce qu’on peut constater :
•Cette société a levé au total 850 000 € sur BienPrêter, entre 2024 et 2025.
•600 000 € ont été empruntés à partir de janvier 2025, répartis sur plusieurs projets (note A).
•Aucun remboursement de capital à ce jour : seuls les intérêts sont versés mensuellement.
•Aucun bilan publié depuis sa création. Transparence = 0.
•Et voilà qu’en août 2025, la société est radiée : plus d’existence légale, plus de site, plus rien.
•Pourtant, les remboursements continuent à arriver comme si de rien n’était. Magie ? Trésorerie parallèle ? Sacrifice rituel d’une coquille vide ?
❓Quelques questions qu’on peut se poser calmement (ou pas) :
•Comment cette société a-t-elle obtenu 850 000 € en 18 mois sans aucun historique public ?
•Pourquoi 600 000 € supplémentaires ont été prêtés alors qu’aucun capital n’était encore remboursé sur les premiers emprunts ?
•Est-ce qu’il y avait une vraie activité derrière, ou est-ce un projet « vitrine » monté pour lever de l’argent et disparaître ?
•Qui rembourse aujourd’hui, maintenant que la société est juridiquement morte ?
Spoiler : probablement pas elle.
•Est-ce que les remboursements mensuels actuels ne seraient pas en train d’être pris en charge en douce par la plateforme, histoire de ne pas déclencher de défaut officiel ?
•Et enfin… pourquoi aucune communication sur cette disparition ? Rien sur le tableau de bord, rien dans les actualités du projet, rien dans les stats globales de défauts ?
🔍 Hypothèse : société-éponge, puis société-poubelle
On a l’impression d’un schéma où :
1. On crée une société sans activité visible,
2. On l’utilise pour lever massivement des fonds,
3. On rembourse juste les intérêts pour maintenir la façade,
4. Puis on ferme discrètement la boîte, sans liquidation judiciaire, ni plainte,
5. Et les remboursements sont assurés par autre chose que l’emprunteur.
🧱 À ce stade, il faut être clair :
Ce dossier ressemble fort à une brique de cavalerie bien dissimulée, au milieu d’un mur qui commence à se fissurer.
Mais bon… peut-être que tout est parfaitement légal et logique 🤔
Alors je pose simplement la question ici :
Quelqu’un a une explication rationnelle et transparente ?
Parce que moi, je commence à en avoir marre de voir des notés A qu’on regarde s’évaporer en silence pendant qu’on fête les intérêts versés avec des confettis…
Et allez, encore un projet A qui claque la porte en douce 🎉
Textile 88 : 850 000 € levés, 2000 € de capital, boîte clôturée sans liquidation, et hop remboursements qui continuent comme si de rien n’était 😅
Et pendant ce temps là sur A&S
Voici quelques morceaux choisis :
Mais non, t’inquiète, “ça va tomber demain” hein.
La plateforme te rembourse à la place de sociétés mortes et vous trouvez encore ça “solide” ? 💀
« J’ai pas assez creusé le sujet au moment de lui prêter. L’erreur de débutante typique 😅 »
« Espérons que ça ne fasse pas tache… d’huile ! »
« Curieux de voir ce qu’une néo-trentenaire a pu constituer comme caution perso… »
« Elle avait mis 2000 € de capital… » (avec un ton presque attendri 🥹)
« A priori on serait payés… mais pas d’info sur la cause »
« Va falloir commencer à s’interroger sur le pourquoi… »
« Pourquoi s’inquiéter ? Le versement des intérêts continue de tomber ! »
« Attendons peut-être d’en savoir plus »
« C’est sûrement un souci de virement, non ? »
On dirait un forum de prêteurs à l’orphelinat, qui découvrent que leur petit protégé a vidé la caisse, pris la fuite et laissé une bougie sur le comptoir 😂
Sérieusement les gars, vous prêtez à des fantômes et vous vous demandez pourquoi ça pue ?
Vous avez vu, ça commençait à être bizarre, il y a bientôt 300 prêts sur BPflex
Ça commence à faire beaucoup quand même, j’ai l’impression que les rats quittent le navire et qui il y a beaucoup de prêteurs qui retirent leurs billes de la plate-forme
Il faut arrêter de dire non non c’est parce que y a des taux à 15% et que ça n’explique tout.
C’est comme les projets qui traînent encore sept d’ouvert à ce jour sur les collectes d’il y a deux jours et d’aujourd’hui où faut arrêter aussi de dire c’est parce que c’est les vacances il y a un malaise beaucoup plus profond derrière à mon avis
Et un cadavre de plus : Textile 88.
Il y a encore de temps en temps des gars sur A&S qui soulèvent des lièvres sans se faire censurer…
Après les remboursements et les retraits de fonds du 6, Les ventes sur BP Flex explosent : 316 projets en vente, un record ! Les miens sont toujours en vente depuis 3 jours d’ailleurs, si qqun est intéressé…
C’est quand même bizarre que tu aies encore des produits encore à vendre relativement récents, alors que nous avais dit que tu n’investissais plus sur la plateforme depuis un bon bout de temps…….Tu es vraiment un faux cul qui en plus se fait mousser ici avec tes pseudos amis…. continues à investir sur une plate forme que tu dénigres…..Un psy pourrait peut être t’aider, mais je crains qu’il ne soit trop tard…
Allez, c’est reparti…
Ça faisait super longtemps qu’on n’avait pas eu droit au petit troll avec toujours la même musique : “Tous ces haters qui investissent et qui critiquent…”.
Effectivement, Jean-Luc doit être un génie du camouflage : il investit sans investir, vend sans acheter, et troll sans poster… un vrai ninja financier !
Quant à ses pseudos amis, je te rassure : ils vont très bien, ils t’embrassent et te recommandent chaudement de diversifier ton portefeuille… en lectures sur la logique.
@entreautre1 Je confirme que je sors progressivement de la plateforme, 6000e en juillet, 5000 en aout (et c’est pas fini), j’attends avec impatience les remboursements de septembre, plus de 12 000€, octobre 6500€ et à nouveau plus de 12 000€ en novembre (avec les fameux 30 mois sur des Promup). D’ici la fin de l’année mon objectif “capital restant dû < intérêts touchés" devrait être atteint. Pourvu que ça tienne jusque là.
Sinon, j'ai qques prêts en vente sur BP Flex, si tu veux bien me les racheter… Bon y en a 800 à présents avec les miens, la compétition va être dure.
Bonjour, au forum ,
En vous entendant parler et en démontrant une éventuelle cavalerie, j’ai fait quelques recherches
En creusant l’objet social de L&B France (holding de Promup), on tombe sur une liste d’activités pour le moins… généreuse :
•Activités immobilières (achat, vente, location, promotion)
•Publicité, communication, régie
•Conseil et prestations de services
•Prise de participation dans toutes sociétés
•Gestion de patrimoine immobilier ou mobilier
•Création et gestion de SCI
•Commerce de biens divers
•Investissements en France et à l’étranger
On pourrait s’attendre à ce que l’activité principale, la publicité immobilière pour particuliers (photos, annonces, diffusion), soit mise en avant… mais ici elle se retrouve noyée dans un catalogue qui couvre aussi bien l’immobilier, le commerce, les SCI et les investissements internationaux.
Une question se pose : pourquoi une telle diversité d’objets sociaux pour une entreprise qui, sur le terrain, ne fait que de la mise en ligne d’annonces ?
Est-ce pour rester flexible… ou pour pouvoir faire circuler les fonds entre différentes activités et structures, y compris via des SCI ?
En sachant que Martin/Boilevin ont 12 sci en communs
Dans un contexte où plusieurs sociétés liées ont levé des millions via le financement participatif, ce genre de “polyvalence” interroge forcément.
Plus de 600 projets en vente sur BP Flex, c’est la débandade !
Curieusement, mes projets mis en vente le 6/08 ont été rachetés. Pas sûr que ce soit le cas de ceux mis en vente hier.
🤣 Jeu concours : “Devine qui parle”
Depuis quelque temps, en lisant les com’ sur BienPrêter ici et ailleurs (forums, vidéos YouTube ), je me suis amusé à un petit jeu :
Repérer les messages “spontanés” qui… sentent la comm’ réchauffée à 3 km.
🎯 La recette magique (toujours la même) :
1. Commencez par dégommer celui qui critique (“auto-proclamé lanceur d’alerte”).
2. Ajoutez un gros soupçon de “moi je sais, toi tu sais pas” (“j’y suis depuis le début”).
3. Détournez vite fait vers un mauvais élève (“regardez Bricks, c’est pire”).
4. Finissez en mode chevalier blanc (“BP est irréprochable, ils prennent leurs responsabilités”).
Résultat : on dirait un jeu de rôle où la modération se fait passer pour un prêteur lambda… mais oublie de changer de script entre deux forums.
🎁 Astuce : quand vous commencez à reconnaître la chanson, vous n’entendez plus que ça.
💥 Encore une casserole pour BienPrêter… la 5ᵉ de l’été ?
SODOPAC, financée par BP en 2025 pour 140 000 €, vient d’entrer en conciliation judiciaire (info officielle PretUp) :
Capital gelé jusqu’en août 2026
Durée allongée à 30 mois
Remboursement du capital seulement à partir de septembre 2026
❓ Une conciliation, ça se prépare des mois à l’avance. Alors…
➡️ BP a-t-il vraiment vérifié la solvabilité avant de collecter ?
➡️ Ou ont-ils prêté à une société déjà au bord du gouffre ?
Sur PretUp, c’est clair : capital bloqué.
Sur BienPrêter… silence radio.
Les mensualités tombent quand même : coïncidence ou plateforme qui paie à la place du client pour éviter un défaut officiel ?
Après les nombreux projets en défaut cet été, on en est à au moins 5 “mauvaises surprises”.
Combien d’autres attendent encore sous le tapis avant la rentré ?
Merci pour l’info. Les gars de A&S l’avaient déjà soulevé. Comme quoi ils ne sont pas tous comme mdo100 et son acolyte censeur qui semble d’ailleurs avoir disparu.
En conséquence j’ai mis en vente sur BP Flex mon unique projet, curieusement toujours ouvert à la revente (pour SOREM ce n’est plus possible). Peu d’espoir vu le nombre de projets en revente, on ne devrait pas tarder à taper les 1000 ! C’est énorme ! BP ne pourra jamais gérer tout ça, je pense qu’ils vont devoir fermer le service ou le facturer, comme le bon sens l’exige, c’est d’ailleurs la règle partout ailleurs (2-3% à payer par le vendeur). Et tant pis pour les blanchisseurs, c’est pas cher payé finalement pour avoir rapidement des euros tout blancs ! On voit en effet des prêts revendus à peine quelques jours après leur souscription.
Plus de 600 projets listés sur BP Flex, c’est un signal clair de stress systémique sur le marché secondaire.
On est face à une surcharge d’offre qui dépasse largement la capacité d’absorption par la demande.
Ce qu’on voit :
Ratio offre/demande en déséquilibre : le stock to flow explose, avec un volume de listings qui double en moins d’une semaine (300 → 600), ce qui traduit une pression de dénouement anticipée.
Détérioration de la liquidité : la profondeur de carnet se réduit, l’intervalle entre mise en vente et exécution s’allonge. On passe d’un marché fluide à un marché en mode “order book illiquide”.
Segmentation de l’absorption : seuls les actifs à rendement nominal élevé (>15 %) ou à maturité courte continuent à tourner, le reste devient non-exécutable sans décote implicite.
Phase pré-Bid/Ask spread élargi : quand les acheteurs restants se raréfient, le spread implicite (écart entre prix demandé et prix accepté) s’ouvre, annonçant une revalorisation forcée ou un gel des échanges.
Le fait que des ordres du 06/08 aient été absorbés mais que ceux du 10/08 stagnent prouve que la courbe d’absorption s’est déjà inversée. C’est typiquement le point de bascule vers un marché secondaire saturé, où les positions ne trouvent plus de contrepartie et où la liquidité devient purement théorique.
En finance de marché, on appellerait ça un Liquidity Crunch couplé à un Run-off anticipé des positions risquées. Et sur un montage de type BP Flex, c’est le signal d’entrée dans la zone rouge.
Oui Jean Luc
En juin, on avait à peine 30 à 40 projets en vente sur BP Flex.
Il y a eu un petit sursaut avec la vidéo d’Alexandre sur YouTube.
En juillet, ça restait encore raisonnable…
Et puis début août : une centaine.
Lundi dernier : 300.
Mardi : 600.
Hier soir : 800 projets en vente.
Est-ce simplement parce que :
•Les prêteurs ont besoin de liquidités en plein mois d’août ?
•Les projets à 15 % poussent certains à revendre pour replacer l’argent ailleurs ?
→ Même si cet argument semble faible, car on voit aussi des projets à 15 % en vente, parfois à peine une ou deux semaines après leur lancement.
… ou est-ce que ça cache autre chose, comme :
•Des investisseurs qui veulent sortir avant une vague de défauts ?
•Des comptes “internes” qui auraient servi à remplir artificiellement des collectes, puis revendent en masse pour récupérer du cash et combler d’autres trous ?
Je me trompe peut-être… mais x20 sur le nombre de projets en vente en deux mois, c’est quand même une sacrée courbe à surveiller.
Si quelqu’un d’autre a un avis ou une explication ?
Chez Bricks, on a déjà vu ce film
Avant l’effondrement :
Le marché secondaire s’était emballé.
Les offres s’accumulaient plus vite qu’elles ne partaient.
Même les parts récentes restaient en vente longtemps.
Et tout le monde se disait “c’est normal, ça va passer”… jusqu’au blocage.
BP Flex n’est pas le seul à reproduire ce schéma.
D’autres plateformes ont connu la même trajectoire :
(Espagne) : marché secondaire saturé, ventes bloquées, puis défauts en série.
(Europe) : hausse massive des défauts après un engorgement des reventes.
(Baltique) : marché secondaire paralysé avant l’annonce officielle de pertes.
À chaque fois, la séquence est la même :
1.Explosion des offres à la revente.
2.Allongement du délai pour trouver preneur.
3.Baisse des nouvelles souscriptions.
4.Annonce de défauts ou blocage des retraits.
Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… mais l’historique des plateformes montre que ce signal n’est jamais anodin.
Oups il manquait une partie de mon message
Housers (Espagne) : marché secondaire saturé, ventes bloquées, puis défauts en série.
•EstateGuru (Europe) : hausse massive des défauts après un engorgement des reventes.
• Crowdestate (Baltique) : marché secondaire paralysé avant l’annonce officielle de pertes.
BP Flex : 900 projets en vente… et toujours au pays des Bisounours sur A&S
Sur Argent & Salaire, c’est :
“C’est les vacances.”
“Bobonne veut le livret A.”
“C’est comme la promo Nutella à Intermarché !”
Sauf que là, quand il n’y a plus d’acheteurs, tu gardes ton pot sur les bras… et il se périme.
Certains sont en déni total, d’autres sont complices mais y a un truc c’est pas possible une telle lecture de la situation.
Et dans les deux cas, ça sent exactement comme chez Bricks… trois semaines avant la douche froide.
Le fait que les projets s’accumulent de manière exponentielle sur BPFlex tient à 2 chose :
– La prise de conscience d’une partie des prêteurs (notamment ceux pratiquant la lecture de ce forum) que BP est pourri et qu’il faut en sortir au plus vite. (@Thibault, peux tu nous dire si le nombre de vue sur ce forum ou plutôt ces commentaires à ton article est en forte hausse depuis peu ?)
– L’arrêt du robot Autopilot contraint par l’AMF
Ce robot était pourtant génial : Personnellement, il m’a permis de liquider instantanément la quarantaine de projets que j’avais chez BP.
Chaque projet a été revendu en quelques secondes. Une bénédiction.
Perso, je ne pourrais pas comprendre que les gens qui lisent ce forum n’aient pas mis l’intégralité de leurs projets éligibles en vente sur le BPFlex
Il n’y a pas que Bricks qui a connu un emballement avant le crash.
Envestio (Estonie) :
Montée en puissance éclair, projets à 14–20 %, souvent étrangers ou très exotiques, communauté en transe.
Le marché secondaire sature, on revend parfois quelques jours après avoir acheté.
Puis arrivent les premiers retards, quelques sociétés financées douteuses, et… en janvier 2020, stop complet.
Plateforme hors ligne en quelques jours, millions envolés.
Kuetzal (Lettonie) :
Même recette : gros taux, projets “bling-bling” mais impossibles à vérifier, investisseurs qui s’arrachent les parts.
Puis les soupçons : sociétés liées à l’équipe, dossiers fantômes, remboursements qui ralentissent… jusqu’à la fermeture définitive.
Perte quasi totale pour tout le monde.
Moralité : quand un marché secondaire explose et que les projets étrangers à gros taux se multiplient, ce n’est pas forcément signe de bonne santé… C’est parfois le dernier tour de piste.”